AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 195 notes
5
6 avis
4
10 avis
3
10 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Grosse déception, heureusement rattrapée sur les 90 dernières pages sur 445 !! Non pas par la folie d'éco-anarchisme-terroriste mais par les répétitions de slogans, de grossièretés, de liste d'acronymes ou de sigles ! Peu d'humour donc moins de gloussement, peu de gloussement !

Les membres du Gang ont bien sûr un peu vieilli et je les ai trouvés un peu moins “consistants”. Les autres personnages ont dépassé le stade du ridicule et j'ai eu plus de mal à y croire.

Les paysages sont toujours aussi époustouflants et je comprends tout à fait et j'adhère à cette volonté de les préserver par n'importe quels moyens !

Et la grosse déception fut la réelle apparition du Gang dans les 90 dernières pages, où tout s'est précipité et terminé en apothéose.

J'ai fréquenté la diagonale sur pas mal de pages de litanies !

Challenge Jeux en Foli...ttérature 13
Challenge Mauvais Genre 2022
Pioche Polar Novembre 2022 : Sallyrose
Challenge TOTEM
Commenter  J’apprécie          340
On prend les mêmes et on recommence ? Oui et non, les ingrédients sont là mais le plat est gâché.
Cela ne tient pas aux épices : le ton est toujours aussi piquant, vif, narquois, rock'n'roll et enlevé avec cette apologie joyeuse et grinçante d'anarchie mâtinée d'éco-terrorisme révélant un auteur toujours au taquet de ses convictions et de sa répugnance profonde pour ses compatriotes.
Cela ne tient pas non plus aux décors, toujours aussi somptueux, faits de canyons sans fonds aux couleurs éblouissantes et à la faune riche et hostile, fiers et vieux comme le monde.
Et le problème ne vient pas non plus des personnages car ils sont tous là, très légèrement vieilis mais toujours aussi jubilatoirement vivants, bien qu'un poil moins crédibles dans leurs costumes de papier là où dans le roman original ils sortaient littéralement de la page : Bonnie et Doc désormais mariés, forment un couple si improbable qu'il en est parfait; Seldom Seen Smith traine toujours sa dégaine de mormon déjanté et surtout Hayduke, Georges Washington de son petit nom, n'a pas perdu un gramme ni de sa rage de détruire la civilisation en marche ni de sa vulgarité légendaire. Même le méchant de l'histoire, l'épouvantable évêque mormon Love, est remonté comme un coucou tout au long du roman.
Mais malgré tout cela il m'a manqué l'essentiel, ce qui faisait pour moi tout le sel du Gang d'avant ce Retour du gang : le gang lui-même ! Car à part une scène finale un peu too much et franchement téléphonée, jamais on ne voit ensemble cette bande improbable de pieds nickelés aussi efficaces dans l'action que mal assortis dans la vie, chacun étant introduit dans le récit de manière isolée à la faveur d'une construction narrative décousue voire poussive par moment,à tel point que je me suis même ennuyée.
La faute au temps qui a passé peut-être entre les deux romans ? C'est fini les seventies, on n'y croit plus m'a semblé dire l'auteur entre les lignes et à son corps défendant. Et Goliath a continué d'avancer...
Commenter  J’apprécie          222
Je n'y ai pas retrouvé la même saveur que dans "Le gang de la clef à molette" dont j'avais pris plaisir à faire durer la lecture alors que pour ce retour, au bout de 100 pages, j'ai accéléré pour arriver plus vite au bout. Beaucoup trop d'énumérations fastidieuses, de répétitions, de longueurs qui enlèvent au rythme qui faisait l'excellence du premier opus. Quelques très bons moments quand même avec nos héros, comme le bain de Bonnie et Hayduke, par exemple, mais Oral, Erika et même Love m'ont vraiment saoulé. Une finale superbe qui rachète un peu les longueurs du livre, mais il faut parvenir aux 50 dernières pages (sur 400) pour la savourer.
Commenter  J’apprécie          70
La suite. J'ai moins accroché peut-être parce que j'espérais les quatre héros du premier tome plus présents. Ou peut-être que je me suis lassée de ces grandes tirades loufoques contre le capitalisme destructeur de l'environnement, ou de ces descriptions de sabotage d'engins de chantier. Ça reste néanmoins une sacré saga pour réveiller les consciences à l'écologie !
Commenter  J’apprécie          40
La suite d'un premier livre enthousiasmant, le retour des mêmes personnages (un peu vieillis), et la traduction de Jacques Mailhos...Tout est en place pour un grand moment de lecture.
Eh bien non. C'est plutôt le gang de la mi-molette.
Rien ne prend, même si on concède quelques sourires. Il ne reste plus rien d'alerte de cette fable d'écolo-terrorisme paillard.
Le Gang a perdu son enthousiasme ou sa folie contagieuse.
Bonnie et Doc Sarvis vivent désormais en couple et n'ont plus vraiment la foi, Georges Hayduke a perdu toute mesure dans sa stature d'anarchiste vert, Seldom Smith fait semblant lui aussi.
Même l'hypocrite révérend Love, n'intéresse plus vraiment, lui qui après avoir ravagé sa femme en lui faisant les 11 enfants requis par son église, a hâte de défoncer la nature à coups d'excavatrice géante.

