Pissarro a toujours été un peintre amoureux de la nature vivante. Les grands bonheurs de sa vie d'artiste, contre vents et marées, contre misère et critiques, ont été de peindre de la terre et des arbres, et les êtres qui s'y meuvent, qui respirent sous le grand ciel sans le voir autrement que comme une sorte de baromètre, courbés qu'ils sont, d'esprit et de corps vers les Iabours, les sarclages et les fenaisons.