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Citations sur Enclave, tome 2 : Salvation (49)

Avec Bandit, on traversa la ville le plus discrètement possible pour ne pas faire aboyer les chiens. Ici, les gens avaient des animaux qui leur servaient de compagnons, et pas seulement de nourriture. Un soir, pendant le repas, j'avais demandé à Mme Oaks quand elle comptait cuisiner la créature qui dormait dans le panier au milieu de la cuisine. Elle avait manqué de s'étouffer. Depuis, elle mettait de la distance entre son animal et moi, craignant que je ne le transforme en ragoût. Décidément, j'avais encore beaucoup à appendre !
- Je les sens, murmura Bandit.
Je levai la tête er reniflai l'air porté par le vent. Il avait raison. Quiconque avait déjà croisé des Monstres - ou des Mutants, comme ils les appelaient Au-Dessus - n'oubliait pas leur odeur de viande décomposée. D'après ce qui se racontait, ces créatures descendaient des humains. Suite à une catastrophe, certaines personnes étaient tombées malades. Beaucoup d'entre elles en étaient mortes... tandis que d'autres s'étaient transformées. Edmund disait que les morts avaient eu de la chance, mais Mme Oaks faisait toujours taire son mari lorsqu'il parlait de ce genre de choses. Elle cherchait sans cesse à me protéger. La façon dont elle me couvait me faisait bien rire : J'avais affronté bien plus de Monstres que la plupart des gardes de la ville !
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En retournant auprès de Del, je sentis dans mon dos le regard insistant de Bandit. Cette nuit-là, je rêvai d’un garçon aux yeux de loups. Un garçon prêt à me dévorer tout entière.
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J'en conclus qu'il était dangereux d'aimer. Cela ne pouvait mener qu'à la souffrance. Mais je savais aussi qu'une vie sans amour ne valait pas la peine.
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- Le simple fait de t'imaginer avec quelqu'un d'autre me rend malade.
- C'est parce que je suis à toi, murmura-t-il avec tendresse. Et que tu es à moi.
Cette fois-ci, je ne le contredis pas. Je comprenais enfin ce qu'il voulait dire par là. Le lien qui nous unissait ne laissait de place à personne d'autre. C'était un engagement exclusif. Nous avions le droit d'avoir des amis, mais pas d'embrasser d'autres personnes.
Je me rapprochai un peu plus. J'adorais être allongée face à lui. Cela me permettait d'observer son visage. Il faisait frais, mais nos corps généraient assez de chaleur pour que l'on se sente bien. Il était sûrement temps de rentrer à la maison, mais je n'en avais pas du tout envie.
- J'aimerais que cette nuit soit sans fin, murmurai-je.
- Moi aussi...
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- Ne me demande pas de t’abandonner, colombe. Demande-moi tout, sauf ça.
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[Elle] m'offrit alors le sourire le plus hypocrite et le plus cruel de l'Histoire.
- Tu ne voudrais pas nous voir mourir, n'est-ce pas, ma petite ? Alors, tu sais ce qu'il te reste à faire.
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J’étais à la fois terrifiée et folle de joie. Ces sensations ne m’étaient pas familières. Je savais qu’elles étaient responsables des gémissements que j’avais parfois entendus dans l’enclave, lorsque les Géniteurs s’accouplaient. Mais, à l’époque, je pensais que c’était une tâche désagréable, comme aller patrouiller dans les tunnels crasseux. Pour moi, la reproduction était un travail comme un autre. A présent, j’avais un doute…
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Je comprenais mieux pourquoi Mme Oaks avait refusé que je partage ma chambre avec un des garçons. Si toutes les filles de Salvation connaissaient le pouvoir d’un simple baiser, des mômes naîtraient tous les jours !
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- Je sais que tu es une Chasseuse, reprit-il. Il est clair que tu ne vis que pour ça.
- Alors, où est le problème ?
- Je n’aime pas partager.
Ça, je pouvais le comprendre. Cela me fit penser à ma massue. Celle que mon ami Sable m’avait fabriquée. Je l’avais prêtée à Tegan, et elle ne me l’avait toujours pas rendue. Rien que d’y penser, j’en eus un pincement au cœur… Je comprenais donc Del dans le sens où, moi aussi, j’avais du mal à partager ce qui m’appartenait. Mais Del n’avait pas l’air de parler de choses matérielles. C’était plus subtil, et j’avais du mal à le suivre.
- Partager quoi ? demandai-je.
- Toi, répondit-il.
Décidément, les garçons étaient bien plus compliqués que je ne le pensais ! Charmants, certes, mais compliqués.
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Je ne voulais pas d'un môme qui ficherait en l'air mes meilleurs années de combat. Une fois que je serais vieiIle et molle, disons vers vingt-quatre ans, peut-être songerais-je à m'installer et à me reproduire avec Del.
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