Associé à un nouveau dessinateur, Owen Brozman en l'occurence, l'auteur de
Go the F**k to Sleep,
Adam Mansbach reprend le même principe - utilisation des codes des livres pour enfants mais à destination des parents et adultes - pour traiter d'une autre frustration parentale.
C'est aux repas qu'il s'attaque dans You Have to F**king Eat.
Chaque parent a développé ses propres techniques pour faire manger ses enfants, y compris en reproduisant celles que ses parents lui faisaient subir enfant. Personnellement, je profitai de ce que mon aîné ne savait pas compter pour lui donner davantage de cuillères de courgettes, petits pois ou soupe que celles patiemment négociées. Ce stratagème n'a duré que le temps que mon ainé apprenne à compter - par la suite, il a fait en sorte que son cadet ne se fasse pas « arnaquer ». Puis, mon « médecin de famille », lors d'une de nos discussions, m'avait glissé qu'il ne faut pas forcer un enfant à finir son assiette au contraire de son verre d'eau.
Dans cette suite et ce compagnon de Go the Fuck to Sleep - la dernière phrase ici est «
Go the F**k to Sleep » -,
Adam Mansbach développe le même humour radical mais affectueux d'une certaine façon :
« The sunrise is golden and lovely,
The birds chirp and twitter and tweet,
You woke me and asked for some breakfast,
So why the fuck won't you eat ? »
ou
« The bunnies are munching on carrots,
The lambs nibble grasses and bleat.
I know you're too hungry to reason with but
You have to fucking eat. »
Comme You Have to F**king Eat utilise le même procédé que
Go the F**k to Sleep, ceux qui n'apprécieront pas celui-ci n'apprécieront pas celui-là également, et réciproquement. de même que pour son livre compagnon, des lectures par
Stephen Fry*,
Bryan Cranston, le Dr Chimie de Breaking Bads, ou d'autres célébrités ont été faites.
Pour finir, on est bien dans du « Parental Advisory. Explicit Content » - et même certains parents auront du mal.
* C'est ici pour celle de
Stephen Fry : https://www.youtube.com/watch?v=D0Vou9-Z0Is