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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
BD prise au hasard dans les rayons de ma médiathèque. Une couverture qui ne paie pas de mine mais une quatrième de couv' intrigante. Et quelle claque !


Gerry Alanguilan use de l'imaginaire avec une incroyable histoire de cohabitation entre humains et poulets pour dénoncer l'intolérance et le racisme et promouvoir le devoir de mémoire. Son scénario est intelligemment écrit et riche en émotions ; des émotions parfaitement véhiculées par un joli coup de crayon en noir et blanc.


Laissez vous tentez ! Vous ne le regretterez pas !
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Je suis très enthousiaste au sortir de cette lecture qui m'a franchement ému. Enfin, j'arrive à lire une oeuvre d'une intensité peu commune et avec une originalité à dépasser les bornes.

En effet, qui pourrait penser un jour que de simples poulets pourraient devenir des citoyens humains avec les mêmes droits que nous ? Attention, je ne fais pas référence aux forces de l'ordre : pas d'amalgame ! Dans la réalité, on se rendra compte que c'est un peu plus compliqué que cela en raison du lourd poids d'un passé meurtrier.

C'est l'idée même qui est intéressant même si elle paraît peu crédible. Pourquoi la race humaine devrait dominer dans le futur la planète et ne pas partager le pouvoir de la civilisation avec une espèce qui se révélerait doter d'une âme et d'une intelligence peu commune ? Les dinosaures ont bien dominé notre monde jusqu'il y a 66 millions d'années. Certes, ils étaient peu intelligents pour la plupart. La planète des singes racontent également l'avènement de la race des singes. Cependant, cette dernière est obligée d'anéantir la race humaine et la réduire en esclavage. Que dire alors d'une invasion extra-terrestre qui nous prendrait pour des termites ?

Là, le concept sera différent puisqu'il s'agit d'une coexistence entre deux espèces différentes. C'est presque une allégorie à construire un monde meilleur en surmontant la haine de l'étranger. Bien des peuples devraient s'inspirer de cette oeuvre étrangement humaniste malgré son inspiration aviaire. Une vraie métaphore sur la différence.

Quand j'ai lu le mot de l'auteur (un philippin), il m'est apparu comme franchement sympathique. On voit qu'il a eu beaucoup de mal à percer sur le marché de la bd. Ceci est sa première oeuvre qui a eu de la chance d'être publiée en France. Je suis généralement touché mais sans plus car je m'intéresse surtout à l'oeuvre. Et celle-ci ne m'a pas déçu bien au contraire. On s'intéressera par conséquent à sa carrière qui ne fait que de débuter à 42 ans mais qui malheureusement s'est terminée tragiquement à 51 ans seulement. le destin peut parfois frapper dramatiquement.

Elmer est une oeuvre forte qui mêle droits civiques, holocauste et droit à la reconnaissance. A découvrir absolument !
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Jake est un jeune coq vivant dans le monde des humains, ainsi que d'autres poules, poulets et coqs. Comme nous, ils sont doués de paroles. Jake est un jeune écrivain qui retourne dans ses terres natales pour rendre visite à son père Elmer, sa mère et au passage sa soeur et son frère qui ce dernier est dans le cinéma.
Il y a beaucoup de colère en Jake, car il ne supporte pas comment les humains ont traité ses semblables tout ce temps durant, et encore actuellement. Ce traumatisme omniprésent que certains ne veulent pas admettre. Il apprendra la vérité grâce aux notes autobiographiques de son père et de son meilleur ami humain : Fermier Ben, ce qu'ils ont subis, leur résistance, et résilience.

Une très bonne idée mise en page pour le plaidoyer du respect de la condition de vie animal de Gerry Alanguilan (et superbement dessinée), qu'il m'est déjà arrivé de penser, et d'en discuter.
> Et si une espèce animale, (surtout d'élevage) du jour au lendemain se mettait à parler... Comment réagirions-nous ?
Beaucoup ne voudraient rien entendre, comme les trois singes qui nient le problème en se bouchant les oreilles, la vue, la bouche, et se diraient que ça n'existe pas et qu'ils continueraient à manger des êtres qui parlent comme nous. D'autres se remettraient en question. Et une minorité qui déjà en avance sur ce plan-là, ont déjà arrêté de consommer des êtres vivants.
Mais au-delà de cela, comme l'ont vécu, le vive, et vivront encore les animaux de bétails : ils sont concentrés dans des mêmes lieux, puis voués à l'extermination, au génocide, après avoir été maltraités, torturés... ça ne vous rappelle rien ces conditions d'existence ?



