La piste du sud

C'est la suite de “Nord”, deuxième et dernière incursion de Thierry Lassalle dans la science fiction. Je me suis dit en l'ouvrant, que nous allions découvrir le pays du sud, au delà de la zone interdite, mais ce n'est pas le cas. Retour vers la ville du Nord où quelques surprises nous y attendent. Les retournements de situations ont apporté du sel à ce récit, mais l'univers manichéen classique du premier tome m'a un peu manqué. En voulant complexifier son histoire, Thierry Lassalle ne l'enrichit pas pour autant. Sans être vraiment innovante, cela reste un lecture plaisante, bien rythmée, l'attractivité opère, ça se lit d'une traite, pas le temps de s'ennuyer. La fin laisse envisager une suite pour, cette fois-ci, découvrir vraiment le Sud, une suite qui ne viendra jamais, Thierry Lassalle s'orientant désormais vers le scénario de série TV.

Décidément la scoumoune me poursuit dans ma quête spéciale jamiK !
A peine ouvert il appert que "La piste du sud" est la suite géographiquement plus que logique de "Nord". A ma décharge le piège était moins aisément détectable que lors de ma dernière déconvenue du même genre.
Rien sur ou sous le titre ni sur la quatrième de couverture ne prévient le lecteur.

J'ai néanmoins pris la piste du sud en compagnie de Clark, un dur à cuire qui mène une geste messianique dans un environnement post-apo glacial et relativement convenu.

Pas De quoi se relever la nuit mais l'auteur maitrise son affaire et le rythme soutenu convient parfaitement à l'intrigue.
Quant à la langue, on n'est pas chez Proust mais Thierry Lassalle propose un texte stylistiquement plus abouti que ce que j'ai lu de Maurice Limat, pour rester chez Fleuve Noir Anticipation.

Lisible mais on barbotte en série B
Par acquis de conscience j'essaierai de lire "Nord" si l'occasion se présente.