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EAN : 9782234080935
416 pages
Stock (27/02/2019)
3.51/5   117 notes
Résumé :
Nous sommes en 1938, et le bal tragique commence.
De Rome à Marseille, d’une alcôve l’autre, d’un palais l’autre, voici la fille de l’ambassadeur François Charles-Roux prête pour se marier, comme d’innombrables jeunes filles de son âge. Mais rien ne se passe comme prévu.
Arrachée à l’amour de son fiancé Camillo Caetani, dont le mariage ferait d’elle une duchesse et une princesse, mais qui sera tué sur le front albanais. Arrachée à la France de Vichy pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a des noms qui résonnent dans votre tête sans savoir vraiment qui se cachent derrière.
Pour moi, le patronyme d'Edmonde Charles-Roux était de ceux-là.
Tout fiérot d'amoindrir mes lacunes, je me lance dans cette lecture qui, je dois l'avouer m'a bien déçue.
D'abord par le trop court intervalle de vie proposé par l'auteure de 1938 à 1945 soit des 18 aux 25 ans d'Edmonde où sa jeunesse dorée dans une famille d'aristocrates la rend à mes yeux, hautaine, guindée et maniérée.
« Edmonde retrouva son père désemparé, comme l'aurait été tout homme de sa condition soudain privé de son valet de pied. Les circonstances obligeant à l'austérité ». Saleté de guerre !
Puis par l'ennui, lorsqu'elle croise continuellement du « beau monde » connu ou inconnu dans le style « Point de vue, Images du Monde ». Surfait et glacé.
On est encore loin de la femme prétendue libérée à laquelle je m'attendais, nous sommes davantage à proximité d'une pauvre petite fille riche qui vit la guerre entre le 7ème et le 16ème arrondissement de Paris entre tennis chic et thé mondain.
Bien sur son amour « Camillo » engagé dans les troupes fascistes italienne sera tué en Albanie. Évidemment sa soeur mariée à un proche du Duce sera emprisonnée dans un palais en décrépitude en Belgique sous le joug nazi. Inévitablement sa famille n'aura plus accès à son argent, à leurs émoluments, il restera tout de même l'entregent.
Je ne parviens pas à m'émouvoir. Trop de privilèges, trop de complaisances…
« Ces années de guerre l'avaient changée, l'expérience terrible de l'ambulance chirurgicale lourde, les drames, ces années oppressantes bousculaient l'ordre des possibles. le mariage lui apparaissait comme un lieu de confinement. »
Et voilà qu'apparait Roger, le fils Vilmorin, frère de Louise de Vilmorin, du beau linge. de la bonne graine, si je peux me permettre. Huhuhu.
Elle ne sera pas la femme d'un seul homme.
Ce roman aurait également pu s'appeler « Cyprienne » tant la vie de sa soeur est omniprésente et larmoyante. « Non, elle n'avait plus de ressources. Non, elle n'avait jamais exercé de métier. de quoi lui parlait-on ? Elle se retint de préciser qu'à défaut de savoir exécuter des ordres, elle était imbattable pour en donner. »

Afin d'édulcorer mes propos, je dois admettre que la participation active d'Edmonde dans les infirmeries militaires à la libération de Marseille par de Lattre de Tassigny force le respect ce qui d'ailleurs l'amènera à devenir sa secrétaire.
La France est libre. Sa vie de femme ne fait que débuter, Gaston Deferre alors avocat fait une apparition de quelques lignes, elle rencontre également Lee Miller photographe chez Vogue. Elle veut écrire…
Dommage, son destin demeurera pour moi un mystère.

« Palpitant », Télé Matin.
« Pas tant, tant pis » Tel est, chagrin.
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L'entrée dans le monde d'Edmonde Charles-roux, filles de diplomates, fiancée au fils d'une grande famille d'aristocrates italiens, ne se passe pas comme elle l'avait imaginé. Pendant que la vielle europe valse de réceptions en dîners mondains et que sa jeunesse dorée skie à Megève, l'Allemagne d'Hitler entre en guerre. Pour Edmonde, jeune fille brillante et pleine de vie c'est le début d'une période noire qui forgera ses convictions et la changera à jamais.

