Chroniques de Prydain, tome 1 : Le Livre des Trois

Quelle surprise j'ai eu lorsque les premières pages défilaient sous mes doigts! Un monde aussi merveilleux que ses personnages😍. L'aventure commence lorsque les animaux de la vallée de Prydain s'enfuient, Taram, l'apprenti-porcher ne réfléchit pas et part à la recherche d'Hen Wren, sa truie prophétesse dont il a la charge. C'est alors une grande quête qui commence, de nombreuses péripéties, rebondissements et d'émotions aussi intense que addictif.

Taram, un héros aussi attachant que têtu, va faire des rencontres incroyables. Tout au long de son aventure, il va faire la connaissance de personnages admirables. Des protagonistes bien travaillés et bien imaginés qui sont tous aussi attachants les uns que les autres, entre l'esprit d'équipe, l'entraide, l'amitié tout aussi étrange soit-elles, les chamailleries et leurs humours plaisantes, vous ne vous ennuierez pas à leurs côtés! J'ai adoré être dans l'aventure d'un monde fantasy dont je n'ai aucunement eu du mal à m'imaginer, entourées de créatures fantastiques et de légendes féeriques. 🌞

En bref, un petit coup de coeur pour cette fantasy jeunesse!!
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Ça y est, j'ai lu le premier tome des Chroniques de Prydain, écrit par Lloyd Alexander et publié par Anne Carrière !

Il me tentait depuis un moment, et pour cause : j'avais été marquée par son adaptation Disney, Taram et le Chaudron Magique. le dessin animé a reçu de mauvaises critiques et beaucoup de personnes n'en ont pas gardé un souvenir impérissable ou ont été traumatisées par l'ambiance sombre. Perso, je l'ai vu dans mon enfance, j'ai aimé et, même si je ne l'ai pas revu depuis très longtemps, il me reste en mémoire. Il faudrait que je le revois, d'ailleurs.

Le roman, intitulé le Livre des Trois, est le premier de cinq tomes, où Taram quitte sa contrée tranquille pour retrouver Hen Wren, la truie devineresse. Il y rencontre ses compagnons de voyage, un barde à la lyre enchantée, une princesse qui n'a pas la langue dans sa poche, et une créature à moitié animale, alors qu'ils doivent contrer des ennemis tels le Roi Cornu ou la cruelle Achren.

C'est un récit jeunesse qui date un peu, donc on retrouve une trame classique, celle du garçon de ferme qui rêve d'héroïsme et se retrouve embarqué dans de grandes aventures. J'ai aussi trouvé certaines facilités au niveau de l'histoire, mais c'est sûrement parce que je suis plus habituée aux récits adultes et à la Dark Fantasy (et parce que j'aime bien faire galérer mes personnages). Hormis ces petits détails, j'ai trouvé l'histoire plaisante, Taram évolue au fil du récit et vu qu'il s'agit du premier tome, il devrait encore grandir avec le temps. J'ai aussi apprécié la princesse Eilonwy, qui affirme (et prouve) qu'une fille peut aussi bien faire qu'un garçon, lorsque Taram la sous-estime. Vu l'époque du récit, c'est bien de voir des remarques féministes après toutes ces demoiselles en détresse ou faire-valoir du brave aventurier.

Une bonne lecture, donc, plus légère après le Roi Écorché, Les Livres des Rai-Kirah et Calame !

