2eme tome de a serie de seraphin cantarel qui se déroule autour d'un celèbre phare, est dans la meme lignée que le précédent.
Une enquête simple mais rythmee. Je n'aurais pas imaginé cette fin là.
Le "Versaille de la mer" est bien décrit et donne envie de le découvrir.
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Difficile d'émettre une critique de ce roman tant mon avis
est contrasté !
J'ai aimé passionnément la manière dont Jean-Pierre Alaux décrit ce majestueux phare de Cordouan, ce "Versailles de la mer" que je n'ai jamais eu l'occasion de découvrir de mes propres yeux. Sous la plume experte de l'auteur j'ai découvert petit à petit son histoire. J'ai gravi les 309 marches menant à la lanterne. J'ai tremblé sous les assauts et le bruit assourdissant des vagues claquant contre ses murs. J'ai ressenti la solitude et le privilège des gardiens de ce trésor. Je me suis réchauffée grâce au café de mes compagnons d'infortune (ou de fortune, justement). Au fil des pages, les images sont devenues concrètes. Et mon phare imaginé s'est mis à ressembler réellement aux photos que j'ai découvert par la suite sur internet.
Jean-Pierre Alaux aime l'histoire et la mer. Cela se ressent tout au long des pages. Et c'est un bonheur d'apprendre à ses côtés. Je me suis imaginée, assise en tailleur sur des coussins, l'auteur contant ses connaissances et son amour pour "Le roi des phares".
Un grand moment !
Grâce à lui, la Gironde risque d'être l'une de mes prochaines destinations de vacances.
Ce qui m'a moins plu par contre dans ce roman, c'est l'histoire policière qui m'a semblé être un prétexte. Peu de suspense, des personnages alibi, des éléments d'enquête tombés comme un cheveu dans la soupe. Là, vraiment, je n'ai pas croché et suis passée complètement à côté.
Mais ce n'est pas grave.
Ce qui me reste au final, c'est ce coin de terre, de bout du monde, ce coin d'océan qui m'a laissée complètement sous le charme.
Je suis une montagnarde. Mais l'océan n'a décidément pas fini de me séduire et de m'émerveiller.
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Une lecture agréable et une intrigue sympathique à suivre, même si contrairement à ce qui est écrit sur la 4e de couverture, je n'ai rien trouvé d' "haletant" dans ce roman, d'autant plus que l'enquête policière ne se déroule qu'en arrière plan.
Jean-Pierre Alaux nous plonge donc dans les années 70, au lendemain de la mort de Pompidou, pour une visite du phare de Cordouan, également surnommé le "Versailles des mers". Malmené par les éléments, Séraphin Cantarel, en charge des Monuments au Ministère de la Culture, a pour mission d'en dresser un état des lieux. Mais à peine débarqué au phare, il apprend en compagnie des gardiens que le fils de l'un d'entre eux est décédé, alors qu'il devait se marier le lendemain. Un décès d'autant plus suspect par sa forme et par le fait que la fiancée de ce dernier a disparu.
C'est avant tout Cantarel que l'on suit, dans son inspection en compagnie de son assistant Théo, mais aussi sur terre dans sa vie personnelle, avec sa femme Hélène, et c'est au gré des hasards, en toile de fond, que l'on assiste à la résolution de l'enquête.
J'ai dans l'ensemble aimé ce roman intéressant, notamment du point de vue historique (on découvre l'histoire de Cordouan), avec de très belles descriptions de la mer et de la nature. J'ai trouvé agréable de suivre ces personnages aux caractères et personnalités différents (Cantarel, sa femme, Théo), mais l'enquête n'a vraiment rien de palpitant.
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Une affaire très agréable à suivre.
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la santé m'a clouée au lit, et j'en ai profité pour lire ce livre. par quoi commencer? on dit qu'il faut trois compliments avant de faire une critique, alors, premier compliment pour l'histoire du phare, deuxième compliment pour la description de l'estuaire, troisième compliment pour offrir quelques personnages sympathiques et/ou hauts en couleurs. mais pour la critique, j'en ai plus d'une à formuler, pardonnez-mon outrecuidance Monsieur l'Auteur.
d'abord, il n'y a pas d'intrigue policière, et le peu de questionnements de l'enquête ne démarre guère avant la moitié du roman. toutes les informations concernant le phare sont intéressantes, mais sont assenées comme un pensum dans un dialogue faussement enjoué entre Cantarel et Théo. un certains nombre d'expressions populaire et/ou triviales forcent la note régionale jusqu'à la caricature. les personnages me paraissent pleins de clichés. pour un peu, j'aurais eu envie de râler auprès de l'auteur et l'éditeur. ça, un roman policier??? de qui se moque-t-on? et quand l'explication du premier mort arrive, on peut se demander "tout ça pour ça?", il n'y a pas de roman policier qui tienne, mais une tragédie bête comme un fait-divers. pour la disparition d'un des personnages, j'aime autant ne rien en dire, c'est cliché et peu creusé.
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Ce roman policier est prétexte à découvrir ce phare, son histoire, de la volonté d'Henri IV à le construire à la volonté de François Mitterand à le sauvegarder. A travers la presse que lit tous les jours le couple Cantarel, on se souvient également des années 70, des Présidents et des Ministres de la Culture. L'intrigue policière n'apporte rien à ce roman, elle permet juste de rencontrer des personnages plus ou moins hauts en couleurs. Agréable à lire mais sans plus.
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