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Critique de Bequelune
Ce livre qui se veut thriller spirituel, d'après sa 4e de couverture, n'est ni l'un ni l'autre. Difficilement portée par une écriture poussive, l'histoire est un mélange confus d'enquête policière et de théorie du complot dont le dénouement est devinable dès les premières chapitres. Pas grand chose à retenir de cet ouvrage, en somme.
En vacances en Bretagne sans avoir prévu de littérature, je me retrouve à devoir choisir dans la bibliothèque de la maison qui m'héberge. Voilà comment je tombe devant ce bouquin dont la 4e de couverture m'intrigue. Je me souviens avoir bien aimé les thrillers ésotériques façon Dan Brown ou Henri Loevenbruck, donc je me laisse tenter par cet ouvrage qui promet - si l'on en croit son résumé - suspens, aventure et spiritualité.
Echec, je ne trouverai rien de tout cela dans ce livre confus à bien de égards. Un mot sur l'écriture, d'abord, qui s'éloigne des standards habituels des thrillers. Ici il n'y a pas vraiment de cliffanger, ou d'écriture dense et rapide qui happe le lecteur pour qu'il y ait envie de lire la suite (en tout cas, ça n'a pas fonctionné sur moi). Au contraire le rythme est assez lent. le héros mène bien une sorte d'enquête au Japon, mais la mayonnaise ne prend pas, comme dirait l'autre.
Sur le fonds, j'ai deviné très vite la fin tant le livre manque de subtilité. Attention spoiler : en fait rien qu'à lire le titre, on pouvait deviner. le rapprochement japonais/juifs, et les prétendus points communs entre shintoïsme et judaïsme, ne sont d'ailleurs pas une invention de l'auteure. C'est même une vieille théorie qui (je crois) date de la colonisation et qui a plusieurs accents racistes (à l'époque, il était inenvisageable de concevoir que des Asiatiques aient pu inventer seul une civilisation aussi riche et complexe, on leur a donc greffé une origine occidentale via les "tribus perdues" de la Bible). On retrouve ces clichés ambigus quand l'auteure dit, en somme, que la richesse de la spiritualité japonaise n'est pas une invention propre mais la réminiscence des vieilles traditions juives. Au passage, je signale que ces théories sont obsolètes et abandonnées depuis longtemps.
Je sais bien que ce livre n'est qu'un roman et pas une thèse scientifique, mais d'autres auteurs arrivent bien à inventer à partir d'une 1ere base crédible. Ici Abécassis ne s'est pas beaucoup foulée pour être cru. A défaut du fonds, l'écriture aura pu sauver la mise, mais ni le rythme ni les personnages intéressants ne sont au rendez-vous.
Un livre que j'ai trouvé mauvais autant dans son fonds que dans son écriture. Il m'aura au moins fait passer le temps en vacances...
En vacances en Bretagne sans avoir prévu de littérature, je me retrouve à devoir choisir dans la bibliothèque de la maison qui m'héberge. Voilà comment je tombe devant ce bouquin dont la 4e de couverture m'intrigue. Je me souviens avoir bien aimé les thrillers ésotériques façon Dan Brown ou Henri Loevenbruck, donc je me laisse tenter par cet ouvrage qui promet - si l'on en croit son résumé - suspens, aventure et spiritualité.
Echec, je ne trouverai rien de tout cela dans ce livre confus à bien de égards. Un mot sur l'écriture, d'abord, qui s'éloigne des standards habituels des thrillers. Ici il n'y a pas vraiment de cliffanger, ou d'écriture dense et rapide qui happe le lecteur pour qu'il y ait envie de lire la suite (en tout cas, ça n'a pas fonctionné sur moi). Au contraire le rythme est assez lent. le héros mène bien une sorte d'enquête au Japon, mais la mayonnaise ne prend pas, comme dirait l'autre.
Sur le fonds, j'ai deviné très vite la fin tant le livre manque de subtilité. Attention spoiler : en fait rien qu'à lire le titre, on pouvait deviner. le rapprochement japonais/juifs, et les prétendus points communs entre shintoïsme et judaïsme, ne sont d'ailleurs pas une invention de l'auteure. C'est même une vieille théorie qui (je crois) date de la colonisation et qui a plusieurs accents racistes (à l'époque, il était inenvisageable de concevoir que des Asiatiques aient pu inventer seul une civilisation aussi riche et complexe, on leur a donc greffé une origine occidentale via les "tribus perdues" de la Bible). On retrouve ces clichés ambigus quand l'auteure dit, en somme, que la richesse de la spiritualité japonaise n'est pas une invention propre mais la réminiscence des vieilles traditions juives. Au passage, je signale que ces théories sont obsolètes et abandonnées depuis longtemps.
Je sais bien que ce livre n'est qu'un roman et pas une thèse scientifique, mais d'autres auteurs arrivent bien à inventer à partir d'une 1ere base crédible. Ici Abécassis ne s'est pas beaucoup foulée pour être cru. A défaut du fonds, l'écriture aura pu sauver la mise, mais ni le rythme ni les personnages intéressants ne sont au rendez-vous.
Un livre que j'ai trouvé mauvais autant dans son fonds que dans son écriture. Il m'aura au moins fait passer le temps en vacances...
