Cette fois, ce n'est pas un guerrier à proprement parler que l'on suit ici. Il s'agit d'Andreas Reichen, vampire Allemand de la Lignée. Acquis à la cause de l'ordre depuis plusieurs tomes, ce dernier a souvent prouvé sa loyauté envers nos guerriers. Malheureusement pour lui, rien n'est simple et il n'a pas été épargné à la fin du précédent opus, assoiffé de vengeance et consumé par un don qu'il ne maîtrise pas et qui le détruit peu à peu : la "pyrokinésie". Sa quête funeste va le remettre sur la route
De Claire, qui n'est autre que la femme qu'il a tant aimé 30 ans plus tôt, mais aussi la compagne de sang de son pire ennemi.
C'est dans un climat tendu que débute et se déroule "Les cendres de minuit". La vengeance tient un rôle important ici, je dirai même qu'elle est presque un personnage à part entière. L'intrigue se renforce et l'on se demande comment l'ordre va être en mesure d' arrêter cette guerre contre Dragos. Les femmes prennent enfin des rôles plus importants au sein de l'ordre, à l'image de Renata qui patrouille avec les hommes. Mais pas seulement, certaines des compagnes de sang partiront en mission afin d'aider l'ordre dans son combat. Non que je sois féministe, je trouve toutefois que cette mise en avant est très sympathique.
Le couple Claire/Andreas ne m'a pas transportée plus que cela, non que la romance ne soit pas agréable. Je pense en fait que je n'ai pas plus adhéré que cela au personnage
De Claire. A contrario, Andreas, lui, m'a beaucoup touchée, il est torturé et oscille entre la raison et la folie tout au long du tome. Les émotions contradictoires de ce dernier m'ont amenée à me poser beaucoup de questions sur l'issu de l'opus, et c'est tant mieux !
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