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Citations sur L'Armée d'Edward (17)

Fabuleux ( mais ça ne fait pas les 250 caractères requis par babelio pour un commentaire !). J'ai grandement remercié celle qui m'a recommandé cette lecture et été remercié par ceux à qui je l'ai conseillée. Que dire de plus : cela réclame une suite et demande à être scénarisé pour ce qui sera, à n'en pas douter, un film montant vite au box office.
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Une sorte de remake de l'émission "Big Brother" mais avec un casting inimaginable. A quoi jouent les ravisseurs ? Quel est le but de cette surmédiatisation ?
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Quelques minutes après avoir disparu sous la surface, le Nedland s’est stabilisé par 50 mètres de fond, et commence sa route vers le sud. Chaque membre de l’équipage est à son poste. Deux d’entre eux se relaient pour la navigation et l’intendance du bord : l’oxygénation ainsi que la nourriture. Un troisième se charge des machines. Les deux autres, dont l’un est médecin, s’assurent de la bonne santé et de la sécurité de leur invité.
Car la nacelle n’est pas vide. Elle est maintenant amarrée au plancher du sous-marin. Son couvercle a été enlevé pour permettre à son occupant de voir ce qui se passe autour. Mais il ne voit rien pour l’instant : le sénateur Carlos Pereira de Almedia est encore endormi.
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Même moment, quelque part dans le monde.
La salle de contrôle baigne dans une lumière douce pour que les différents écrans accrochés aux murs soient bien visibles de tous, même s’ils sont pour la plupart concentrés sur les moniteurs de leurs propres ordinateurs. Sarah passe d’un coéquipier à l’autre pour voir comment ça va, poser une question, vérifier un point. La tension est forte. Les discussions se font à voix basse. Après toutes ces années à travailler ensemble sur ce projet, il n’est pas question de faire un faux pas, de laisser passer une erreur, même une inattention. La jeune femme sait la confiance que lui accorde le chef de l’opération. Elle en sent aussi le poids. Depuis le temps qu’elle connaît Omen… Depuis le temps qu’elle l’accompagne dans ce projet fou… En y pensant, elle sourit devant l’ambition et l’audace incroyables qu’il a fallu pour penser cette opération, puis la mettre en place. Elle regarde à nouveau les écrans de contrôle et l’équipe au travail, et pense : « Ça va marcher, ça va marcher… »
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Donc, se dit-il, il y a un « problème POTUS » ? Il sourit. Il connaît bien POTUS et voit la phrase comme un pléonasme. POTUS est, par nature, un problème. Ce type est incontrôlable. Il sourit encore, mais remarque que son chef de sécurité vient vers lui rapidement. Ce dernier se penche à son oreille et lui dit :
- On doit aller d’urgence à la Maison Blanche, monsieur. Maintenant. Maintenant !
Tout en disant cela, il lui attrape le bras et se tourne vers la directrice de l’école qui, interloquée, a cessé de parler :
- Désolé, madame, il y a une urgence. Le vice- président doit retourner le plus vite possible à la Maison Blanche…
Avant même que sa phrase soit terminée, deux autres hommes du Secret Service viennent encadrer John Hamlin, et c’est presque en courant que le groupe prend la direction de la sortie, puis s’engouffre dans la voiture blindée officielle qui attend à l’entrée de l’école. John Hamlin a juste le temps de jeter un œil à ses équipes de sécurité et de se rendre compte qu’on ne plaisante pas : tous tiennent en main un pistolet-mitrailleur FN P90 et regardent dans toutes les directions, comme si une menace approchait.
À peine la porte de la voiture fermée, le convoi s’engage à grande vitesse dans la circulation, direction Pennsylvania Avenue.
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11h35, heure de New York, quelque part dans le monde.
Dans la salle de contrôle, le chef des opérations est confortablement installé dans un imposant fauteuil pivotant dont l’axe est rivé au sol, du genre de ceux utilisés par les commandants de navires de guerre. Au-dessus de son ordinateur portable, posé sur une tablette intégrée dans le siège, il observe un petit groupe de moniteurs indiquant le degré de préparation d’une série d’étapes importantes. L’un après l’autre, il voit des « OK » s’afficher.
