A Chypre, où le même mode d'ornementation a été fort en faveur, c'est d'ordinaire au corps de la femme que le vase est comparé, et le goulot en est parfois modelé en tête féminine complète,encadrée des tresses de ses cheveux, parée de ses boucles d'oreilles et de ses colliers. C'est pareillement à la femme qu'ont songé surtout les potiers de Hissarlik, et, au-dessous du visage grossièrement ébauché et où le sexe n'est pas reconnaissable, ils ont souvent placé, à la partie supérieure de la convexité de la panse, deux petits cônes qui ne sont autre chose que les seins.