Voici un petit classique de la fantasy que je n'avais pas encore lu. le livre des rois est le premier tome d'une pentalogie mais ne soyez pas trop effrayés : ils ont été écrits à une époque (les années 60) où ce n'était pas encore la course aux très gros pavés, si bien que ce premier tome nous livre 220 pages solides et sans failles, pleines d'aventures à la fois simples et inattendues, au vu du merveilleux monde qui se déploie par petites touches au fur et à mesure que l'histoire de Taram et ses compagnons se déroule sous nos yeux. Taram, ai-je dit ? Taram et le chaudron magique ? Lui-même. Les deux premiers volets ont ainsi été adaptés en 1985 dans un (je trouve) assez superbe dessin animé qui a marqué ma jeunesse (j'avais l'album Panini mais aussi le roman adapté du dessin animé avec les images d'icelui pour l'illustrer). Rien n'a vieilli dans le roman de Lloyd Alexander et si à bien des égards celui-ci s'inscrit dans le roman de quête à la Tolkien, et plus globalement dans la high fantasy, genre qui s'illustre par un héros qui se découvre des compagnons de route avec qui il va affronter une redoutable menace, on y trouve aussi un cadre largement inspiré des romans de chevalerie et de la matière de Bretagne. On y rencontre notamment un "mage", Medwyn, dont le nom même fait écho aux noms gallois et bretons de Merlin ("Myrddin" et "Merzhin") mais qui rappelle également, dans son rôle, le Gandalf du seigneur des anneaux et Noé (celui de l'arche). le background se révèle peu à peu, bien imaginé, solide disais-je, sans trop en faire car là où LLoyd Alexander braque la lampe c'est avant-tout sur les personnages, toujours vus avec un brin d'humour bienvenu. Taram est un jeune porcher à la recherche du cochon divinateur, Hen Wren, qu'il a égaré, Gwydion, sa première rencontre, est un roi qui court tous les risques pour sauver son monde, Eilonwy une jeune princesse un peu fofolle mais courageuse qui rappelle plein de fois à Taram qu'une fille ça peut aussi tout faire (et Taram, ce petit macho, finit par le comprendre un peu), Gurgi la créature mi-homme mi-animal et qui a toujours faim (il rappelle Gollum), Fflewddur le barde qui fut roi et erre avec sa lyre aux cordes qui cassent quand il ment, et Doli le nain toujours de mauvais poil obnubilé par l'invisibilité. La rencontre finale avec le Roi Cornu (l'antagoniste principal) pourra paraître légèrement frustrante mais Lloyd Alexander nous rappelle lui aussi que ce qui compte, c'est le voyage, et ceux avec qui on l'entreprend.
Pas de doute, la réédition chez Éditions Anne Carrière est une bonne et belle nouvelle. La fantasy classique a du bon, cette série nous en convainc au bout d'un seul tome. Vivement la suite !

Un livre un peu enfantin, certes, mais c'est justement un livre pour la jeunesse... Bien meilleur que sa version par Walt Disney (Taram et le Chaudron magique) l'intrigue est beaucoup plus complexe... Même s'il s'agit d'un petit garçon qui s'occupe d'une truie... et qui rêve que d'une chose devenir chevalier... Il va croiser une jeune fille courageuse lors de ses pérégrinations ... L''occasion de nombreuse dispute... Un livre qui peu mener les enfants à s'intéresser progressivement aux livres fantasy.

Quand j'étais petite, j'ai vu Taram et le chaudron magique au cinéma et il est encore à ce jour un de mes Disney préférés. Beaucoup de personnes de ma génération ne l'ont pas aimé. Il a été jugé trop sombre et effrayant. Malgré un nouveau doublage pour le remettre au goût du jour, il est presque tombé dans l'oubli. Je trouve cela bien dommage.
Comme la plupart des gens qui ont aimé ce dessin animé, je savais qu'il était inspiré d'une pentalogie de fantasy : Les Chroniques de Prydain de Lloyd Alexander. J'ai toujours eu envie de lire ces romans, mais je n'arrivais pas à me décider à les lire en anglais. À ma connaissance, seul le premier volume avait été traduit. Cependant, l'édition dont je vais vous parler est récente, propose le texte intégral, et le deuxième tome du cycle est déjà en librairie lui aussi. J'espère que les autres suivront très vite, sachez cependant que le premier tome a une vraie fin et peut se lire indépendamment.
Le Livre des trois est un excellent roman de fantasy pour la jeunesse. Assez classique dans sa forme, il est intemporel et même si vous avez déjà lu des tas bouquins de ce type, vous ne pourrez que reconnaître sa qualité. C'est toutefois chez un jeune public, entre huit et quinze ans, qu'il trouvera sans doute le meilleur accueil.
Le Livre des trois est à la fois un roman d'apprentissage et de compagnonnage. Un jeune garçon qui s'ennuie dans sa vie d'apprenti porcher rêve de faits héroïques et il va se trouver mêlé à une quête dont dépend la survie de son royaume. Une chance pour lui, il sera aidé par des amis rencontrés au fil de ses mésaventures. Déjà vu, comme je vous le disais, mais pas ennuyeux pour autant. L'auteur n'a pas fait dans le cliché et, surtout, il a su créer des personnages qui sortent du cadre de ce type de récit.
Taram, qui est censé être le personnage principal, va grandir, apprendre de ses erreurs, et confronter ses rêves d'enfant à la réalité. Il évolue beaucoup et c'est un vrai plaisir à lire. Certes, c'est un personnage plein de bons sentiments, mais il n'est jamais niais. Je l'ai trouvé plutôt atendrissant.
Ses compagnons sont aussi des outsiders à leur façon et la jument est probablement la plus sage du groupe. Toutefois, c'est ce qui fait leur charme.
Gurgi, créature entre l'homme et l'animal, semble lâche et avide, mais va se révéler auprès de ses compagnons. C'est un personnage vraiment touchant. Sa nature fait qu'il est rejeté, comme l'un des personnages nous le fait si bien remarquer, mais il a juste besoin qu'on apprenne à lui faire confiance. C'est une des caractéristiques qui m'ont vraiment plu dans cette histoire : deux personnages très sages nous rappellent souvent de ne pas nous fier aux apparences. La bonté n'est jamais du temps ou de l'énergie perdus. La tolérance amène à la compréhension en profondeur des choses et des êtres. Cela est parfaitement illustré avec Gurgi, mais pas seulement.
Fflewddur Fflam le barde, est un peu menteur, un peu léger, mais son grand coeur n'est pas feint et il pourrait se découvrir plus courageux qu'il ne l'espérait. Ce personnage calamiteux, qui a abandonné son royaume pour devenir barde, apporte un peu de fantaisie à la troupe.
Eilonwy enfin, courageuse et pragmatique fillette, est certes un peu boudeuse, trop bavarde et puérile parfois, mais sait aussi faire preuve d'une grande maturité quand il le faut. Cette enchanteresse en cours de formation n'a pas de grands pouvoirs, cependant elle est très intelligente et tout le contraire de la damoiselle en détresse malgré son jeune âge. C'est une figure féminine très positive.
Je ne vous présente que les personnages que l'on suit le plus longtemps, néanmoins vous ferez d'autres intéressantes rencontres dans ces pages et c'est là tout le sel de ce récit. Il y a toujours plus à voir que ce que l'on croit.
Lloyd Alexander s'est beaucoup inspiré des légendes galloises et ce fut un plaisir de voir quel tissage il a réalisé avec tous ces récits entremêlés. le roman a sa personnalité propre, cependant cette inspiration l'enrichit grandement et contribue à le sauver de sa forme trop classique.
Le Livre des trois est un très bon roman, qui n'a pas du tout vieilli, et une bonne introduction à la fantasy pour un jeune public. En outre, il transmet de bonnes valeurs. On y apprend que les erreurs nous font grandir quand on en tire des leçons, qu'une bonne action a toujours des répercussions même si elles sont parfois insoupçonnées et que le véritable héroïsme ne se taille pas forcément à la force d'une épée. C'est un roman sur l'amitié, sur le partage, l'entraide et la confiance, sur le sacrifice, l'humilité et la générosité. Il n'est pas moralisateur, mais offre néanmoins une bonne morale.
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Je lis ce livre bien trop tard dans ma vie, c'est certain, mais l'absence de traduction des cinq volumes de la série m'avait décidé à ne pas me lancer dans l'achat des deux premiers qui avaient été édités. Aujourd'hui, plus proche de la trentaine que de mon adolescence, je sens que ce livre est un peu trop tard dans ma vie et mes lectures, ce qui ne lui enlève rien à ses qualités et ses idées.

