Je ne me sens chez moi nulle part- d'autres ont déjà exprimé ce sentiment, je peux ajouter qu'on se sent allergique à toute communauté, même à la sienne. On se sent étranger à soi. On met du temps à se lier à quelqu'un. On n'adopte jamais vraiment un lieu. On n'habite nulle part.
Le Philosophe a l'air d'un gourou face à ses disciples. Il porte un tee-shirt sur lequel est inscrit "Je ne sais pas où je vais mais c'est mon chemin". C'est tout lui, cette phrases : paumé et fier de l'être.
Ce qu'on ne se dit pas n'est-il pas aussi important que les mots échangés?
UNE SOMME D’ÉCHECS NOURRIT LE SUCCÈS
Avec sa voix douce et son regard clair, elle m’explique que, en fait, personne n’est à l’abri. Jamais. Que le fil de la vie est fragile. On peut être tout en haut et tomber. Une maladie. Une rupture. Un accident. Tout peut basculer en un instant. Ces êtres que l’on voit dans la rue, sait-on quelle histoire ils portent ?
la précarité possède une résistance qui défie le temps
Le funambule perd son fil et ne peut plus remonter dessus. L’équilibre est presque définitivement rompu. Plus de chez-soi. Que sommes-nous sans un lieu où nous reposer, où nous retrouver, où accueillir ?
chaque vie est exceptionnelle et mérite d’être contée, avec sa part de lumière, ses zones d’ombre et ses fêlures