J'avoue avoir eu une petite réticence au début du livre, allant jusqu'à me demander si les pages mondaines du Figaro n'auraient pas suffit à combler ma curiosité...
Dans le milieu de la haute bourgeoisie, on s'allie, se marie et s'entraide en cercle fermé. de bals des débutantes en amitiés pas toujours très avouables (une soeur chez les chemises noires, un père à Vichy...) tout cet entregent finit par écoeurer un peu !
Et puis le portrait de cette femme que l'auteure admire visiblement beaucoup, m'a semblé manquer de nuances. Aucun être humain n'est tout blanc ou tout noir, cependant Edmonde semble faire exception : Héroïne de guerre, intelligente et courageuse, élégante, talentueuse... qui a survécu à tous les malheurs avec tellement de dignité !
J'étais sceptique... Mais c'était sans compter sur l'écriture envoûtante de Dominique de Saint Pern. Passé l'enfance et l'adolescence dans les palais de Prague et Rome, je me suis laissé happer par l'histoire de cette jeune fille aux illusions brisées par la guerre qui va peu à peu s'émanciper, s'affirmer, grandir. (A l'image de cette France occupée peut-être ?)
Et j'ai pris plaisir à découvrir un épisode de l'histoire d'un point de vue inédit pour moi : celui des ministres, ambassadeurs et autres hauts fonctionnaires d'état. Un milieu très codifié qu'Edmonde, née dedans, a su utiliser à dessein. de fille de bonne famille, insoupçonnable, elle devient agent des renseignements pour la résistance, infirmière de guerre dévouée, diplomate en zone ennemie si c'est pour sauver les siens de la déportation.
Un courage et une énergie qui force l'admiration !

Une plongée dans l'europe de l'aristocratie avec ses intrigues amoureuses, familiales et géopolitiques, doublé d'une plongée dans la France occupée, ses combattants de l'ombre et sa jeunesse qui refuse, que j'ai trouvé passionnantes.
Dommage que l'histoire finisse avec la fin de la guerre. Rien n'est dit de la carrière journalistique et littéraire de l'auteure de «Oublier Palerme » prix Goncourt 1966; Pourtant, en refermant ce livre, on a qu'une envie : en savoir plus sur cette femme indépendante et combattive, la lumineuse Edmonde Charles Roux.
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Dominique de Saint Pern aime les femmes fortes, aux destins romanesques et aux personnalités marquantes. Je m'étais régalée avec sa Baronne Blixen, biographie romancée et superbement enlevée de Karen Blixen, dont la vie, de toute façon était un roman. Rien d'étonnant à ce qu'elle se penche à présent sur le cas d'EdmondeCharles-Roux dont la silhouette altière et le regard perçant donnaient un aperçu du caractère et de la trempe.

Pour moi, Edmonde Charles-Roux c'est Oublier Palerme, prix Goncourt de l'année de ma naissance (ça pouvait même être le jour de ma naissance en fait, il faudra que je vérifie), roman lu il y a une quinzaine d'années, lors d'un voyage en Sicile. C'est un (beau) visage familier, lié à Marseille, à Gaston Defferre et à l'Académie Goncourt qu'elle présida durant de nombreuses années. Dans ce livre, l'auteure choisit de se focaliser sur la période qui selon elle a forgé définitivement la femme libre qu'est devenue Edmonde Charles-Roux, bien plus libre que son milieu ne l'y prédisposait malgré un caractère déjà bien trempé. 1938-1945. Années de guerre, années dramatiques, années d'apprentissage et d'émancipation.

En 1938, Edmonde a 18 ans et elle est amoureuse. Fille d'ambassadeur, polyglotte, elle partage sa résidence entre Rome où officie son père et Marseille où se trouve la Villa Serena, propriété familiale. Sa soeur, la belle Cyprienne épouse le Prince del Drago tout en entretenant une liaison avec le gendre de Mussolini. Lorsque la guerre jette la France et l'Italie dans deux camps opposés, la famille éclate. Camillo, le fiancé d'Edmonde est contraint de s'engager et trouvera la mort sur le front albanais. Cyprienne et Edmonde sont séparées. Engagée comme infirmière, Edmonde échappera de peu à un bombardement, juste avant l'armistice. François Charles-Roux rejoint d'abord le gouvernement de Vichy mais renonce lorsque Laval est imposé par Pétain et avec lui, une collaboration ignoble. En digne fille de son père, Edmonde apprend à s'entremettre, à négocier, à intercéder... Sans rien céder de son appétit de vivre.

