N’oubliez pas que la pudeur est un bouclier contre les yeux impurs. Quand les impurs auront disparu, la pudeur ne sera plus qu’une entrave et une souillure de l’esprit. N’oubliez pas non plus que la terre aime le contact de vos pieds, et que les vents rêvent de jouer avec votre chevelure.
(Page 143 )
Et quand vous plantez vos dents dans une pommes, que votre coeur lui dise : tes pépins vivront dans mon corps, les bourgeons de tes lendemains fleuriront dans mon coeur, ton parfum sera mon souffle, et ensemble, nous nous réjouirons en toutes saisons.
VOTRE VIE QUOTIDIENNE
EST VOTRE TEMPLE ET VOTRE RELIGION.
(P. 277)
VOUS ÊTES BONS
DE MULTIPLES MANIÈRES,
ET QUAND VOUS N'ÊTES PAS BONS, VOUS N'ÊTES PAS MAUVAIS POUR AUTANT.
VOUS ÊTES SEULEMENT iNDOLENTS ET PARESSEUX.
(P. 239)
DANS NOMBRE DE VOS PAROLES,
LA PENSÉE
EST À MOITIÉ
ASSASSINÉE,
CAR LA PENSÉE
EST UN OISEAU DE L'ESPACE,
QUI DANS LA CAGE DES MOTS
PEUT DÉPLOYER SES AILES, MAIS NE PEUT PAS VOLER.
(P. 222)
L’amitié n’a pas besoin de mots : les pensées, les désirs, les espoirs naissent et se partagent avec une joie muette.
(P. 215)
Votre ami est la réponse à vos besoins.
(P. 213)
SiL EST VRAiMENT SAGE, iL NE VOUS iNViTE PAS À ENTRER DANS LA MAISON
DE SA SAGESSE,
MAIS VOUS CONDUIT PLUTÔT JUSQU'AU SEUiL
DE VOTRE PROPRE ESPRIT.
(P207)
C'EST EN ECHANGEANT LES DONS DE LA TERRE QUE VOUS PARVIENDREZ À L'ABONDANCE ET À LA SATISFACTION DE VOS BESOINS.
CEPENDANT, SI L'ÉCHANGE N'EST PAS PLACÉ SOUS LE SIGNE DE L'AMOUR
ET DE LA JUSTiCE BIENVEiLLANTE,
iL MÈNERA CERTAiNS
À L'AVIDITÉ
ET LES AUTRES
À LA FAiM.
(P. 145)
Si vous cuisez le pain avec indifférence, vous cuisinez un pain amer qui ne rassasie qu’à moitié la faim de l’homme. Et si vous foulez le raisin avec répugnance, votre répugnance distille un poison dans le vin. Et si vous chantez comme les anges, mais sans aimer chanter, vous rendez l’oreille des hommes sourdes aux voix du jour et aux voix de la nuit.
(117)