Trappe et tunnel : OK - Terminé
Récupération 1 : OK - Terminé
Récupération 2 : OK - Terminé
Transit 1 : En cours
Sur un autre écran, une image captée par une caméra infrarouge lui montre un homme, endormi. Mick Faeker. Omen ne ressent aucune émotion en regardant le politicien le plus puissant du monde sanglé sur un lit étroit. Il attendait cette image, il l’a. C’est tout. Travail accompli. Il se tourne vers la jeune métisse assise contre le mur, son ordinateur sur les genoux :
- Sarah, où en sont les recherches ?
- Nulle part pour l’instant. Ils sont en train de creuser le terrain de golf, mais on a le temps. Ils vont mettre un sacré moment avant d’identifier le point d’arrivée du tunnel, qu’on a fait s’effondrer sur toute sa longueur. Ils ont bouclé la zone, mais on s’en fiche, on n’est pas dedans, toute l’équipe est loin.
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11h00, Jupiter International Golf Course, Floride.
Il y a d’abord le bruit du bois contre la balle. Un bois de parcours de 311 grammes de chez Honma, une marque japonaise très exclusive – la préférée du président Faeker, qui n’aime le made in USA que quand il n’y a pas mieux, ou plus chic, ailleurs. Presque au même moment, une explosion retentit à l’entrée du golf, attirant le regard des équipes de surveillance comme celui des joueurs du trou numéro un. Et, une fraction de seconde plus tard, Faeker disparaît, avalé par le sol qui s’ouvre sous ses pieds. Une trappe. Parfaitement dissimulée sous le point de départ du trou numéro un, elle a mis moins de deux secondes à s’ouvrir puis à se refermer après avoir avalé sa cible. Leur attention focalisée sur l’explosion, la plupart des hommes du Secret Service n’ont rien vu. Rien. Si ce n’est que, quand ils se retournent, le président n’est plus là. Une poignée de secondes plus tôt, il s’apprêtait à taper la balle, et il n’est plus là. Disparu.
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10h41, Miami Beach, Floride.
Entre la décision du président américain de laisser les groupes pétroliers faire ce qu’ils veulent, la reprise des extractions de gaz de schiste, l’autorisation de la chasse dans les parcs nationaux, la baisse des normes antipollution pour les voitures (sans que les États puissent exiger des plafonds plus stricts), l’abrogation de la réglementation sur les fuites de méthane, le détricotage de la loi protégeant les espèces menacées et, évidemment, la nomination à la tête de l’agence de protection de l’environnement d’un anti-écolo notoire, ancien avocat de sociétés pétrolières et minières, la liste des sujets de frustration s’allonge quotidiennement. À croire que Mick Faeker agite délibérément tous les chiffons rouges environnementaux.
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Il était riche, mais creux. Un été, il est tombé sur un livre de Bill McKibben, avant de découvrir Henry David Thoreau. Puis d’autres encore. Alors, il a démissionné et commencé un blog vidéo : le Green Patriot.
Cinq ans plus tard, avec plus de 7 millions d’abonnés, il a le sentiment de servir à quelque chose. Relayées sur les réseaux sociaux, enrichies par des vidéos, ses publications touchent encore davantage de monde à travers la planète. L’incroyable conjonction de YouTube et de la force de la langue anglaise. Alors le financier repenti, devenu écolo, parle fort, n’hésite pas à provoquer pour faire réagir, pour « inspirer », comme dirait son copain Rob Greenfield. Pour faire en sorte que d’autres, partout, aient envie de prendre le relais, là où ils sont. Pour que les voix en faveur de l’environnement se multiplient, qu’elles aient un véritable écho, qu’elles résonnent, et qu’elles finissent par être si fortes qu’il sera impossible aux pouvoirs politiques et économiques non seulement de ne pas les entendre, mais aussi de ne pas les écouter.
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Les uns après les autres, ils confirment que tout est prêt. Ils savent que le moment est historique. Après quatre ans de préparation dans le plus grand secret, et plusieurs milliards de dollars dépensés, ils vont passer de simples conspirateurs à véritables hors-la-loi. Pour la plus grande opération criminelle de l’histoire.
- OK, dit alors Omen, on y va. Sarah, donne le « go ». Let’s rock’n’roll…
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