Petite note trouvé récemment :
L'abattage des animaux pour fournir de la viande représente plus de 2000 animaux par seconde (compteur) soit 65 milliards d'animaux tués chaque année selon la FAO. Les estimations hautes sont de 150 milliards d'animaux en comptant toutes les espèces (poissons, oiseaux, etc)

https://www.planetoscope.com/elevage-viande/1172-nombre-d-animaux-tues-pour-fournir-de-la-viande-dans-le-monde.html
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Cette bande-dessinée est géniale ! Elle commence par une surprise quand on se rend compte qui est le personnage principal (même si la 4ème de couverture nous le divulgache un peu...), se poursuit par des pages plein d'humour (forcément, quand on voit des coqs et des poules se comporter tout à fait normalement comme des humains... et quand on se rend compte que comme les humains ils peuvent se montrer très ouvert d'esprit sur certaines choses et totalement fermé sur d'autres).
Plus loin, on comprend mieux l'ampleur de cette bd, les poulets représentants tour à tour parfois les opprimés, parfois les oppresseurs. Cela ressemble tant à notre monde, où les victimes de certains racistes peuvent eux-mêmes se montrer racistes ou intolérants envers d'autres. Ici, l'on critique les comportements discriminants quels qu'ils soient mais aussi les excès dans l'excentricité déployés pour revendiquer la fierté d'être soi après qu'elle a été trop attaquée. L'on fait la satire des gens qui pour être bien vus suivent les idées dans le vent mais avec hypocrisie pour ensuite retourner leur veste dès qu'ils se sentent menacés (les soit-disant "homo friendly", les soit-disant non racistes en apparence seulement, qui font des amalgames dès qu'un des "autres" commet un crime sans regarder les actes graves de leur propre "camp" parfois). C'est une bd qui met en garde contre tous les extrêmes, quels qu'ils soient, et en plus c'est bien dessiné !
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Un jour de l'an 1979, les poulets, ont évolué en pseudo-humains.
Pseudo sans connotation négative : ils sont doués de raison, ils savent lire, écrire, parler et, comme les hommes, ils habitent dans des maisons…
Physiquement cependant, ils ont toujours l'apparence de volatiles.


Dans ce monde nouveau, les hommes et les poulets disposent des mêmes droits et cohabitent. Certains, fort rares, envisagent même le mariage mixte poulet/humain.
Mais ce n'est quand même pas le meilleur des mondes, comme nous le raconte le « personnage » principal, Jake Gallo, qui désespère de trouver un job en raison justement de son état de poulet.
A travers le journal de son père, Elmer, récemment décédé, Jake va nous faire revivre l'avant et l'après :
les conditions d'élevage des poulets de batterie, les atroces séances d'abattage (les dessins sont parfois très durs), le destin des volailles à la rôtisserie… puis les batailles que se livrent poulets et hommes, à la vie à la mort.
Et l'après n'est pas tout rose donc, avec une ségrégation d'un côté comme de l'autre.

Cette harmonie vraiment ténue va voler en éclat avec l'annonce de l'épidémie de grippe aviaire en 1987. A nouveau, c'est le règne de la terreur, la communauté de poulets est massacrée, exterminée, tente de se défendre en entamant des actions commandos également meurtrières.
L'auteur Gerry Alanguilan brosse le tableau d'une société éclatée, rongée par l'instinct de supériorité des uns et leur haine vis-à-vis des autres. Passée l'épisode de la grippe aviaire, c'est un apaisement qui se profile, emmené par des personnages aussi tolérants que Ben le fermier.

J'ai de suite pensé à la bande dessinée "MAUS" d'Art Spiegelman, où les personnages revêtent les traits de souris, et qui dépeint la Shoah et l'exil douloureux de survivants à New York et la relation particulière d'un père et de son fils.

Ces deux BD sont dessinées en noir et blanc. Pour en revenir à « Elmer », j'ai trouvé les dessins très bien faits, et les représentations de la maisonnette, du jardin, des paysages magnifiques : cela donnait envie de sortir ses crayons et se mettre à les colorier. (Du reste, la mode est aux coloriages pour se "déstresser"... je pourrais commencer par cette BD).

Une bande dessinée qui n'est pas dénuée d'humour ou d'un brin d'ironie : ainsi, le plat préféré de la famille poulet, c'est le... canard rôti !

NB : Gerry Alanguilan est un dessinateur philippin, « encreur » qui a participé à plusieurs comics fameux.

Une très bonne découverte.

