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Expert cinema

Cet insigne distingue les amoureux du 7ème art, passionnés aussi bien par l'histoire du cinéma que par les parallèles qui s'opèrent entre le livre et le grand écran.
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Les meilleurs   Dernières critiques
Petite histoire du cinéma

Un livre découpé en 4 parties.

La première présente les différents genres du cinéma : western, film historique, film d’art martiaux, western spaghetti, film de super-héros, film noir, film d’horreur… une liste très large (36 genres) avec une description courte mais pertinente.

La seconde partie est un peu moins intéressante car elle décrit de nombreux films certes cultes (ou du moins reconnus comme tel) mais dont la plupart me sont inconnus (à part le titre). J’avouerai que c’est idéal pour la culture générale mais je n’avais pas le courage de lire l’histoire et le résumé de ces films que je connais pas / peu ou à peine.

La troisième partie concerne les mouvements (nouvelle vague, école polonaise, nouvel hollywood, cinéma parallèle…) ; une partie trop nébuleuse pour moi et qui ne m’intéressait pas du tout.

La dernière partie est celle qui m’a le plus plu avec la description de différentes techniques de cinéma : le zoom, le travelling, le son, l’éclairage, le montage-séquence… une partie qui permet de comprendre tout l’art du cinéma et de la réalisation.

En somme, c’est un ouvrage qui décrit la cinema à travers l’essentiel de ces caractéristiques ; mais cela manque parfois de détails ou, au contraire, trop spécialisé.

Bref, un ouvrage intéressant pour parties et trop complexe pour d’autres…
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Les 200 répliques les plus drôles du cinéma

Un livre tout petit pour 200 répliques du cinéma pleine d'humour. Des répliques caustiques, des piques cinglantes, des pensées philosophiques, des traits d'humour, des phrases cultes… il y a un peu de tout dans cette anthologie de dialogues du cinéma.

Les répliques sont classées chronologiquement de 1933 (je ne suis pas un ange - Wesley Ruggles) à 2022 pour le dernier film (les gagnants - Laurent Junca et Az) avec un petit commentaire pour situer le cadre du dialogue.

Je me suis rendu vite compte que ma culture cinématographique est encore faible vu le nombre de films cités que je n'ai pas vu, et pour ceux que j’ai déjà vu, cela permet de raviver des souvenirs et des envies de revoir ce dialogue en « vrai ». On se rend compte également de l’inspiration des scénaristes qui trouvent des dialogues qui, même si ils ne deviennent pas cultes, ont une certaine répartie tout en originalité et marquante.

Un livre qui se lit assez vite, qui fait plutôt sourire mais qui donne envie de (re) découvrir tout ces films cultes.
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Poétique de Tom Cruise

Un incroyable hommage analytique et caustique pour dessiner un cinéma du corps mobile et du visage figé – qui éclaire notre époque d’un jour révélateur et paradoxal.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/05/07/note-de-lecture-poetique-de-tom-cruise-olivier-maillart/



Depuis le si décisif, essentiel même, « Pour Louis de Funès » de Valère Novarina, écrit en 1986 pour être incorporé en 1989 à son « Théâtre des paroles », il me semble que personne ne s’était attaqué avec un tel brio au sens intime et politique d’une figure majeure – et pourtant éventuellement joliment inattendue – de la pop culture. Non pas en tant que personne, acteur à ses heures, mais bien en tant que somme incarnée par l’ensemble (ou presque) de ses rôles au cinéma, par ce qu’ils projettent de variété, de convergence et de permanent travail en cours : c’est ce que me semble avoir tenté et réussi ici, en à peine 100 pages (mais « Pour Louis de Funès » en comptait tout juste 70), Olivier Maillart (dont le sainement et ludiquement investigatif « Énigmes, cinéma » de 2018 nous avait déjà tant réjouis) avec ce « Poétique de Tom Cruise » publié chez Marest en mars 2024.



Là où Valère Novarina consacrait son effort d’interprétation, en toute logique, au souffle et à la langue, et à ce que le corps de l’acteur en relaie et en intensifie (et que la lecture qu’en donnait par exemple un Dominique Pinon nous faisait réellement saisir), Olivier Maillart s’est – là aussi, fort logiquement – concentré sur le corps mobile et le visage figé (à d’infimes variations près) de l’acteur, pour nous entraîner du côté d’une machine burlesque paradoxale qui s’ancre en grande partie dans cette vallée de l’étrange, confrontation digne de Lautréamont entre le pas tout à fait humain et le presque mécanique, vallée chère à Sigmund Freud (« L’inquiétante étrangeté », 1919) et à Masahiro Mori (« La vallée de l’étrange », 1970). C’est peut-être de fait du côté du Pierre Senges de « Projectiles au sens propre » et de son élucidation de l’étonnant pouvoir comique (mais pas seulement, justement) de la tarte à la crème cinématographique que l’on trouvera un cousinage étonnamment pertinent pour cette enquête-ci : maniant à la perfection les degrés d’ambiguïté dans le ton caustique qu’il utilise, déroulant un fabuleux humour tongue in cheek, Olivier Maillart, reconstruisant sous nos yeux érudition et cinéphilie sous une forme différente, résout pour nous une sérieuse énigme qui s’étend bien au-delà du seul corps burlesque de Tom Cruise.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Science-fiction : Voyage aux frontières de l'..

