Friande de saga familiale historique, je me suis réjouie de la proposition Masse critique.
Le résumé et la couverture m'ont séduit. Même le nombre de page ne m'a pas effrayée.
La mention suivante dans le résumé m'a décidé « À travers cette grande saga familiale,
Hala Alyan retrace la destinée tragique de tout un pays, le Liban, marqué par la guerre, les tensions religieuses et les protestations politiques… »
Dès sa réception, je m'y suis plongée avec enthousiasme.
La scène d'ouverture m'a laissé penser que le rythme de ce roman serait à la hauteur de mes espérances : fort, passionné et passionnant.
Mais, non…
La première partie m'a semblé longue, touffue. Je n'arrivais pas à m'intéresser à ces adultes et à leur problèmes existentiels, professionnels, conjugaux, sentimentaux…
Seules les parties évoquant le passé de Mazna et d'Idris parvenaient à m'accrocher. Leurs portraits, leur rencontre, leur vie, leur histoire. Mais aussi leurs sentiments, leur difficultés, leurs espoirs et leurs renoncements.
Dans le présent, je me perdais. le manque de communication, les secrets, les non-dits de cette famille, finissaient par me lasser.
De nombreux sujets sont abordés tout au long de cette histoire : l'exil, l'homosexualité cachée, la réussite des femmes, les crises existentielles. D'une plume sobre, l'auteure nous fait entrer dans l'intimité de cette famille, nous distillant leur existence et leur quotidien au plus proche. Mais sur le Liban d'avant, pendant et d'après si peu de choses 😞 Et cela m'a fait défaut.
J'ai eu l'impression étrange que cette famille n'était pas tellement « concernée » par les tensions, et les conflits qui ont embrasé ce pays.
Nul doute que beaucoup sauront apprécier ce roman à sa juste valeur, et y trouver un enthousiasme et un intérêt qui m'ont fait défaut.
Il y a des livres que nous ne découvrons pas au bon moment. Ce fut certainement mon cas pour celui-ci.