Les canyons sont toujours là, mais on a beau scruter leurs fonds, on ne voit plus grand chose, sinon le temps qui est passé et l'ennui qui serpente.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai découvert ce livre un peu par hasard, ou plutôt en prévision d'une rencontre avec Jacques MAILHOS, le traducteur du livre.
J'avais lu, et même récemment relu, le gang de la clé à mollette, dans sa version illustrée par Crumb. Pour moi, il s'agit d'un livre culte... et ce ne pouvait être qu'un one shot, d'où une curiosité certaine d'en découvrir la "suite".
Evidemment, retrouver Bonnie Abbzug, Doc Sarvis, Seldom Smith et George Hayduke est un plaisir. Dans ce volume, ils interagissent pourtant nettement moins, puisque seul George est resté un activiste, tandis que les trois autres ont repris une existence "rangée", Bonnie étant même devenue mère, ce qu'annonçait le dernier chapitre du premier volume.
Bien sûr, l'improbable équipe va se reconstituer pour une nouvelle action de sabotage...
Le Dr Love, toujours aussi pitoyable à la tête de sa section Recherches § Secours, se voit encore ridiculisé, incarnant la bêtise assurée des possédants et croyants aveugles en un progrès qui signe la mort d'espaces et d'espèces sauvages. Sa relation avec le minerai nucléaire est particulièrement drôle.
Les nouveaux venus, ce sont des militants écologistes non-violents rassemblés autour d'une belle plante norvégienne (les parents, ou grands-parents?, de nos actuels Extinction Rebellion???), qu'Edward ABBEY ne manque pas non plus de ridiculiser, tant ils sont caricaturaux.
On sourit et on rit donc beaucoup en lisant ces aventures, même si le ton m'est apparu plus désespéré : est-ce l'effet de l'âge ou l'auteur a-t-il constaté de tels dégâts qu'il ne croit plus à une issue positive des luttes menées ?
J'ai également été attentive à la traduction, et je dois dire que je tire mon chapeau à Jacques MAILHOS : jeux de mots improbables, blagues, accents, particularités du langage oral...
Un dernier clin d'oeil au vieux bonhomme tortue, qui ouvre et ferme le volume, affirmant la résistance du vivant!

Commenter  J’apprécie          30
Le retour du gang, c'est plutôt la tentative du leader de réformer le groupe pour arrêter la machine infernale dénommée GOLIATH. Véritable machine de guerre, de destruction, monstre d'acier à la voracité implacable et à jamais inassouvie. Son repas se compose de la nature, la liberté, tout ce qui vit à l'état sauvage. Rien de moins, afin de créer une belle route bien lisse, toute proprette pour que l'industrie puisse progresser, augmenter le profit, construire, CONSTRUIRE, toujours plus, rien n'est jamais assez.