Ce qui se dessine au fil de ce récit-roman, c'est le portrait d'un certain milieu qui a traversé la guerre avec une forme de fausse insouciance. Un milieu dans lequel on continue à donner des concerts, à jouer des pièces de théâtre, à trouver dans toutes les formes d'art un ultime refuge. Un milieu où l'on continue à donner des fêtes, à skier à Megève. Mais où l'on planque des familles juives dans la cabane du fond du jardin ; où l'on passe des messages à la Resistance. Où l'on utilise tout l'entregent d'années de fréquentations diplomatiques pour agir, même a minima. Et au centre, ce portrait de femme qui se libère et décide, après tout ce cirque qu'elle ne se laissera entraver par aucun lien, fut-il des plus doux.

Encore une fois, Dominique de Saint Pern mène son affaire tambour battant, au rythme d'une héroïne dont on ne peut s'empêcher d'admirer l'énergie. Qui choisira l'écriture, plutôt que le mariage. Et dont la vie, longue et riche prend sa source ici, dans ces années qui ont façonné la femme autant que l'écrivain. Avec un tel personnage, inutile d'en inventer d'autres. Sa vie est un captivant roman.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Comment une jeune fille de bonne famille parvient-elle à échapper à un destin tout tracé par sa lignée familiale et à conquérir une indépendance qui lui permettra de mener la vie qu'elle a choisie ?
Pour traiter ce thème, Dominique de Saint-Pern a voulu présenter la biographie romancée d'Edmonde Charles-Roux dont elle nous livre ici le premier volet en traitant la jeunesse de son sujet.
Edmonde Charles-Roux, c'était pour moi cette vieille dame digne qui présida de longues années durant l'Académie Goncourt après avoir fait ses preuves dans le journalisme et participé à la vie politique française en tant qu'épouse du maire de Marseille, Gaston Deferre.
Je découvre grâce à ce livre, illustré de photos de famille, une jeune fille à la beauté éblouissante, fille d'ambassadeur, évoluant dans le milieu aristocratique qui l'a vue naître avec grâce et audace, faisant chavirer des coeurs sur son passage et témoignant d'une liberté de moeurs et d'un appétit de vivre qui lui a permis de surmonter les épreuves.
Car Edmonde n'a pas toujours connu un bonheur serein, c'est le moins que l'on puisse dire. La seconde guerre mondiale lui a pris son fiancé bien aimé mort au front pour un régime qu'il aborhait, le régime de Vichy a contraint son père à renoncer à la brillante carrière diplomatique qui lui était promise pour préserver son honneur, le fascisme italien a mis en danger sa soeur chérie Cyprienne mariée à un fidèle de Mussolini ...et maîtresse du gendre de ce dernier...
A travers les anecdotes racontées d'une plume allègre qui fait de ce livre, un roman passionnant, on découvre tout un pan de la personnalité d'Edmonde qui, certes, allait skier à Megève en pleine guerre....mais en profitait pour renseigner la résistance, qui cultivait un côté "people" en allant de fête en fête... mais se montrait infirmière dévouée, plongeant les mains dans le cambouis de son ambulance qu'elle conduisait non loin du front, et aussi dans le sang des blessés qu'elle secourait avec dévouement, qui faisait usage de toute son influence et des réseaux familiaux....pour venir en aide à ses proches.
On sent l'admiration que lui porte l'auteur qui la présente comme une héroine moderne, une "indomptable Angélique" qui collectionne les hommes et se met en danger en suivant l'armée libératrice du Maréchal de Lattre de Tassigny qui libérait la France au fur et à mesure de son avancée..
Par contre, la discrétion est de mise sur la véritable intimité d'Edmonde . Comment a t'elle assumé la mort de celui qu'elle aimait, la perte du statut social de son père qui a contraint la famille à réduire drastiquement son train de vie, les oppositions idéologiques qui la séparèrent de sa soeur bien aimée, le manque d'empathie de sa mère qui ne parait vraiment pas lui avoir apporté de réconfort dans ces épreuves ?
Bien sûr le lecteur qui entre par le biais de la biolgraphie , dans la vie d'un personnage hors du commun , est avide d'en savoir toujours davantage et peut-être faut-il réserver une part de mystère en évitant de dévoiler trop crûment les blessures intimes.
Cette biographie constitue l'illustration éclatante de ce que signifiait pour la classe d'âge qui avait vingt ans au moment de la seconde guerre mondiale les notions de patriotisme, engagement, défense de la liberté. Une belle leçon à méditer aujourd'hui alors que viennent de se terminer les festivités du 75ème anniversaire du débarquement sur la côte normande. Tant de jeunes gens venus de l'autre bout du monde sont venus mourir sous le feu de l'ennemi pour leurs idéaux et leurs convictions ! Et même une belle dame qui aurait parfaitement pu se tenir à l'écart, s'est elle aussi engagée dans le combat ! Que dire d'autre que :Chapeau bas !