Et j'ai honteusement repensé aux scènes de OSS 117 dans l'élevage avicole, avec Jean Dujardin s'amusant à éteindre/rallumer la lumière pour entendre/cesser d'entendre les poulets. Voui, j'avoue que ce genre de scènes (et ce genre de films !) me font bien rire !!!
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Octobre 2003. La vie de Jake Gallo n'est pas un long fleuve tranquille : il fait des cauchemars, végète chez lui, a du mal à trouver un emploi malgré les entrevues auxquelles il va et son frère, devenu star de cinéma, est le plus souvent injoignable. Mais ses problèmes atteignent les sommets quand il apprend que son père a fait une attaque. Toute la famille se retrouve donc à la maison familiale pour faire bloc autour du malade. Ce sera l'occasion pour Jake de se plonger dans le journal de son père, qui va raconter comment le monde des gallinacées a basculé à la fin des années 1970 et que les poules et les coqs ont soudainement été dotés d'une conscience et de la parole et comment il a fallu qu'ils luttent pour faire valoir leurs droits. Car Jake est un de ces gallinacées qui n'ont jamais connu le monde d'avant, celui où ils servaient de repas aux humains …
J'ai enfin lu cet excellent album qui trainait dans ma PAL depuis des années (en fait, depuis sa parution en 2010 et en plus, j'avais fait des pieds et des mains pour le trouver à l'époque car il n'était pas en vente partout dans mon coin). Bon, depuis, il a reçu le prix Ouest France/Quai desBulles en 2011 et donc, depuis, il est en général disponible facilement. J'ai tout de suite été attirée par le thème : que se passerait-il si tout à coup, des animaux qui, en général, nous servent de repas, étaient dotés de parole et d'une conscience et d'une intelligence plus développées qu'avant ? J'ai apprécié le fait que l'auteur philippin ait opté pour des poules et des coqs car, dans notre société, ils sont plutôt considérés comme peu évolués (ne dit-on pas un QI de poule ?). Par contre, je me demandais comment il allait les faire évoluer dans le monde pratique, les ailes n'étant pas forcément des membres très fonctionnels pour agir comme les humains. Et bien, c'est très bien passé, même si j'ai quand même eu un peu de mal à imaginer une poule tenir un stylo ! Il est très intéressant de voir comment cette évolution est perçue par les humains, comment ceux-ci réagissent, comment les gallinacées se sentent menacés et ne savent pas trop comment s'intégrer. On ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec certains moments de l'Histoire où des peuples ont été persécutés par d'autres, où les génocides ont fait rage parce que deux populations se retrouvaient face et face et que, pour certains, il n'est jamais facile d'accepter les autres quand ils sont différents et qu'ils préfèrent les éliminer plutôt que d'essayer de les comprendre. Tout cela est très bien décrit via le journal d'Elmer, le père de Jake, qui raconte comment tous ces changements sont arrivés. J'ai trouvé aussi sympathique de voir que la famille de Jake a exactement les mêmes problèmes que n'importe quel humain et que les sentiments ne sont pas seulement des affaires d'homme (au sens homo sapiens) Et c'est rassurant de voir que certaines personnes sont prêtes à risquer leur vie pour aider d'autres être vivants. A la fin, on en oublie que Jake et Elmer sont des coqs et on ne voit que leur humanité. le dessin noir et blanc est tout en finesse et en détail, me faisant parfois même penser à Jiro Taniguchi, particulièrement lors des représentations des décors. Quelques moments de poésie viennent alléger l'ambiance qui parfois s'alourdit quand les temps sont durs pour les semblables d'Elmer et que la violence gronde. Cette lecture est une fable universelle et passionnante sur la différence et la tolérance et elle risque d'éloigner les lecteurs des plats à base de poulet pendant un certain temps !
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Si vous avez envie de lire une bande dessinée ambitieuse, si vous n'avait pas peur des récits d'anticipation, si vous êtes prêt à plonger dans un univers très prenant… Alors Elmer est fait pour vous. Oui, je suis très enthousiaste ! Mais Elmer est un coup de coeur, un vrai, un de ces livres auquels on repense souvent et longtemps après l'avoir refermé.

Le pitch peut paraître légèrement difficile : des poulets qui gagnent tout d'un coup l'intelligence, la parole, voir l'humanité ? le lecteur peut se demander où Gerry Alanguilan peut bien vouloir l'emmener. Surtout n'ayez pas peur, dans cette bande dessinée, il sera surtout question d'humanité, de psychologie et de construction de l'être.