Un ouvrage qui présente les œuvres de science-fiction sous ses différentes thématiques : les machines, le voyage spatial, la communication, les aliens, le nucléaire et le climat. Des textes qui présentent ces sujets à l’aide d’œuvres emblématiques de la science-fiction mais également, tout simplement, à travers le prisme des sciences.

Mais dans ce livre il est beaucoup plus question de science-fiction que de science car les œuvres cinématographiques prennent une place prépondérante dans les propos de l’auteur.

Un ouvrage plutôt intéressant mais pas forcément le mieux conçu pour la lecture. J’aurai aimé que les chapitres soient découpés en sujets plus détaillés plutôt qu’une longue analyse sur plusieurs pages.

Il y a beaucoup de références à des œuvres de la SF donc, mais sans toutefois s’appesantir sur chacune des œuvres mentionnées ; bref, j’espère que vous connaissez vos classiques car Glyn Morgan ne présentera pas plus en détails des films ou des livres qu’il évoque.

En somme, c’est un ouvrage intéressant mais qui n’est pas aussi agréable à lire que je le pensais. J’imaginais peut-être cet ouvrage comme une encyclopédie de la science-fiction et une analyse de films alors que c’est plutôt un essai (presque philosophique) sur le lien entre science-fiction et cinématographie (saupoudré d’un peu de science).
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Hollywood s'en va en guerre

"Un polar plein de rebondissements qui plaira sûrement aux amateurs de films"

Une critique journalistique avec laquelle je ne suis pas en accord car si vous vous intéressez justement au cinéma américain des années 40 et 50, vous vous rendrez vite compte que ce que vous lisez, vous l'avez déjà lu, que ce soit des répliques de stars de cinéma ( celle de Mae West page 67)aux faits divers de l'époque ( un suicide du haut de la lettre H de Hollywood) et un mort sur Mulholland Drive.

Quand au personnage de Vicky, enquêtrice de son état c'est une caricature des plus beaux spécimens de détectives des series noires et tout comme eux portée sur la dive bouteille et les femmes.

Une histoire située au milieu du 20ème siècle avec les codes de 2024 ou comment #me too s'invite dans le 7ème art.
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Dune, tome 1 (BD)

Encore une version bande dessinée...

Quand le filon est porteur, il faut l'exploiter à fond.

Ici, c'est le moins "utile" que j'ai pu lire depuis cette montée en puissance de l'univers de Frank Herbert. Car c'est l'adaptation de l'adaptation...

Autrement dit, ce sont les acteurs de D. Villeneuve qui ont les traits de Paul Muad'Dib, de Dame Jessica du Bene Gesserit, et de tous les autres.

Je crois que voir le film me paraît plus... direct.



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Citizen Kane

Chaque étape de l’existence doit s’exécuter et mettre un terme à ses différents d’états d’âmes uniquement que par elle-même, sans subir le moindre décrochage soudain et virulent de la part d’une source extérieure.



Rosebud, la luge du jeune kane lui est retiré violemment en cours d’usage, par un environnement parental ayant décidé de l’orienter vers d’autres pôles d’intérêts alors qu’il n’est pas encore prêt mentalement pour cela.



Ceci à pour conséquence d’engendrer Xanadu, ses extravagances et son entropie inévitable suite au dysfonctionnement d’un parcours enfantin privé de son cheminement naturel.



Un traumatisme d’enfance qui aura des conséquences disproportionnées pendant toute une vie.
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Drôle de drame

Un scientifique du nom de Molyneux écrivant des romans policiers sous le pseudonyme de Chapel est accusé d’avoir fait disparaître sa femme par un cousin

évêque du nom de Bedford, homme rigide pour les autres mais n’hésitant pas à contrevenir à certains péchés capitaux et en tout premier lieu celui de gourmandise.

Un tueur de bouchers du nom de William Kramps

Une parenté de Molyneux qui cherche son chien mort depuis 5ans

Un policier qui une fois n'est pas coutume passe pour un incapable et des voisins prêts à pendre des présumés coupables.

Une comédie truculente avec des ressorts comiques certes d’un autre temps mais qui permet de passer un bon moment de lecture.

Le tout avec des dialogues de Jacques Prevert pour la version cinéma
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Moon River

J'ai beaucoup aimé, et beaucoup ri, à la lecture de cette chose assez improbable et foutraque que constitue ce roman graphique (ou cette BD, je n'ai jamais bien compris la différence entre les deux). Ecrit en dessiné pendant le COVID, le livre est à la fois autobiographique (Fabcaro y parle de ses problèmes de hernie et de sa tristesse à l'annonce de la mort de Jean-Claude Carrière) et vaste parodie du film noir, du western, du détective novel à la Agatha Christie, mais en un peu plus trash toutefois. Ici le crime est un sexe masculin dessiné au feutre sur la joue d'une actrice, mais qui a pu commettre un tel crime ? On se doute que l'enquête est un peu au 12ème degré? Mais, chemin faisant, on suit cet épisode d'investigation, le western dans lequel elle tourne, les remarques de l'entourage de l'auteur à la création du livre que l'on est en train de lire, une parodie hilarante de roman photo...