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Edmonde, intrépide, combattante, forte tête et passionnée.

Dominique de Saint Pern en fait une véritable héroïne de roman, de la petite fille née dans les salons luxueux de la diplomatie où son père Jean Charles-Roux entraîne sa famille au fil des affectations internationales, jusqu'aux engagements personnelles de la jeune femme .

Polyglotte, téméraire, amoureuse et volontaire, la jeune Edmonde va vivre la fin d'une époque dans les milieux aisés de la grande bourgeoisie, et subir au plus près les turbulences des années de guerre (infirmière-ambulancière, résistante, engagée dans les forces alliées de libération).

L'auteure en fait un portrait attachant et dynamique, sur décor en grisaille de la France de la seconde guerre mondiale. Une biographie romanesque qui n'a que le défaut d'être trop courte en s'arrêtant aux lendemains du conflit. Quand on sait le parcours d'Edmonde Charles-Roux, femme libérée, romancière, journaliste, épouse de ministre, présidente du Goncourt... il y a de quoi imaginer une suite...

Un très bon livre pour un beau portrait de femme dans son époque
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critiques presse (5)
Bibliobs
29 avril 2022
Dominique de Saint-Pern publie le deuxième volume de sa biographie d'Edmonde Charles-Roux, cette élégante effrontée dont la longue vie fut un savant et perpétuel oxymore.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaCroix
25 avril 2022
Dominique de Saint-Pern publie le second volet de sa biographie de la femme de lettres Edmonde Charles-Roux. Un livre chatoyant, délice de style, sur cette séductrice mondaine et influente.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeFigaro
18 avril 2022
Tâche impossible que celle de résumer Edmonde Charles-Roux. Dominique de Saint Pern n’occulte rien.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Bibliobs
18 mars 2019
A la fois portrait d'une femme hors du commun, qui refusa toujours d'écrire ses Mémoires [...], roman d'une « grande famille » [...], et chronique extravagante d'une époque que Louis Aragon, autre de ses amis, appelait « un temps déraisonnable », le livre de Dominique de Saint Pern, qui mêle tous les genres, est un chaudron magique.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Liberation
28 février 2019
Dominique de Saint Pern narre les années de formation de l’auteure, durant la Seconde Guerre mondiale, dans une biographie parfois trop scénarisée.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Louise de Vilmorin, femme du monde, femme de lettres. Lancée. Qui écrivait des romans, des pièces. Dont les poèmes inspiraient Poulenc. Femme d'esprit, aussi. Sa dédicace à Gaston Gallimard - Je méditerai, tu m'éditeras - , plongeait Edmonde Charles-Roux dans l'extase.
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Quand certains s’accommodaient de l'infamie des "étoiles jaunes" cousues aux revers, l'annonce "Collections de haute-couture" continuait à faire frémir les femmes du monde. La frivolité avançait masquée, sous couvert d'une théologie de la résistance à l'ennemi, ces dames fortunées permettant à l'industrie textile française de tourner encore.
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Je ne crois pas qu'il faille tout publier. Les écrivains ne sont pas comme des poules dont tous les œufs doivent être mangés à la coque le lendemain matin. Je crois qu'il faut attendre.
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Elle serait méditerranéenne. Peut-être l'était-elle déjà, et par tous les pores de sa peau ; désormais, elle le serait en conscience. Méditerranéenne, cela voulait dire vivre les yeux ouverts sur l'avenir, sur le grand large, prête à danser la ronde main dans la main avec d'autres exilés du soleil, d'autres grands blessés, pour leur communiquer sa force vitale et se laisser envahir par leur appétit de vivre.
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Ils étaient partis à la guerre remplis de vigueur, ils en revenaient sous-hommes, couverts de vermine, dépenaillés, efflanqués. À chaque descente de convoi, elle prenait en pleine face la réalité de la vie dans les stalags. Les vaincus débarquaient dans une curieuse atmosphère. La foule leur faisait fête, ils semblaient ne pas le voir, hésitants, égarés. Certains cherchaient dans la cohue une silhouette familière, une femme, une mère, un frère, et quand leur regard se posait enfin sur elle, le soulagement n’éclairait leur visage qu’un bref instant, avant de céder la place à une expression indéchiffrable.
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