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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mycroft Holmes ou comment un auteur en mettant ce nom sur un livre tente de nous vendre une pseudo aventure inspirée de Sherlock Holmes.
Ce livre comme un autre publié dans cette collection "Moriarty - le chien des d'Uberville" de Kim Newman nous propose de découvrir un des personnages dans une aventure personnelle. Comme pour Kim Newman, c'est un échec cuisant.....


Le synopsis de l'intrigue laisse entendre une aventure où le mystère aura une part importante : la disparition d'enfants, la découverte de certains de leurs cadavres vidés de leur sang avec des empreintes de pieds inversés ont de quoi plaire au lecteur et donner envie de se jeter sur le livre. Eh bien, cet aspect des choses est juste un élément vendeur de la part de l'éditeur... le récit peine à se lancer et l'intrigue est insipide, voire traitée de manière simpliste avec une résolution tout aussi simpliste.

Parlons du personnage principal : Mycroft Holmes. C'est simple, hormis le nom et son lien de sang avec Sherlock Holmes, je n'ai pas reconnu le personnage de Conan Doyle... Dans l'oeuvre de Doyle, Mycroft est décrit comme un être très intelligent (voire plus que Sherlock) avec un esprit aiguisé, un flair sans pareil mais ... en ce qui concerne l'action, une indolence extrême. Dans ce livre, le personnage proposé est une version moderne de ce Mycroft où l'amour qu'il porte à une femme le rend aveugle à tout....


L'intrigue tarde à se mettre en place avec des séquences longues et sans grands éléments majeurs dignes d'être relatés. Pour résumer, la première partie du livre, nous avons droit à une poursuite à cheval sans grand intérêt.... puis une seconde partie où notre héros et son ami sont sur un bateau en direction de Trinidad.... et enfin, une ultime partie ou Mycroft se retrouve sur une île sur le point d'être tué. Tout cela, dans un style qui manque de dynamisme, de puissance et de suspens.
De plus, les auteurs laissent de côté un élément qui aurait pu vraiment apporter un vrai plus au récit et lui donner une once de mystère : les légendes, les croyances des habitants de Trinidad. Cet aspect des choses est malheureusement noyé dans le récit sans être réellement développé et utilisé pour le suspens.


Comme pour le livre de Kim Newman "Moriarty", nous avons juste ici un nom connu d'un personnage connu pour vendre un livre inconnu .... Et justement, cela donne au lecteur des attentes qu'ils ne verront pas. Les fans de Sherlock Holmes risquent d'être déçus... Les autres pourront éventuellement apprécier le récit qui n'est pas mauvais en soi.


Grosse déception littéraire en ce qui me concerne. Par contre, le livre est un bel objet comme sait le faire Bragelonne. La couverture donne envie, la tranche du livre est argentée.... dommage que le contenu ne soit pas du même acabit. C'est la deuxième fois que Bragelonne me déçoit avec ses livres (28 € en moyenne le livre ce qui n'est pas donné )... je doute de retenter l'aventure chez eux de si tôt.
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Pourtant prévenu par Souri7, la tentation de mettre la main (à prix réduit) sur un ouvrage habilement édité par Bragelonne, a été la plus forte... Force est de constater que les griefs formulées étaient légitimes.

Certes l'ouvrage est beau et agréable, mais il en faut bien plus pour faire un bon roman. Il est délicat de qualifier ce Mycroft Holmes d'ouvrage apocryphe. Sherlock nous gratifie de trois apparitions, deux au début et une dernière à la fin. Ces apparitions n'apportent pas grand-chose au récit et encore moins au Canon. Il ne s'agit pas non plus d'un pastiche. La présence (superfétatoire au demeurant) d'une certaine personnalité en fin d'ouvrage n'est pas suffisante pour qualifier ce roman d'uchronie. Les dernières phrases laissent entendre que ce roman a l'ambition d'être un préquel, ce qui est n'est pas non plus le cas. Les adeptes du grand détective trouveront ici et là quelques références à l'enfance des deux frères et à leurs parents ce qui constitue une bien maigre moisson.

