Anne qui travaille dans un magazine féminin doit faire un reportage sur la condition de la femme dans les cités HLM.
Elle se rend donc à Angevilliers , une banlieue triste et grise ou elle va commencer son enquête , mais les portes ne vont guère s'ouvrir ; dépitée elle va se rendre dans le café sordide du coin pour se réchauffer .. et c'est le début des ennuis qui vont commencer ...
Un petit loubard ,William , belle - gueule , va commencer à la draguer , et Anne qui ne voit rien venir va se laisser entrainer dans un terrain vague ou elle va finir sur un vieux matelas , molestée et violée par la bande à William ....
A son réveil , elle fonce direct au commissariat ou l'accueille l' inspecteur Barbot presque pire que les loubards et en manque de sexe ... Anne n'a d'autre choix que de se saisir d'un cran d'arrêt posé sur un bureau et de planter le sale flic ....
Pour Anne, sa belle vie est foutue , tous les ennuis du monde lui sont tombés dessus , il va lui falloir sortir si possible de cette galère et échapper à l'inspecteur Mallat qui va mener l'enquête .
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Comment un reportage qui semblait anodin va détruire la vie d'une belle femme à la vie aisée et tranquille .
C'est surtout la psychologie des personnages que l'on suit dans cette histoire dramatique .
Une femme violée qui à peur d'avouer ce qu'elle à subit , devenue criminelle , un mari qui pense que sa femme est une trainée et un inspecteur usé par le boulot de flic qui cherche la bonne solution .
Même si l'histoire semble parfois peu crédible , c'est vrai qu'en 85 , un viol était encore mal vu de tous .
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Comment tout cela va-t-il finir , commissaire ?demanda soudain l'avocat
Je n'en ai aucune idée ...Pendant quelques heures , j'ai été persuadé de la mort de votre femme - les taches de sang , au sous - sol ,et ce billet maculé :tout cela ne me disait rien qui vaille ...
Les deux policiers ne mirent que quelques secondes pour découvrir la porte de l'escalier donnant accès aux caves , masquée par un recoin du hall de l'immeuble et qu'ils n'avaient donc pu apercevoir en arrivant .
La cité baignait dans un demi - jour grisâtre qui annonçait la nuit . Comme l'avenue de la Liberté , l'avenue Jean - Jaurès était déserte , à croire que les habitants ne quittaient jamais leurs cubes de béton .
J'y viens , maître , Dehry est le chef , le meneur d'une bande de voyous habitant la cité Fleurie , un lotissement d'HLM d'Angevilliers .