L'erreur est humaine, il ne reste pas un seul mais deux Gold Saints ( contrairement à ce que j'ai dit dans ma critique du précédent tome) à découvrir, et nous découvrons justement l'un d'eux et on ne peut pas dire que
Masami Kurumada manque d'imagination pour renouveler sa garde dorée. Derrière la maladie dont souffre ce saint se cache en réalité les soubresauts de ce qui pourra constituer la future armée du treizième saint. Car comme pour certains Gold Saint que nous avons déjà croisé, Kurumada s'efforce de les lier à Ulysse, de manière à ce qu'ils lui soient reconnaissant pour un acte passé. Ce fut le cas notamment pour Shion et Dohko.
Dans cette présentation des Gold Saints se dessine donc l'avenir des probables affrontements, des loyautés qui pourraient aller et venir, et bien évidemment des nombreux cas de conscience que l'auteur pourra explorer à loisir. Je regrette seulement qu'en y regardant de plus près, Kurumada ait sacrifié énormément de cohérence en orientant son récit autour de cela et surtout pour ça. La bataille finale ne se fera pas dans la maison du grand Pope
mais bien dans celle d'Ophiuchus.
Le dernier Saint apparaît également dans ce tome et là encore, Kurumada fait preuve d'imagination pour traiter son personnage. Lui aussi est atteint d'une maladie bizarre. Heureusement car l'apparence du Sagittaire sentait réellement la bêtise genre Goldie le lion monstrueux de Kaiser du Lion.
On pourra tout de même déduire que cette garde d'or de la précédente ère est constituée essentiellement de malades et d'éclopés, mais nous verrons cela dans le prochain tome.
J'apprécie au passage cet espèce d'effet miroir inversé, concernant Shiryu et Hyoga. En effet, dans l'arc sanctuaire, Hyoga affrontait le Scorpion, Shiryu le Capricorne, ici c'est l'inverse, sans doute, volontaire de la part de l'auteur pour éviter un doublon, et pour permettre à Shiryu de s'élever...
Mis à part les affrontements, rine de bien spécial dans ce tome, l'intrigue progressant très lentement, Kurumada n'en livre des éléments plus que parcimonieusement. C'est frustrant.