Nous avons beau suivre la vie de poulets, Elmer présente une véritable chronique familiale, qui traite de mémoire, de transmission, de filiation, des sujets que j'affectionne grandement. Les relations entre les différents membres de la famille sont au coeur du récit. Jake se débat avec ses propres difficultés (chomage, peur, haine de l'autre…), mais doit aussi gérer ses relations conflictuelles avec son frère, devenu une star du grand écran, et apprendre à accepter la relation amoureuse de sa soeur avec un homme (par homme, j'entends un membre de l'espèce humaine).

L'autre grand thème du récit est, bien sur, le racisme. Comment deux espèces si différentes, qui historiquement avaient une relation de dominant/dominé, peuvent apprendre à vivre ensemble, à se respecter, à oublier les injustices passées. Il y a donc de véritables parallèles avec notre Histoire, avec les génocides, les guerres, les exclusions qui ont construit l'histoire de l'Homme. Et c'est avec ces événements difficiles que Jake va devoir se construire et apprendre à composer.

A la lecture d'Elmer, j'ai été très émue, certains passages sont durs, d'autres touchants. Gerry Alanguilan nous emporte avec lui dans cet univers différent du notre par certains points et pourtant très proche… C'est la grande réussite de cette bande dessinée, Gerry Alanguilan signe un récit intelligent, un ovni peut-être, mais un petit bijou surtout. Une chose est sure, on ne ressort pas de cette lecture sans en garder quelque chose ! Et j'ai hâte d'être à noël pour en trouver un exemplaire sous le sapin !
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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EXTRAIT "Gerry Alanguilan réussit un pari dingue, celui que professe son album. Faire de simples poulets des personnes à part entière. En nous parlant de ces poulets, l'auteur ne cesse de nous parler d'humanité. le concept est brillant. D'ailleurs, il ne perd guère de temps à nous expliquer le pourquoi du phénomène, cela n'a que peu d'importance au final. du jour au lendemain, les poulets sont conscients et ce qui compte, ce sont les réactions des humains, ainsi que la façon dont réagira cette nouvelle minorité. Car dans le fond, remplacez « poulet » par « noir » ou « gay » et vous obtiendrez un résultat fort similaire."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Les éditions Ca et La savent vraiment trouver des albums originaux et marquant. Ce récit qui commence comme une farce, prend vite une tournure plus engagée et dramatique.
Jake se sent mésestimé par la société. victime de sa différence. Jake est un poulet et comme ses congénères, il est doué d'intelligence. Intégré à la société, il se sent pourtant rejeté voir haï, par ses désormais égaux: les hommes.
A la mort de son père, il hérite de son journal. Commence alors pour lui la découverte du passé. La violence qu'a engendré cette transformation des poulets n'est pas sans rappeler de nombreux épisodes qui noircissent notre Histoire.
Cet album met en exergue ce que l'humanité a de plus sale, sa peur de l'inconnu et sa virulence extrême. J'ai été touché, parce que partant d'une situation invraisemblable, l'auteur réussi à la rendre plausible. Dans ce sens que l'histoire que l'on lit ne nos étonne même plus. Elle s'encre dans notre réalité. Les réactions, pour ou contre, sont plus que vraisemblables. Les poulets eux-mêmes ne sont pas d'innocentes victimes, comme si être un être pensant faisait de nous des boules de haine.
Au delà de la critique sociale, le récit met en scène les liens familiaux, le poids du passé dans les relations, et malgré cette ambiance très noire, il reste toujours une lueur d'espoir, nous ne sommes pas tous des imbéciles apeurés... et les mentalités finissent par évoluer.
Le récit est vif, bien construit avec un dessin fin qui transmet l'émotion autant que la fureur d'un combat.
L'album traite avec brio du genre humain dans toute sa complexité. A découvrir..
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Quelle étrange BD ! Gerry Alanguilan, auteur Philippin jusque là inconnu chez nous imagine qu'un inexplicable phénomène dote les poulets, poules et autres coqs de basse-cour de la parole... Essayez d'imaginer l'effet que ça vous ferait d'entendre hurler à l'aide le poulet du fermier d'à côté que vous vous régaler de manger dimanche ! Dis comme cela, on frole le grotesque, au mieux ça à l'air d'une bonne farce absurde à la Monty Python. Mais à travers cette histoire déjantée, l'auteur va bien au-delà de la farce et nous offre là une oeuvre dénonciatrice des oppressions des peuples sur d'autres peuples et une oeuvre sur la tolérance. On ne peut s'empêcher d'y voir des parallèles avec les moments les plus noirs de l'histoire mondiale... A découvrir absolument !
Ajouter à cela une géniale ambiance de film noir des années 50 et vous obtenez une oeuvre très originale qui récolte de nombreux prix sur son passage :
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