J’effleure doucement ses lèvres des miennes avant de m’en emparer sauvagement. Je plonge dans sa bouche dès qu’elle m’en autorise l’accès. Nos langues se caressent, s’enroulent, se taquinent. Je me délecte de sa saveur. Je m’en enivre. Cela fait des semaines que je rêve de cet instant. La réalité surpasse de loin mes fantasmes.
Élancée. Un corps magnifiquement féminin. Une peau couleur caramel bruni. Un visage aux traits fins et délicats. D’immenses yeux chocolat. Et une bouche… Hum… Un délice. Et que dire de ses jambes interminables ? Mais Marian n’est pas seulement belle. Elle a du chien, comme on dit. Il se dégage quelque chose de spécial d’elle.
Nos regards s’accrochent, se retiennent. Quelque chose de fort et de brûlant passe entre nous. Comme aimanté, mes yeux glissent vers ses lèvres. Elles sont pleines et d’un joli rouge cerise. Sont-elles aussi douces et sucrées qu’elles paraissent ? Je n’ai qu’une envie : celle d’y goûter pour vérifier.
Lorsqu’elle me prend entièrement dans sa bouche, le plaisir me cingle les reins. Mes muscles se tendent brutalement. Quand l’instant d’après, la pointe de sa langue caresse mes bourses, j’ai littéralement l’impression de me prendre une décharge de cinq cents volts.
Ce n’est pas du cynisme. C’est juste que je suis réaliste et que je déteste passer par quatre chemins pour dire ce que je pense.