Je n'avais pas gardé un souvenir impérissable de ce livre, et sa relecture m'a confirmé l'intérêt moyen porté à cet ouvrage. Il est présenté comme un roman, mais est en fait composé comme un journal rédigé par
Oscar Wilde les derniers mois de sa vie, à Paris.
Il ne le rédige pas comme un journal du quotidien, mais comme un moyen de revenir en arrière, de reparcourir sa vie.
Selon les passages, nous revivons des bribes de son enfance, de sa jeunesse, son mariage avec Constance, la découverte de ses penchants pour des amours masculines, ses écrits.
Nous le voyons désabusé, désenchantés, passer de l'oeuvre d'art contemporaine (tel qu'il se voyait), à la misère à Paris, demandant de l'argent aux rares amis qui lui restent. Nous percevons sa déchéance littéraire à travers le comportement des artistes contemporains.
La lecture est pesante, et je ne retrouve pas la marque d'un
Oscar Wilde sous la plume de peter Ackroyd.