D'une misogynie infernale. Jamais tempérée par le narrateur qui prend même partie. J'ai persévéré en pensant que l'avènement du colonialisme, provoquant l'effondrement du tissu social, renverserait la situation: que les femmes prendront part au combat donnant ainsi une nouvelle dimension au féminin. Au lieu de quoi, l'arrivée du colonialisme constitue à peine 20% du livre. Tout se précipite ensuite, là où, le début du roman est très accessoire. Les personnages sont creux et ne sont qu'un pretexte pour exposer l'enchaînement historique. L'auteur présente l'impérialisme comme le triomphe de l'homme blanc sur l'homme noir, c'est une affaire de virilité plus que d'autonomie. le clan soumit est en fait à l'image de "la femme".
J'ai ouvert ce livre en pensant découvrir le roman de l'anti-colonialisme; c'est avant tout celui de la phallocratie.
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