Si je dis cela, c'est que j'ai senti, à ma lecture, le ton tourné vers les adolescents plus que vers les adultes, et que l'ensemble était destiné plus à un public jeune (ce qui ne veut pas dire que le ton est stupide ou sans intérêt, évidemment). le livre utilise des vieilles légendes Galloises pour raconter la quête de Taram, jeune apprenti porcher qui rêve de gloire et d'aventure en s'occupant d'un cochon qui devine l'avenir. C'est un joyeux monde de médiéval-fantastique qui nous est présenté, rempli de nouveautés étonnantes qui seront dévoilées petit à petit, aussi bien dans des personnages fantasques et divers que dans des lieux variés. On sent que Lloyd Alexander se fait un petit plaisir dans les rencontres et les personnages.

Si je disais en introduction que ce livre arrivait trop tard, c'est que j'y ai vu les ficelles assez facilement. le récit est linéaire, sans trop de surprises et les personnages, sans être lisses ou sans personnalités, sont assez archétypaux. On peut noter l'absence assez relative de femmes (en dehors d'Eilonwy) ou l'héroïsme rattaché exclusivement aux combats dans l'imaginaire des personnages.
Cela dit, ces défauts sont explicables à la fois par l'origine de l'inspiration de l'auteur, et par le fait qu'il les mettes constamment à mal : Eilonwy refuse qu'on la considère différemment parce qu'elle est une fille, et la morale de ce volume parle justement d'héroïsme qui ne dépend pas de combats et des épées uniquement. Je sens la sincérité de l'auteur de faire une série de romans d'apprentissages, retraçant les grandes lignes habituelles de ce genre de romans et dispensant également une petite morale au cours de chaque tome. Ce premier volume remplit totalement le contrat, et je pense sincèrement que les jeunes auront un grand plaisir à le lire et découvrir tout cela. C'est, de mon point de vue, une lecture distrayante et honnête, porté par un enthousiasme et un entrain de l'auteur. Pas suffisant pour qu'elle me marque durablement, elle est pourtant tout ce que je pourrais souhaiter comme lecture à un(e) jeune lecteur-ice qui s'attaque à la fantasy.

