Adopted Love, tome 1

- Vous ne le touchez pas ! Lâchez-le immédiatement ! balance-t-elle en tentant de le pousser.
Le type libère mon tee-shirt et porte son talkie à ses lèvres.
- Code rouge au rayon perceuses, prononce-t-il sans nous quitter des yeux.
Code rouges au rayon perceuse ? Eh bah, c'est du lourd. La sécurité nationale est en jeu.

Elle explose de rire. J’adore la voir comme ça.
- Je vous kiff tous les deux.
J’envoie mon regard dans le sien en fronçant les sourcils.
- Oui… enfin… toi plus que lui, détends-toi, putain, marmonne-t-Elle.

- On s’en fout de la prison.
J’assume, putain. Si je dois y passer ma vie pour que tu surmontes ça, Elena, j’irai sans hésiter.

Elle est magique. Absolument pas sortable, mais magique.

Peut-être que c’est juste ça, être amoureux : n’être jamais sûr de rien, flipper pour un oui ou pour un non, essayer de lire dans des regards et avoir un besoin insatiable de l’autre.

Quand je me vois, assis contre un grillage en train de chialer, je me rends compte que dans "tomber amoureux", ce n'est pas pour rien qu'on dit "tomber".

"Dans mon esprit, tout se contredit. C'est le bordel : l'envie, le besoin, la raison, personne n'a le dessus." (p.522)

"Avec elle, quand je pense tout contrôler, le lapin que je suis se retrouve toujours coincé entre les griffes du félin : je suis prêt à lui donner ce qu'elle me demande et à prendre le peu qu'elle me donnera." (p.405)

" — Je voulais te demander un truc...
La voix de la lionne me parvient mais je n'arrive plus à ouvrir les yeux. Trop de substance en moi.
— Est-ce que... euh... Devant la maison... Est-ce que t'allais m'embrasser ?
Silence. Une main me touche doucement et me secoue.
— Teagan, est-ce que tu allais...
— Mmh... Mais tu pleurais. " (p.254)

Sans le vouloir, la lionne dicte sa loi : être sans elle, une torture, être avec elle, une torture aussi. Alors autant être avec elle, quitte à en chier.