Les mariages sont ainsi, des édifices qui semblent bâtis pour durer des siècles et qui parfois s'effondrent d'un coup, bouffés par une mérule invisible
Peut-être étaient-ce les hommes qui rendaient les femmes folles. Ou l'inverse. Ou les deux.
Peut-être était-ce l'amour qui rendait fou. Ou le désir. Ou les deux.
Elle fouille, elle fouille, avec ses mots comme des petites pelles, des petites pioches
On ne le dit pas assez mais un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécus coexistent à l'intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances
Les mariages sont ainsi, des édifices qui semblent bâtis pour durer des siècles et qui parfois s'effondrent d'un coup, bouffés par une mérule invisible
Dire je t'aime, pense Juliette, c'est s'inscrire dans la durée, pas comme dire j'ai envie de toi ou je suis bien avec toi.
Olivier était tendre, comme toujours après l’amour. Encore un des griefs de Juliette contre lui, car cette tendresse achetée par le sexe ne valait pas à ses yeux grand chose. Elle la voyait comme purement mécanique, une forme à peine améliorée de reconnaissance animale. En quoi elle avait tort, peut-être, comme Olivier avait tort de croire que les mots d’amour ne comptaient que lorsqu’ils étaient spontanés.
Le mari fait le couple, la femme fait la famille
C'est une analyse de couple faite au scalpel, où l'on voit les glissements du désir, les attentes de chaque partenaire, les émois, les non-dits, les rancunes.
Bref une longue descente dans la brisure d'un couple.
La deuxième partie m'a semblé comporter quelques longueurs mais le livre dans son ensemble est un très beau portrait de couple, réaliste et intense psychologiquement
Histoire un peu exagérée, effectivement nous attendons la fin de ce couple touchant. Mais je trouve la fin décevante.