Seulement une ou deux semaines après avoir lu la casa de Bernarda Alba, j'ai dû me lancer dans cette nouvelle pièce de théâtre, et je dois dire que j'ai été assez décontenancée : on y retrouve des thèmes assez similaires, comme celui de l'espace, et pourtant ce ne sont pas vraiment des oeuvres comparables, de mon point de vue.
J'ai eu un peu moins de mal à entrer dans l'histoire, même si là aussi il y avait un nombre incroyable de personnages, desquels il fallait déduire leurs relations avec les autres pour comprendre qui ils étaient. Je n'ai pas grand chose à dire sur l'action. Contrairement à la casa de Bernarda Alba, j'ai ressenti dès la fin du premier acte de l'espoir pour cette nouvelle relation qui commençait, tout en sachant parfaitement que cette oeuvre serait banale si tout se finissait mal. Malgré tout, je trouve qu'il s'agit d'une oeuvre optimiste, bien qu'il me reste à l'étudier pour le vérifier.
Encore une fois, pas vraiment d'attachement envers les personnages, qui nous déçoivent si on attend quelque chose d'eux.
Antonio Buero Vallejo montre un cycle de la vie sans pitié, où les espoirs sont toujours battus... Pourtant, la fin donne un peu l'impression que cela peut changer.
En définitive, je ne sais pas trop que penser de cette oeuvre, il faut que je l'analyse réellement pour la comprendre, bien qu'elle ne m'emballe pas plus que ça.
Et le lire en espagnol ? le vocabulaire peut surprendre un peu au début, surtout qu'au tout premier acte, il concerne l'escalier... Au final si on a un peu de vocabulaire, on comprend assez bien ce qui se dit, surtout quand on déduit que la plupart des mots après "tu es... /c'est..." sont des insultes, affectueuses ou non !
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