Bon sang ne saurait mentir, Tome 2 :

Nous accueillons et nous ornons la mort avec des fleurs pour nous rappeler que les denières convulsions d'une vie qui s'achève sont dans le même temps les premiers spasmes d'une nouvelle existence.

La sagesse politique, mon fils, ne consiste pas à naviguer contre le vent, mais à établir les voiles au bon moment.

Pourquoin dans le monde civilisé, les fleurs sont-elles les compagnes obligées de la mort ?

On s'illusionne si l'on croit qu'un gouvernant, même terriblement résolu, est en mesure de révolutionner un pays tout entier au rebours de son désir et de sa volonté.

Mais si on y réfléchit, qu'est ce qu'un pot-de-vin dans un pays où les lois sont imparfaites et la liberté bafouée ? Une humanisation de l'inhumanité, rien de plus. Où le bien fondé des institutions est boiteux, aussitôt surgit une béquille appelée concussion, qui vient corriger cette disharmonie.

La Raison n'est pas pour les heureux, le Bonheur n'est pas pour les raisonnables.

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