On est ici avec le 1er tome de la saga qui a donné le dessin animé disney Taram et le chaudron magique. J'avais hâte de découvrir l'oeuvre originale et je n'ai pas été déçue.
On suit Taram le porcher qui part à la recherche du petit cochon qui lit l'avenir car il s'est enfuit. Il va vivre un certain nombre d'aventures et rencontrer différents camarades dont un personnage féminin aux petits aux oignons.
Pour remettre dans le contexte d'écriture, cette saga a été écrite dans les années 50/60, période où en fantasy les personnages féminins ce n'était pas ça pour rester polie. Et pourtant là, l'auteur nous a pondu un personnage féminin qui devrait servir d'exemple à un certain nombre d'auteurs encore actuellement. On a une fille avec son identité propre. Elle est pleine d'humour, elle ose sans complexe rembarrer le héros quand il a des réflexions machistes qui pourtant était typique de l'époque d'écriture et de l'ambiance celtique de l'univers, elle n'est pas cruche ni demoiselle en détresse… Vive Eilonwy.
On retrouve une ambiance de fantasy initiatique assez traditionnelle mais qui était assez novatrice pour l'époque. C'est une histoire dans laquelle on se sent bien alors oui la nostalgie joue mais pas que c'est juste génial. L'intrigue tient la route, les personnages sont bien construits, l'univers est complet et complexe et c'est très bien écrit (trop ?). On ne va pas se leurrer, en lisant un texte jeunesse aussi exigeant, il est difficile de ne pas considérer que le niveau ait baissé. Je ne veux pas rentrer dans un tel raccourcis, tous les enfants n'avaient déjà pas accès à ce type d'ouvrage à l'époque. Aujourd'hui la diversité des textes permet à chaque jeune d'avoir accès à des textes soignés et adaptés à son niveau de lecture donc pas d'élitisme ni de dénigrement des textes actuels dans mes propos juste une mise en garde pour ne pas mettre ce titre à des lecteurs trop débutants, il faut juste attendre qu'ils soient un peu aguerri.
C'est un joli coup de coeur car on est dans du jeunesse avec une écriture vraiment soigné, qui ne prend pas les jeunes pour des imbéciles et avec ce personnages féminin d'une modernité folle.

J'ai lu ce livre étant enfant, à 9 ans, et ça a été mon premier véritable coup de coeur de lectrice. Attachée aux personnages et à leur (sacré) caractère- Gurgi, Eilonwy, Dalben..., ayant tremblé devant les fils du Chaudron, je n'ai pu qu'être consternée devant l'adaptation qu'en avait fait Disney, plate, fade et ne rendant pas hommage au livre originel.

Je n'avais absolument pas prévu de lire ce livre parce qu'il ne me tentait pas plus que cela. Mais quand je suis tombée dessus à la bibliothèque, comme ça, mis en avant, je n'ai pourtant pas hésité à l'emprunter. Et j'ai bien fait car j'ai beaucoup aimé ce premier tome! Et bonne nouvelle pour moi, il n'y a "que" 5 tomes, et tous sont sortis 😆 BREF
On fait la connaissance de Taram et très rapidement on l'accompagne dans une quête où il rencontrera ses compagnons de route, des personnages assez loufoques mais super intéressants et attachants à leur façon 😅
Il n'y pas de temps mort, tout s'enchaîne bien et même si parfois j'ai trouvé Taram insupportable, j'ai aimé suivre ses aventures.

Si comme moi vous avez connu le très controversé " Taram et le chaudron magique " et que vous l'avez adoré malgré la tempête de critiques négative qui à déferlé à l'époque. Vous aurez peut être l'envie et la curiosité de vous plonger dans les romans d'origine.

La comparaison est presque obligatoire, mais en réalité le roman est bien différent sur beaucoup d'aspects. A commencer par la présence de nombreux personnages qui n'existent pas dans la version Disney.

En revanche, la trame scénaristique est reconnaissable, ainsi que les protagonistes principaux. Taram est d'ailleurs un sacré casse pied immature, avec une pointe de sexisme en qui concerne Eilonwy. Est-ce que cela vient du fait que le livre à été écrit dans les années 60 ? Ou est-ce qu'il s'agit d'une volonté de l'auteur de replacer le caractère de Taram dans un esprit médiéval vis à vis de la femme ? En tout cas, Eilonwy ne se laisse pas faire, et elle est clairement cantonné à un rôle de femme forte avec du caractère. Sans parler du fait qu'elle est bien plus mature que notre héros.

Ce premier tome est un roman jeunesse très agréable et plein de belles valeurs. L'écriture est assez enfantine, et on s'attend au départ à tomber sur quelque chose d'un peu moins léger.

Le livre ne perd pas de temps en grandes descriptions. L'auteur va à l'essentiel, ce qui rend la lecture fluide et facile.

Une belle surprise.