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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suite à un accident de voiture mortel où sa mère trouvera la mort, Alysia ABBOTT nous raconte ce que furent son enfance, son adolescence et sa vie de jeune femme auprès d'un père homosexuel, qui mourra du sida.

A l'âge de deux ans, début des années 70, San Francisco, Alysia découvrira le monde gay. Elle devra se découper en deux : la vie avec son père gay et sa vie de collégienne et d'universitaire où elle s'efforcera d'être une fille comme les autres. Peu de ses camarades sauront que son père est gay.

Elle vivra dans un monde entouré d'intellectuels et de poésie, son père étant poète, mais aussi avec les nombreux petits amis de son père. Un grand amour et une grande affection uniront Alysia et son père.

Elle devra se construire sur cette différence. On ne peut pas dire qu'elle a eu une vie très facile, d'autant plus qu'elle devra mettre sa vie entre parenthèse pour accompagner son père jusqu'à son dernier souffle.

Merci à AnneNY pour cette très belle découverte. Très poignant et tendre.
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C'est doux et tendre. Une histoire racontée par une fille qui grandi auprès de son père homosexuel. Son enfance après la mort de sa mère dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que deux ans.

Et comme deux adultes-enfants dans une barque, pris dans la tempête de leurs émotions, ils tentent de rester à flot. Bousculées entre leurs incompréhensions et un amour indéfectible.

Une enfance chahutée dans le San Francisco de la drogue, des hippies, des gay et du regard des « autres ».

Et l'arrivée du SIDA.
Lien : http://noid.ch/fairyland/
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Entre enquête et souvenirs, Fairyland est un document émouvant qu'Alysia Abbott écrit sur son père. À l'âge de deux ans, Alysia perd sa mère dans un accident de voiture, et son père, Steve Abbott, veut en assumer seul la garde. Il rejoint rapidement San Francisco et la communauté homosexuelle où il se sent mieux accepté.
Alysia grandit au milieu des amis de son père, et elle décrit autant ses relations avec son père que les années 70 et 80 à San Francisco. Celui-ci écrit, de la poésie, des articles de journaux, des manifestes activistes concernant les droits des homosexuels. Mais survient le sida qui fait des ravages parmi son entourage, Steve tombe malade à son tour lorsque sa fille est ado.
Le point fort du livre est de donner la parole à Steve Abbott grâce à des passages de son journal que sa fille a retrouvé. Les souvenirs d'Alysia sont parfois en concordance, et parfois en opposition avec les paroles intimes de Steve.
L'auteure relate les faits, ne cherche pas à obtenir l'émotion par des effets d'écriture, et pourtant réussit à toucher le lecteur. Si je n'ai pas eu le coup de coeur que j'imaginais (voilà ce que c'est d'être trop imaginative !), j'ai toutefois aimé cette immersion dans un milieu et une époque que je connaissais peu, sauf par le film Harvey Milk, sur le conseiller municipal et activiste homosexuel de San Francisco. On remarque le travail d'Alysia pour faire remonter ses souvenirs, et rendre au mieux ses sentiments de petite fille, d'adolescente, puis de jeune femme. On partage les inquiétudes de son père concernant l'éducation d'un jeune enfant, ses choix qui ne sont pas toujours faciles, son angoisse par rapport à l'avenir. Ce très beau document mérite d'être connu.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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La douceur du souvenir finit pas prendre le pas sur la douleur de la perte.


Alysia Abbott écrit un récit autobiographique.Elle raconte sa vie, son enfance, son adolescence et sa vie de femme avec son père Steve Abbott,un poète homosexuel à la personnalité fantasque, à San Francisco, dans les années 70, elle n'a jamais connu sa mère décédée dans un accident de voiture alors que Alyssa n'était âgée que deux ans Pour écrire ce livre, elle s'est appuyé sur ses souvenirs personnels, des entretiens avec sa famille, des amis, des articles et des livres d'histoire et tout particulièrement sur les écrits (poèmes, journaux intimes,) laissés par son père et trouvés quatre mois avant sa mort, liée au sida ,.
Ce poète était en avance sur son temps, il a fait son coming out, en 1968 , ce qui lui a valu de perdre des amis. le comportement homosexuel était considéré comme un délit à cette époque. Peu importe, Il a toujours défendu la cause gay........
Alyssa rend un vibrant et émouvant hommage à son père. Leur proximité est affectueuse et indéfectible. Elle, gamine entourée, ­aimée, heureuse en dépit des difficultés ressenties, de plus en plus intensément en grandissant, à assumer l'homosexualité de son père, son mode de vie marginal. Lui, père célibataire et gay dont elle dresse un tendre portrait.

Ce texte est très agréable à lire. Il se lit d'une traite. Il s'y dégage plein d'amour, d'humour et de tendresse. On s'attache à Alysia qui nous entraîne sur les chemins de son enfance. Elle nous prend la main. On lui accorde toute notre confiance. Alors faîtes comme moi, plongez vous dans cette lecture .Le lecteur prendra plaisir à partager tous ces souvenirs, Par ailleurs, il goûtera à un délicieux vent de libertés culturelles, politiques et sexuelles des années 60 70 ,Cependant ce paysage féerique se voit noirci par l'arrivée du sida dans les années 80.

Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Comme un père envers sa fille adorée : totalement et sans condition !