Il n'en fallait pas moins pour récolter Hayduke, esprit libre et fervent défenseur des plaines américaines (tout en continuant à jeter ses canettes par-dessus l'épaule), terroriste parfois. Les meilleurs moments du livre sont par ailleurs ceux-là, où Heyduke déguisé en vieille femme de ménage noire jette un saut rempli d'urine sur une magnifique table de maître, dans un salon cossu, blindé de riches et ambitieux hommes/femmes d'affaires, avant de s'enfuir en ayant prit soin de kidnapper et saucissonné le PDG dans l'ascenseur. Son sabotage d'une usine est également une belle aventure désopilante.

Enlevez cela et j'ai trouvé l'histoire assez ennuyeuse … Beaucoup de balades, de discussions, de pensées intimes qui nous montrent l'évolution des personnages depuis le premier roman, mais qui ne m'ont pas apporté grand chose pour cette lecture. Il permet néanmoins de mettre un point final au gang, une ultime guérilla face à l'industrialisation, le progrès, Mgr Love.

Malgré tout, gros point fort du roman, l'écriture d'Abbey. Quel talent pour faire d'une banale phrase, une envolée littéraire splendide. Avec un esprit avisé et sarcastique voir caustique, il met à mal la société, ajouté de la sagesse et de l'esprit à un roman qui se veut un peu brute de décoffrage à l'instar de ses personnages. Les dialogues sont fameux, ce fut un réel plaisir de parcourir cette plume aiguisée.
Lien : https://cenquellesalle.wordp..
Commenter  J’apprécie          20
Il faut attendre 373 pages avant le retour du fameux « Gang à Molette » dans ce roman écologique qui aurait inspiré la création de l'organisation environnementale Earth First ! et qui n'a rien d'un polar. Humour et sarcasme sont au rendez-vous dans une suite déjantée de chapitres-saynètes impliquant les différents personnages de l'histoire. L,auteur nous en avertit en page liminaire : « Quiconque prendra ce livre au sérieux sera immédiatement abattu. Quiconque ne le prendra pas au sérieux sera enterré vivant par un bulldozer Mitsubishi ».

J'y ai trouvé un long récit plutôt décousu, sans suspense, truffé de longues descriptions et d'énumération quasi interminables qui m'ont ennuyé. Une histoire un peu fouillis par moment, à lire certainement au second degré considérant les propos racistes, homophobes, machos et misogynes échangés entre les différends acteur de ce vaudeville romanesque.

Tous les éléments de cette micro société de l'ouest des États-Unis composée de mâles rustres du désert, de l'Amérique profonde, passent à la moulinette. À commencer par ce crétin d'évêque mormon (monseigneur Love) pour qui le capitalisme et la croissance effrénée l'emportent sur tous les principes moraux et environnementaux. Même les éco-terroristes non violents sont décrits comme une bande de mal foutus désorganisés. Avec à leur tête une figure de proue scandinave d'un ridicule achevé.

Il faut probablement avoir lu le premier tome publié quatre ans plus tôt pour mieux apprécier ce dernier roman d'Edward Abbey, lui-même un activiste écologique radical dont la finale est à la fois prévisible et irréelle.

J'ai apprécié, entre autres, certaines idées énoncées le long du récit : « Il fut un temps où les hommes aiment les idées; aujourd'hui, ils se contentent de slogans »; les impacts positifs pour l'environnement des déplacements à bicyclette versus les véhicules motorisés; les moyens et les processus mis en oeuvre par les éco-guerriers pour atteindre leur but, la méthode proposée pour contrer la déforestation.

J'ai souri par moments, sans plus. Et, en toute honnêteté, je dois reconnaître la qualité d'écriture, un texte bien traduit de l'américain dans une langue française plutôt internationale. Particulièrement dans les dialogues très naturels.

Mes attentes étaient peut-être trop élevées.


Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
***
Psychologie des personnages :
****
Intérêt/Émotion ressentie :
**
Appréciation générale :
***

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
Commenter  J’apprécie          21
Un peu moins passionnant que le premier et avec quelques longueurs. Mais la fin vaut la lecture de ce tome.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai moins aimé que le tome 1. Moins abouti, moins attachant. Mais j'ai été heureux de retrouver les personnages. C'est le dernier livre de Abbey qui, très malade, n'aurait pas eu le temps et la force nécessaire de le corriger complètement.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (465) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}