La narration est omnisciente et n'apporte pas grand-chose à ce récit qui est conçu comme un thriller. le protagoniste n'est pas le Mycroft esquissé par Arthur Conan Doyle mais un jeune homme de vingt-trois ans épaulé par un ami-mentor, qui ressemble à une sorte d'avatar de Kareem Abdul-Jabbar. L'intrigue, même si elle offre du dépaysement et un huis-clos sur un navire se révèlera classique. Progressivement, l'investigation cédera la place à l'action qui devient omniprésente dans la dernière centaine de pages. Malgré cela, le dénouement se fera attendre, prolongés par de pseudos retournements de situation.

Les personnages (principaux ou secondaires) ne retiendront pas vraiment l'attention. Douglas et les Huan, semblent avoir été davantage travaillés que les autres personnages. Même Mycroft semble être décalé ici. Il ne correspond à peine (même dans les très grandes lignes) au Mycroft de L'interprète grec. C'en est à ce demander s'il n'y pas eu confusion avec Sherlock ou plus probablement avec un autre enquêteur. Oui sauf que le propos aurait été moins vendeur...

Le prétexte d'une évolution radicale suite aux événements ici relatés ne résiste pas à une analyse poussée. Sans être désagréables, les développements proposés sont prévisibles et convenus. Même si l'écriture reste dynamique et fluide, l'intérêt décroit jusqu'à la conclusion. La fluidité permet de rendre ce roman de près de 500 pages supportable. Cela est d'autant plus regrettable que le potentiel de l'intrigue est énorme mais hélas sacrifié. Les regrets sont nombreux et la piste surnaturelle évacuée sans même être traitée. le dépaysement n'offre lui non plus aucun intérêt, sinon celui d'ancrer l'intrigue dans un cadre colonial.

Prévisible, orienté vers l'action, sans lien véritable avec le Canon : Mycroft Holmes est une déception bien emballée, mais une déception tout de même. Il s'agit d'un roman certes facile à lire mais au prix d'une absence de complexité et de réel intérêt. Un regrettable exemple d'exploitation commerciale d'un personnage devenu populaire grâce à une certaine série…
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J'ai toujours un peu de méfiance vis-à-vis des auteurs qui réutilisent des héros créés par d'autres romanciers. Est-ce que ce n'est pas une solution de facilité, permettant de profiter de l'aura d'un autre écrivain pour se faire soi-même connaître ? J'ai bien peur que ce soit le cas en l'occurrence…
Ce livre aurait pu être un récit d'aventures dans les Caraïbes, ni meilleur ni moins bon que des centaines d'autres, avec de l'action, de l'exotisme, une dose de légendes indigènes et des méchants très méchants… le style d'écriture est agréable, le texte se lit sans ennui, l'action est toujours présente.
Mais pourquoi faire appel à Mycroft Holmes ? Dans l'oeuvre de Conan Doyle, le frère de Sherlock n'a rien d'un aventurier-justicier, c'est surtout un as du raisonnement et de la déduction. Ici, il produit, bien sûr, de temps en temps, des conclusions qui stupéfient tout son entourage, mais ce sont pour moi des péripéties inutiles dans la trame du roman. [Par exemple l'utilisation faite par les malfaiteurs d'un « pendentif funéraire »est vraiment bien compliquée et tellement peu vraisemblable ! ]
Le commentaire du New York Times figurant sur la quatrième de couverture : « Une réussite qui relève du pur génie. Abdul-Jabbar rivalise avec Conan Doyle lui-même. » est pour moi très trompeur.
En tant qu' « Holmesien irréductible et intransigeant », je reste convaincu qu'on ne doit pas essayer de reprendre la plume d'Arthur Conan Doyle. Kareem Abdul-Jabbar, pour exercer son talent de romancier, doit à l'avenir créer et utiliser ses propres personnages.
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C'est poussif tout ça.
Ce n'est pas steampunk du tout contrairement à ce que laissait supposer son appartenance à la collection "Cuivre", la touche de "fantastique" n'est là que quelques pages, la partie plus action est assez molle et la seule chose qui ressort du lot c'est la 1ère partie du roman où les 2 auteurs installent Mycroft en jouant sur les différences et ressemblances qu'il peut y avoir avec son jeune frère et en abordant la question de leurs parents.
Je me suis assez ennuyé
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Bon, déception pour moi, je n'arrive pas à me passionner pour cette histoire, je l'ai abandonné en cours de route(100 pages environ).

Il ne se passe pas grand chose et le personnage m'énerve un peu.

Bref, je passe mon tour, désolé....
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