- (citation de la page 286, une réflexion d'Alyssia sur son père et leur relation) :
Avec mon père, je ne ressentais nulle pression à devoir me comporter de telle ou telle manière. Je pouvais être banale, ennuyeuse, égoïste, irritable. Je n'ai jamais eu le sentiment qu'il existait quelque chose que j'aurais pu dire ou faire qui aurait mis en péril son affection. Ce père-ci est celui que j'ai toujours voulu.

- (citation de la page 342) :
« Je crois que je ne vais pas pouvoir faire ça, ai-je répété. Je ne suis pas prête. »
Alors il m'a répondu et ses paroles m'ont fait l'effet d'une gifle. « Moi, je n'étais pas prêt à m'occuper de toi quand ta mère est morte. Mais je l'ai fait. » Je n'avais aucune réponse à cela.

Le sous-titre de ce livre annonce qu'il s'agit de l'histoire d'un poète homosexuel et sa fille à San Francisco dans les années 1970. Ça n'est pas tout à fait exact :
- Ce récit ne se situe pas uniquement à San Francisco, mais aussi à New York, à Paris et même en Bretagne.
- Ce récit ne couvre pas seulement les années 1970, mais aussi les années 1980 et le début des années 1990 (jusqu'en 1992 en fait).

Un très beau récit mis en couleur par Alysia Abbott (maintenant âgée d'une quarantaine d'années), des personnages et des anecdotes intéressants, une belle histoire d'amour et de liberté.
Je recommande vivement ce livre.
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Fairyland est une histoire d'amour entre une fille et son père, Une histoire d'amour entre un père et d'autres hommes, Une histoire d'amour entre deux être et leur liberté...
C'est un livre autobiographique débordant de tendresse qui aborde de nombreux sujets tabous sans censure ni violence. Alysia y parle de sa jeunesse avec son papa homosexuel, puis de son adolescence avec son papa homosexuel et malade.
Ce livre doit faire bondir tous les opposants aux mariage, adoption etc pour les homosexuels. Mais peut-être devraient-ils lire ce livre pour s'ouvrir un peu plus à cette communauté qui a tellement d'amour à partager?
Certes, ce roman n'aborde pas que les joies. Les peines et les problèmes sont présents dans le quotidien de cette famille atypique. Mais lorsque l'on voit l'amour d'Alysia ainsi que sa force, on se dit qu'un père homosexuel est tout aussi capable que les autres d'éduquer un enfant.
C'est un livre fort qui j'espère ouvrira l'esprit encore très fermé de certains !
Quand on voit le drame d'Orlando, on se dit que ce livre devrait être lu par le plus grand nombre ...
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Récit autobiographique de l'enfance et l'adolescence de la fille du poète homosexuel Steve Abbot à San Francisco . Orpheline de mère à l'âge de deux ans, Alysia Abbott grandit dans une ambiance de bohème littéraire . Bien écrit, facile à lire, sans misérabilisme, on découvre autant le milieu poètique américain de l'intérieur que le vécu éducatif de l'auteure .
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Fairyland” de Alysia Abbott
Steve Abbott était le père d'Alysia qui n'a que deux ans lorsque sa mère meurt d'un accident de voiture. Il était également un poète, journaliste, essayiste et militant pour la cause homosexuelle dans le San Francisco hippie et bohème des années 70 jusqu'à sa mort en 1992.
Ce livre, en plus d'être une autobiographie, est un portrait éclairé de l'histoire de l'homosexualité et de l'engagement du milieu artistiques “gay” des années 70. C'est l'apparition du sida au début des années 80 et du désengagement du gouvernement vis-à-vis de cette communauté si gravement touchée.
Alysia s'est appuyé sur ses souvenirs personnels , des journaux et articles, des témoignages d'amis, et sur le journal intime et les livres de son père.
C'est son histoire d'amour avec son père.
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Lorsque son père Steve, devenu veuf depuis peu, s'installe à San Francisco en 1974, Alysia Abbott n'a que deux ans. Elle sera le témoin privilégié, tout au long de son enfance et de son adolescence, de l'évolution de la ville et de sa communauté gay, que Steve découvre avec enthousiasme et fougue. Peu de livres ont rendu compte avec autant de vitalité de ce que fut le San Francisco des années 1970, encore profondément marqué par le mouvement hippie et l'influence des écrivains beat. Dans ce décor effervescent, ce “royaume enchanté” domaine de tous les possibles, Alysia Abbott dresse le portrait de son père, poète bisexuel pour qui l'arrivée à San Francisco est une véritable renaissance, tout en évoquant les luttes de la communauté homosexuelle au long des décennies. Difficile de dire ce qui, dans Fairyland, est le plus émouvant, de l'évocation intime de l'amour absolu du père pour sa fille, ou du portrait collectif d'une communauté bientôt en proie à l'angoisse que crée l'épidémie de sida.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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Un superbe éloge de l'auteure à son père.
Il faut replacer ce livre à l'époque des beatniks, époque de grande liberté sexuelle et malheureusement à la venue du sida.
La mère de l'auteure se tue dans un accident de voiture et le père reste avec sa fille qu'il va élever le mieux possible, avec tout son amour et cela malgré les cahots de sa vie d'homosexuel qu'il est devenu à la mort de sa compagne.
La majorité du livre se passe à San Francisco, dans une ville où règne la drogue.
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