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Eraste Pétrovitch Fandorine tome 1 sur 13

Odette Chevalot (Traducteur)
EAN : 9782264035516
320 pages
10-18 (02/01/2003)
3.71/5   191 notes
Résumé :
Le 13 mai 1876, à Moscou, dans le jardin Alexandre, l'étudiant en droit Piotr Kokorine s'approche d'une jeune fille assise sur un banc en compagnie de sa duègne.
Après avoir vanté sa beauté et quémandé en vain un baiser, il sort un revolver, fait tourner le barillet, appuie le canon sur sa tempe, tire et s'écroule mort. Ce fait divers intrigue le commissaire principal Grouchine qui confie l'affaire à un nouveau venu dans son service, le fonctionnaire de quato... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Premier opus des aventures d'Eraste Fandorine. L'auteur nous plonge dans l'Empire russe pour une enquête prenante. A chaque roman, Akounine change de sous-genre policier. Ici, c'est une conspiration. le prochain, c'est un roman d'espionnage... Je trouve cela très original.
Très agréable de lire un policier historique qui ne se passe par en Europe (ou pas tout à fait) : la Russie permet un changement de cadre bienvenu.
Le roman se lit très facilement, les personnages sont attachants même si on peut regretter une certaine naïveté du protagoniste principal et quelques facilités dans la résolution du mystère.
Je recommande cet auteur.
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Moscou, 1876.
Dans un parc, un jeune étudiant exalté se fait sauter la cervelle, aux pieds de la ravissante Lisanka qui lui a refusé un baiser. le testament trouvé chez lui stipule qu'il a légué la totalité de ses biens à un orphelinat un peu particulier dont l'objectif est de développer le talent unique que chaque enfant recèle en lui. Suicide ou meurtre déguisé ? C'est le début d'une enquête pleine de rebondissements pour le jeune Eraste Petrovitch Fandorine, fraîchement entré dans la police judiciaire de Moscou. le rougissant Fandorine, à la fois timide et téméraire, intuitif mais trop naïf, doit affronter une séductrice à la beauté ravageuse, un salon de jeu, la roulette russe, une mystérieuse organisation qui porte le nom démoniaque d'Azazel et un nouveau supérieur aux méthodes modernes qui vient de découvrir le téléphone...
Cette première aventure de Fandorine est une jolie découverte. le style est un peu désuet mais élégant et fluide. La fin est totalement inattendue et invite à lire la suite rapidement...

Challenge multi-défis 2020
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Boris Akounine nous narre ici une enquête policière intéressante, bien ficelée et avec de nombreux rebondissements. Certaines situations peuvent certes parfois paraître un peu tirées par les cheveux, mais cela permet tout de même de garder un bon rythme et de ne pas s'ennuyer.
J'ai beaucoup aimé découvrir cette époque, j'ai aimé également le style de l'écriture qui avait un côté quelque peu vieillot (ce qui n'est absolument pas un reproche ici), au niveau de certaines tournures de phrases par exemple, et j'ai trouvé le héros, Fandorine, original : il est jeune, peut se montrer parfois d'un grand courage mais est aussi très crédule, et un peu peureux à l'occasion (donc assez différent d'un policier type).
J'ai donc découvert ce premier tome de la série avec plaisir et aimerais beaucoup lire la suite (surtout au vu de la fin !)
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J ai réussi a avoir l édition 10/18 de 2003 , pas évident, je l avais lu a l époque mais l avais oublié . C est en arpentant les nouvelles productions de B .Akounine que l envie m est venue de faire ce retour au passé . Eh bien c est très bien l histoire est haletante , la fin en tragédie antique dès ce premier opus Eraste Pétrovicht Fandorine se hisse par sa fougue , son intelligence au niveau des plus grands , pas encore à celui de mon pote Sherlock .ni de mon honorable correspondant asiatique le juge Ti , mais connaissant l avenir je sais qu' il y parviendra Je vais attaquer le tome 2 et vous donnerait des nouvelles du 'Gambit Turc ", j espère que mes agents très spéciaux me ramèneront toute la série en format poche
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- Sans spoilers -

Ce roman est aussi bon que sa nouvelle couverture que l'on voit sur ce site est hideuse (je possède la première édition avec une couverture différente). Oui, les goûts et les couleurs me direz-vous.

Azazel est la première enquête d'Éraste Pétrovitch Fandorine. Quel nom étrange m'étais-je dit à l'époque.

Fan de Sherlock Holmes, j'étais en mal de lectures de ce style. Il en existe de nombreuses mais leur qualité est généralement médiocre voire horrible. le personnage étant dans le domaine public, il est allégrement massacré, ridiculisé par des auteurs actuels. Il en prend également plein les dents au cinéma où ses enquêtes sont en réalité résolues par sa soeur, une fillette... Quant à la série moderne Sherlock, la dernière saison nous apprend que tout ce temps, il avait une soeur bien plus brillante qu'il ne le serait jamais. Pauvre Sherlock qui est réduit au rôle d'imposteur ou de bouffon par des gens qui ne l'ont pas créé. Qui est donc l'imposteur ou le bouffon dans ce scénario ? J'ai un avis plutôt définitif sur le sujet.

