Voyager, c'est être infidèle. Soyez-le sans remords.
"N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée..."
[Henry de Monfried]
- Trois thés?
- Oui, vous savez bien, c'est le rituel ici, le premier est amer comme la vie, le second est fort comme l'amour, le troisième suave comme la mort!
Henry de Monfreid, un écrivain voyageur, un explorateur, un trafiquant rebelle, un homme de la mer! Je découvrais ses romans, ses récits influencés par une vie ressemblant à un conte oriental. Ils me faisaient rêver à l'aventure, à la chaleur de l'amitié à travers ses intrigues insolites.
Si les fantômes et les esprits n'existent pas, quel est ce fluide évident mais impalpable, cette présence invisible qui surgit ici ou là à l'improviste, et dont l'existence est impossible à démontrer sinon à le sentir soi-même et à la raconter aux incrédules?
Guillaume de Monfreid (préface)
La société est comme un navire ; tout le monde doit contribuer à la direction du gouvernail.
Voyager c'est être infidèle, oui ! oui ! Et encore oui ! Soyez-le sans remords, lisez, relisez et laissez-vous bercer, voir même envahir ; Identifiez-vous aux personnages, vous progressez dans leur voyage, vous ne serez pas avec des inconnus, vous serez ces inconnus !
Ses dernières paroles furent : “N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée…” Il est mort à 1974, à 95 ans, mais il faisait encore peser son opium à l’épicerie d’Ingrandes, son village, où il était rentré à l’aube de sa mort! Quel bonhomme, hein ? [à propos d’Henry de Monfreid]
Tu verras, c’est une des dernières destinations d’aventure! Des écrivains comme Conrad, Monfreid, Kessel, Rimbaud, sont venus dans ces contrées…