Le marchand de passés

Félix Ventura est bouquiniste à Luanda (Angola), mais il est surtout connu pour son métier de « créateur de passés », qu'il vend à des clients désireux de transmettre à leurs héritiers une généalogie flatteuse et honorable. Hommes politiques ou d'affaires, anciens militaires ou révolutionnaires, nombreux sont ceux qui ont eu recours à ses services et lui ont ainsi permis de vivre confortablement et paisiblement.
Mais un jour, un mystérieux étranger lui demande de lui construire une biographie angolaise. Ventura, réticent, s'exécute néanmoins, Mal lui en a pris : pour une fois, le passé qu'il a créé se réveille, surgit dans le présent et bouleverse celui-ci, au grand dam des protagonistes.
Curieux roman que voilà, où le narrateur est un gecko qui vit dans la maison de Ventura, et dont on apprend qu'il était un homme dans une vie antérieure . En plus de nous relater les événements, le gecko nous livre le récit de ses rêves et les souvenirs de cette vie humaine.
Entre rêve et réalité, cette fable teintée de fantastique interroge sur la mémoire et la façon dont elle (re)construit le passé, plus ou moins fidèlement, plus ou moins consciemment, et sur les conséquences de cette démarche sur le présent et le futur.
Ce texte poétique m'a offert ce paradoxe qu'il a beaucoup de charme et est agréable à lire, mais qu'il est en même temps difficile à cerner : je n'ai pas trop compris où voulait en venir l'auteur, faute peut-être de ne pas suffisamment connaître le contexte angolais. Pour avoir déjà lu d'autres romans d'Agualusa, je suppose qu'il a voulu une nouvelle fois dénoncer les dérives de la politique de son pays, qui n'a toujours pas digéré son tumultueux passé post-colonial, fait de dictature et de guerre civile.
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Court roman empreint d'onirisme.

Un gecko raconte, à moins que cela ne soit la réincarnation rêvée d'un ami du protagoniste, l'histoire d'un marchand de passés, qui réinvente à Luanda en Angola les passés de personnes qui veulent oublier ce qu'elles ont fait et vécu.

Un peu trop à la limite du fantastique ou de l'irréel pour moi. Je n'ai pas accroché à l'histoire. Ceci ne retire rien à la poésie omniprésente d'un auteur dont j'ai apprécié les images qu'il offrait à son lecteur.

Un bouquiniste vend des passés aux personnes en mal de légitimité, c'est cette idée que développe José Eduardo Agualusa dans son livre.
Le récit se passe exclusivement dans la maison de Félix, le héro et le narrateur n'est autre que son gecko… Idée plutôt surprenante, mais on se prend au jeu et on découvre le balais de certains clients qui défilent jusqu'à un improbable dénouement qui reliera certains et qui fera resurgir le passé que l'on pensait enfoui. Une histoire entremêlée de rêves où les personnages prolongent leurs interactions…
Réflexion intéressante sur la passé : peut-on s'inventer un passé et finir par y croire soi-même ?
Vite lu, mais un bon moment de lecture !

Je suis passée complètement à côté de cette histoire, sans vraiment en comprendre le sens et le but ... les mots sont beaux et l écriture douce mais je n ai pas accroché, à part sur la toute fin quand avance enfin le récit ...
Félix a un métier particulier : il est marchand de passés. Des hommes riches viennent le voir et il leur invente un passé glorieux, des ancêtres avec de belles actions pour rendre fier leurs descendants . Un jour , un homme se présente et veut tout changer lui aussi : il s appelera José et va tout faire pour intégrer son faux passé.
En toile de fond , nous avons un gecko, une réincarnation qui raconte son récit et ce qu il voit chez Félix.

J'ai du mal à savoir quoi penser de ce roman. Il était bien écrit mais assez confus. du mal à trouver mon chemin, entre ces histoires/réflexions/pensées/contes. Il y avait un peu de tout ça, et plus encore mais du coup j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce pot pourri entre les genres.
En bref, pas désagréable, mais un avis mitigé.

Ce roman est tout à fait étrange…
Le personnage principal est Felix Ventura, un angolais albinos bouquiniste dont la singularité est d'inventer des passés et une généalogie illustre à de nouveaux riches. le plus étrange, et original il faut dire, se situe du côté du narrateur, qui n'est autre qu'un gecko, gecko qui dans une vie passée fut un homme….
L'intrigue du livre est difficile à définir : elle se situe autour de cet homme, venu un jour voir Félix Ventura, à la recherche d'une bonne généalogie bien angolaise. Il va devenir sous la plume de Felix « José Buchman », et, petit à petit, l'auteur va nous dévoiler ce que cache ce mystérieux personnage.
Mais ce fil conducteur est un prétexte pour l‘auteur pour philosopher, nous faire découvrir un petit peu l'Angola de l'après-guerre, nous faire traverser la planète de Lisbonne à Rio de Janeiro en passant par le Pakistan, nous parler, très poétiquement, de relations amoureuses naissantes, de désir, de rêves, nous parler également beaucoup de photos et de lumière, et même un petit peu d'arcs-en-ciel et de nuages.
Un roman donc très étrange, poétique, qui m'a plutôt plu même si il ne m'a pas complétement emportée. A découvrir

J'ai un avis mitigé sur ce roman. L'intrigue est chouette mais la mise en forme me laisse un peu dubitative... J'ai eu un peu de mal à me faire à cette façon de relater l'histoire. le narrateur est un gecko (un gros lézard) qui vit avec un monsieur très solitaire. On passe du rêve à la réalité avec ce lézard et parfois je me suis perdue. Ce n'est pas un livre désagréable, loin de là, mais je ne suis pas fan de cette façon d'écrire.
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