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EAN : 9782350290096
159 pages
Edition du Compas (04/05/2009)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Cet ouvrage est une biographie romancée de " Sœur Sourire ", articulé autour de la métaphore d'un Saint Dominique " Rock'n'Roll ", aux cents visages et vengeur, qui poursuit l'héroïne afin de la précipiter dans le malheur. L'auteur ne trahit en rien le vécu de la religieuse, il dénonce la cupidité de ceux qui l'ont lâchement persécutée. Il aurait cependant été impossible de respecter scrupuleusement la chronologie de certains faits. Afin de protéger leur anonymat, l... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le livre commence et se termine par le suicide de Soeur Sourire avec son amie Annie. Nous sommes le samedi 30 mars 1985. Puis l'auteur nous emmène en septembre 1959, quand Soeur Sourire s'appelle Jeannine Deckers, fille de pâtissiers belges. Elle quitte ses parents pour vivre pleinement sa foi en devenant une soeur dominicaine, et passe son dernier dimanche avec eux. Elle n'a pas d'affinité avec ses parents. Sa mère est austère et rébarbative, jamais satisfaite, elle lui en veut de se faire religieuse, alors qu'elle pourrait l'aider au magasin. Mère et fille ne se comprennent pas. Son père, plus proche d'elle, est freiné par sa soumission à son épouse autoritaire.
Jeanine entre au couvent des soeurs dominicaines à Fichermont près de Waterloo. Elle en franchit le seuil avec sa valise et sa guitare. Car Jeannine est une artiste : elle dessine, peint et chante en s'accompagnant à la guitare. Ses consoeurs l'adorent, sa gaieté est communicative, elles apprécient ses chansons. Annie Pécher la remarque, elles se prennent d'amitié. Son noviciat terminé, Jeannine Deckers devient Soeur Luc-Gabriel.
Leur saint patron est Dominique. Lorsque Soeur Marie-Pierre, la surveillante, évoque leur saint patron, Dominique, Annie finit sa phrase par nique, nique. C'est ainsi qu'est née la chanson et la célébrité de Soeur Sourire.
Soeur Sourire ne profitera jamais de ses droits d'auteur, le couvent la persuade de les lui abandonner. le contrat prévoit de verser les royalties au couvent de Fichermont, Soeur Sourire n'en recevra pas un centime afin de respecter la règle de pauvreté.
Soeur Luc-Gabriel ne supporte pas les règles trop rigides du couvent. Elle veut vivre dans le monde, elle devient populaire et reçoit des tonnes de courrier que la Mère Supérieure lui interdit de lire. Celle-ci s'aperçoit aussi de l'amitié qui s'est créée entre elle et Annie, elle veut les séparer. La règle interdit des tête-à-tête avec une soeur, toute relation doit se passer en groupe.
Soeur Luc-Gabriel rompt ses voeux, signe un contrat qui indique que tous ses cachets seront versés à la congrégation et qu'elle ne poursuivra jamais en justice les religieuses. Elle redevient Jeannine Deckers et emménage à Bruxelles avec Annie Pécher. Jeannine veut se consacrer à la chanson et Annie rêve d'ouvrir une maison pour autistes. Mais elles sont poursuivies par la malchance. Elles ne pourront jamais avancer sur le chemin des missions qu'elles se sont fixées, il y aura toujours un malin (saint Dominique ?) qui se mettra en travers de leur route.
La vie de Soeur Sourire n'a été qu'une succession d'échecs. Après chaque échec elle a essayé de se relever, mais à chaque fois qu'elle se relevait une main malfaisante l'empêchait de sortir la tête de l'eau. Les rapaces la guettaient pour lui soutirer le maximum. Elle a manqué de vigilance, sa naïveté l'a perdue. Sa vie n'a été que tragédie, alors qu'elle était faite pour chanter, rire et distribuer le bien autour d'elle.
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De soeur Sourire, je ne connaissais que cette fameuse chanson, Dominique. Je ne savais rien de sa vie, de sa triste vie. Quel gâchis... Un livre bien écrit et qui me donne envie d'écouter cette femme autrement, de la ré-écouter avec un autre regard.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La vie ordinaire m'emmerde, c'est tout. Je ne suis qu'une bourgeoise, qui s'est fourvoyée. Au lieu de faire la révolution en entrant au couvent, il eut mieux valut que je reste laïque...
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La première des tolérances est celle que l'on exerce envers nous-même.
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Là où gisent les corps s'assemblent les vautours.
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