Si nous voulons que l'amour de Dieu puisse pénétrer en profondeur dans notre âme, il faut que nous renoncions à tout ce qui peut s'opposer à l'espérance: le doute, la crainte, le désespoir, la prétention...En effet, croire que l'on est définitivement sauvé quoi que l'on fasse est une espérance présomptueuse et mensongère! De même, prétendre que la bonté infinie de Dieu sauvera tous les hommes à la fin du monde, y compris ceux qui ont refusé sciemment son amitié, est une autre affirmation erronée et présomptueuse. N'oublions pas que la miséricorde divine , qui est parfaitement juste et équitable envers tous, respecte toujours la liberté de l'homme, quels que soient ses choix.
Ces idéologies du progrès, qui véhiculent l'idée que la science et le développement économique vont conduire l'homme au bonheur et à l'épanouissement, font de moins en moins recette. De fait, dans nos pays industrialisés, l'augmentation croissantes des suicides, violences, dépressions et autres drames humains montre bien que le bonheur ne réside ni dans les richesses ni dans la jouissance des biens matériels. Lorsque l'homme veut-être lui-même l'artisan de sa propre félicité, lorsqu'il déifie la science et la raison, la foi et l'espérance chrétienne sont alors ramenées à une pieuse illusion, voire à une affabulation.
Non la foi n'est pas une connaissance abstraite et théorique de Dieu! Croire, c'est avant tout rencontrer Dieu, c'est établir avec lui une relation d'amour réciproque. Croire en Dieu ne se limite pas à croire en son existence, mais à lui faire confiance.
Ce n'est pas par la grandeur de nos actions que nous plaisons à Dieu, mais par l'amour avec lequel nous les faisons [...] C'est l'amour qui donne la valeur et la perfection à nos oeuvres.
Au début de mon ministère sacerdotal, on m'appelait fréquemment au chevet des mourants pour leur administrer le sacrement des malades et pour les assister spirituellement dans leur derniers instant de vie.
Actuellement, lorsqu'on fait appel à un prêtre, c'est pour fixer les modalités de la sépulture, après que le décès a été constaté par le médecin.