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Citations sur Mal de pierres (145)

Si grand-mère avait trouvé le Rescapé, elle serait partie avec lui, de but en blanc, en n'emportant que ce qu'elle avait sur elle, son manteau neuf, son bonnet en laine enfoncé sur ses cheveux attachés, son sac à main et ses chaussures spécialement achetées pour être élégante quand elle le rencontrerait.
Tant pis pour papa et grand-père, même si elle les aimait et qu'ils lui manqueraient terriblement... Tant pis pour Cagliari, pour les rues étroites et sombres du quartier du Castello s'ouvrant soudain sur une mer de lumière, tant pis pour les fleurs qu'elle avait plantées et qui inonderaient de couleurs la terrasse de la rue Manno, tant pis pour le linge étendu au mistral. Tant pis pour la plage du Poetto, long désert de dunes blanches face à une eau limpide où l'on s'avançait sans s'enfoncer jamais tandis que des bancs de poissons vous passaient entre les jambes. Tant pis pour les étés à la cabine de plage rayée blanc et bleu clair, tant pis pour les assiettes de malloreddus à la sauce tomate et saucisse après le bain. Tant pis pour son village, avec ses odeurs de cheminée, de cochon, d'agneau et d'encens à l'église, quand ils allaient chez ses soeurs les jours de fête.
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Grand mère n'était ni insensible, ni stupide, ni méchante, elle mesurait parfaitement la portée de ses actes., elle savait bien qu'elle contrariait grand-père. T elle ne le voulait pour rien au monde. Pour rien au monde, mais pour son amour, si.
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Dans chaque famille, il y a toujours quelqu'un qui paie son tribut pour que l'équilibre entre ordre et désordre soit respecté et que le monde ne s'arrête pas.
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C'était peut être vraiment de l'amour, il ne voulait pas qu'elle commette la folie de quitter son monde pour lui. Alors pourquoi se manifester, et tout gâcher? Se présenter à elle et lui dire : "Me voici, je suis la vie que tu aurais pu vivre et que tu n'as pas vécue".
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J’étais fière quand elle venait me chercher à l’école, avec ce sourire jeune au milieu des autres papas et mamans, car mes parents, musiciens, étaient toujours aux quatre coins du monde.
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"Si je devais ne jamais te rencontrer, fais qu'au moins je sente le mal de toi"
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Et la nostalgie, c'est de la tristesse, mais c'est aussi un peu du bonheur.
p 100
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J'écris comme je mange : j'avale à toute vitesse et puis je regrette que mon assiette soit vide.
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Dans chaque famille, il y a toujours quelqu'un qui paie son tribut pour que l'équilibre entre ordre et désordre soit respecté et que le monde ne s'arrête pas.
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Ici à la station thermale, le piano lui manquait beaucoup, du moins avant qu'il se lie avec grand-mère, parce que lui parler, la regarder rire ou même s'attrister, voir ses cheveux se dénouer quand elle s'animait, ou admirer la peau fine de ses poignets qui contrastait avec ses mains crevassées, était comme jouer du piano.
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