Henri s'est fait opérer de la cataracte mais l'ophtalmologiste n'a pas jugé bon de lui préciser que l'oeil peut à nouveau s'opacifier ce qui nécessite une nouvelle intervention. Pourquoi ne pas l'avoir averti alors que c'est visiblement très fréquent ? Cette contrariété est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Henri décide de tout quitter pour aller vivre seul en quasi autarcie dans une cabane délabrée présente sur un terrain propriété de sa belle-famille. Cette cabane a appartenu à une lignée de charbonniers, la famille Juère. Les chapitres alternent entre l'histoire d'Henri, son adaptation à cette nouvelle vie et l'histoire des habitants qui l'ont précédé dans cette cabane. Au fil des pages, il est question de sorcellerie, de révolution, de prêtre réfractaire mais aussi d'adaptation à la vie en forêt, de chasse, d'animaux et d'arbres notamment d'un hêtre pourpre et d'un cerf qui sont centraux dans le récit. C'est ce que j'ai apprécié dans ce roman : l'alternance des chapitres entre les histoires du passé et l'histoire actuelle d'Henri. L'histoire d'Henri seule m'aurait sans doute lassée. Les choses se compliquent pour lui quand le corps d'une joggeuse est retrouvé non loin de sa cabane…
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