Éraste Fandorine étant présenté comme le Sherlock Holmes russe, je n'espérais donc rien d'Azazel en l'ouvrant. J'ai lu les 300 pages d'une traite, heureux d'être emporté dans la Russie de la fin du XIX°, suivant les pas du jeune Fandorine au commencement de sa carrière.

L'enquête est prenante et les enjeux sont intéressants même pour ceux qui ne connaissent rien de la Russie tsariste (je le pense du moins).
Les personnages sont crédibles et ont de l'épaisseur, nous sommes loin de ces vagues silhouettes qui peuplent la plupart des romans du genre. En particulier Fandorine qui sort du lot.
De commun avec Holmes, il possède l'intelligence supérieure, la soif d'apprendre et la capacité d'analyse qui font défaut à ses contemporains. Ses qualités lui vaudront d'être remarqué par sa hiérarchie. Pour le reste, il est très différent et, surtout, plus humain. Comme il est jeune, l'auteur le dote de lacunes cohérentes. Fandorine n'est pas une machine à déduire infaillible et quand il commet des erreurs, le prix à payer peut être élevé.

Je comprends mal la faible note de 3.7/5 sur ce site. Les moins bons ouvrages d'Agatha Christie (ceux que personne ne se risque à relire) ont une meilleure note.
Azazel tient la promesse faite au lecteur et plus encore. L'immersion dans la Russie de cette époque m'a beaucoup plu. Peut-être mon intérêt pour Tolstoï m'y avait-il prédisposé ? Est-ce que cela peut rebuter des lecteurs ?

Je recommande la lecture d'Azazel.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Ma connaissance de la langue anglaise se limite à "botle ouiski" et "move your ass" expressions que j'ai apprise d'un enseigne de vaisseaux et qui signifient "une bouteille de gnôle" et "plus vite que ça"... J'interroge cet avorton de portier anglais: "Fandorine" je lui dit, "Fandorine move your ass" et là les yeux lui sortent de la tête, visiblement en anglais ton nom sonne comme quelque chose de pas très convenable"... [au bout d'une semaine] j'ai appris de nouveaux mot, "Gin", c'est un alcool de genièvre et "brandi", c'est un cognac dégueulasse..."
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Quel degré d'incroyance et de nihilisme a atteint notre jeunesse dorée pour aller jusqu'à faire de sa mort une bouffonnerie. Si telle est l'attitude de nos Brutus à l'égard de leur propre existence, faut-il s'étonner qu'ils fassent si peu de cas de la vie d'autres personnes, ô combien plus estimables ? Comme viennent à propos ces paroles de notre très estimé Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, lorsqu'il dit dans son fascicule de mai du Journal d'un écrivain : "Vous qui êtes gentils, bons, honnêtes (il y a tout cela en vous !), où donc vous en allez-vous, pourquoi cette sombre, sourde tombe vous est-elle devenue si chère ? Regardez, dans le ciel brille l'éclatant soleil du printemps, les arbres s'épanouissent, alors que vous êtes las avant d'avoir vécu."
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Notre étudiant huppé, digne représentant de la jeunesse dorée, décide de faire ses adieux à tous. Mais, avant de mourir, il veut se donner des frissons. J'ai lu quelque part qu'on appelait cela la "roulette américaine". On a inventé ce jeu en Amérique, dans les mines d'or. On met une balle dans son revolver, on tourne et pan ! Si on a de la chance, on fait sauter la banque, si on n'en a pas, adieu la compagnie !
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Je n'arrive pas à comprendre : qu'est-ce qu'a bien pu faire mon Erasme ? Il a pourtant tout d'un garçon bien élevé. Qu'est-ce que tu lui as fait, hein ? Tu as voulu reluquer le lys qu'elle avait sur l'épaule, ou quoi ? Non, elle n'a pas de lys sur l'épaule, ni sur aucune autre partie du corps. Alors raconte, ne me fais pas languir.
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-Dommage que vous arriviez trop tard, nous venons d'avoir une discussion passionnante à propos du fameux "Azazel" dont vous parlez dans votre rapport.
- Il existe donc? Je n'avais pas mal entendu? demanda Eraste Petrovitch, tout ouïe. Et moi qui craignais d'avoir rêvé.
- Vous n'avez pas rêvé, Azazel est l'ange déchu.
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Video de Boris Akounine (1) Voir plusAjouter une vidéo

Boris Akounine : Le Gambit turc
Depuis le canal Krioukov à Saint Pétersbourg en Russie, Olivier BARROT présente "Le Gambit turc" de Boris AKOUNINE. le présentateur lit un très court extrait du livre.
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