Tiens, comme dans ma chronique à propos de "
Mama black widow" je vais vous refaire le coup des gogos.
Là ils ont passé leur tendre jeunesse à s'extasier devant les aventures de "Pocahontas" de chez Disney.
S'ils se plongent dans la lecture de cet "
Indian Blues", le mythe du Peau-rouge risque d'en prendre un coup.
Sherman Alexie use d'un humour à la
Donald E. Westlake pour égratigner le fonctionnement du monde de la musique tout en revisitant légèrement quelques unes de ses stars.
Il dédramatise son discours mais le tableau qu'il nous dresse de la situation des Amérindiens les fait rejoindre les Afro-américains d'
Iceberg Slim dans le club des victimes collatérales de la Destiné Manifeste.
Ces exactions institutionnalisées, cette acculturation, cette mise en quarantaine assistée ne m'étaient pas inconnues mais
Sherman Alexie parvient à nous en faire ressentir les effets plus ou moins sordides dans le quotidien de l'Indien.
Mine de rien un constat cinglant, l'envers du décor du Rêve Américain.
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