C'est brillant, intelligent, virtuose sur le plan graphique (avec plusieurs styles différents pour que l'on s'y retrouve !) et particulièrement savoureux.

Franchement incroyable ce Fabcaro (par ailleurs si sympa et modeste quand on l'entend à la radio !)

Cela m'a rappelé Gotlib et c'est un beau compliment !

Parmi les choses les plus drôles, un centre d'appel téléphonique (vous savez du genre "faites le 1") qui finit par comprendre un truc incroyable : je vous laisse découvrir.

Et cette parodie de titre de Voici :

Léonardo di Caprio

Sa consommation de houmous inquiète sa tante



No comment !!!!!



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Poussière blonde

Une bien belle surprise que cette "Poussière blonde" signée Tatiana de Rosnay, une autrice qui m'avait laissé une mauvaise impression après la découverte de son roman "A l'encre russe".



La poussière en question est celle du Nevada et de ses grandes étendues désertiques à travers lesquelles chevauchent les mustangs, mais aussi celle de l'implosion du mythique hôtel Mapes de Reno, désaffecté pendant vingt ans mais dans lequel, en 1960, a été hébergée l'équipe complète de tournage des "Désaxés", le dernier film mythique des mythiques Clark Gable et Marilyn Monroe, écrit par le non moins mythique Athur Miller, époux de la susnommée.



Bref, vous l'aurez compris, on est sur du lourd, du grand, du... mythique.



La poussière blonde, c'est aussi celle, laissée dans son sillage, par la blonde Marilyn Monroe, star incontestée d'Hollywood et l'une de mes égéries ; une femme pour laquelle je nourris une admiration sans borne.



A travers ce roman sensible, touchant, délicat, bien construit et très immersif, Tatiana de Rosnay nous fait entrer dans l'intimité de la suite 614 de l'hôtel Mapes aux côtés de Pauline, jeune femme de chambre. Pendant quelques semaines qui changeront à jamais le regard de Pauline sur l'existence, l'actrice américaine va insuffler son sex-appeal, son mal-être, sa complexité, sa générosité et ses paradoxes à son entourage et au lecteur.



Le tournage des "Désaxés" fut compliqué et rendu difficile par de nombreux facteurs, notamment les conditions climatiques du Nevada et le fait qu'Arthur Miller réécrivait le scénario tous les soirs après les journées de tournage. Réputé "maudit", ce film constitue pourtant l'apogée de la carrière de Marilyn Monroe, trop souvent cantonnée à des rôles de greluche.



"Poussière blonde" est un roman à la fois glamour et dépaysant, qui fait voyager dans le temps et l'espace. Les personnages principaux et secondaires sont bien croqués et, de mon point de vue, l'autrice a su capter et rendre compte de la complexité psychologique de Marilyn Monroe.



Un roman qui se laisse dévorer avec grand plaisir.





Challenge PLUMES FEMININES 2024

Challenge MULTI-DEFIS 2024
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Viva Varda !. Catalogue d'expo La Cinémathèque ..

Viva Varda, La Martinière, La cinémathèque française, sous la direction de Florence Tissot, avec la participation de Rosalie Varda

On peut se souvenir d’Agnès Varda (1928-2019), comme de cette petite femme souriante et dynamique avec cette coupe de cheveux bicolore assez reconnaissable, infatigable photographe, réalisatrice, toujours à la recherche de nouveauté. Personnellement, je ne sais plus trop quel moment je l’ai découverte : au moment de son film Les glaneurs et la glaneuse ? Lors de photos et vidéos montrés au passage Pommeraye pour l’un des premiers Voyage à Nantes ? Ou encore avant avec Jacquot de Nantes ? Ce que je sais en revanche, c’est qu’à peine découverte, j’ai voulu connaître ses réalisations, et j’ai vu Cléo de 5 à 7 qui m’a ravi, et d’autres qui s’ils ne m’ont pas tous embarqué m’ont posé question, m’ont montré des choses qu’on ne voit pas ailleurs. J’ai vu également le documentaire Viva Varda et, comme dans ce livre, j’ai appris plein de choses sur Agnès Varda.

Cet ouvrage est riche en documents, photos, en témoignages et en informations sur le travail de la photographe-réalisatrice-documentariste. Sur son tempérament fort qui lui a permis de s’imposer et d’imposer son point de vue, d’être une des rares à pouvoir filmer l’intérieur du mouvement des Black Panthers, sur son travail avec des anonymes et des gens très connus (Piccoli, Noiret, Deneuve, Mastroianni, De Niro…), sur sa poésie, son brin de folie décalé.

Il donne très envie de voir tout ce qu’elle a fait, souvent à l’avant-garde, en avance ou pour le moins décalé de son époque.
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