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Depuis Comme Dieu le veut et surtout La fête du siècle, ses lecteurs le savent, Niccolò Ammaniti a la plume allègrement féroce pour décrire le monde moderne dans toute son absurdité, quitte à instiller dans ses livres quelques gouttes de provocation. Un peu à la manière d'un Ruben Östlund, au cinéma, et tant pis si les estomacs délicats digèrent mal son sens de la satire un brin corrosive. de ce point de vue, La vie intime marque un certain assagissement de l'auteur romain, mais son roman n'en reste pas moins délectable, riche en péripéties qui relèvent du tragi-comique. le récit s'étend sur un peu moins d'une semaine, autour de la vie de l'épouse du président du Conseil italien, par ailleurs ancien mannequin et élue quelque temps plus tôt "la femme la plus belle du monde." Mais la susdite, prénommée Maria Cristina, a bien conscience qu'elle n'est qu'une femme-trophée, qui a pour principal office d'être splendide et de se taire. La vie intime est l'histoire d'un éveil et d'une quête, au départ peu clairs pour notre héroïne, le temps qu'elle ait le courage de se libérer de cet environnement anesthésiant. Tout en ne la quittant pas d'une semelle, ou plutôt d'un talon haut, Ammaniti radiographie avec son acuité habituelle notre société obsédée par l'image et soumise à l'arbitraire des réseaux sociaux. le romancier, qui s'amuse en quelques apartés avec le lecteur, ne fait pas de cadeau à Maria Cristina, quelque peu paranoïaque, futile et vaniteuse, mais lui accorde des circonstances atténuantes, eu égard à son passé marqué par des deuils successifs. Insensiblement, il en fait un être certes perfectible et soumis qui va enfin, peut-être, cesser de jouer un rôle de potiche ou de ravissante idiote, si l'on préfère. Cette tendresse pour son personnage principal, qu'il met à nu progressivement, compte autant dans le plaisir pris au livre que son talent d'observateur caustique de nos moeurs contemporaines, le tout dans un impeccable style très visuel qui a valu à plusieurs de ses romans d'être adaptés à l'écran (L'été où j'ai grandi, Como Dio comanda, Moi et toi).
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Acheté car cité parmi les meilleurs romans étrangers de ce début d'année selon Slate.
Ca commence bien, on sourit assez souvent. Mais j'ai trouvé que ça tournait en rond. Arrivé vers la page 200 je n'arrivais plus à m'intéresser au sort de cette dame. Même pas réussi à le finir.
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L'intérêt de ce roman m'est vraiment passé à côté. Je n'ai pas été touchée ni par le style, ni par l'histoire, et je n'ai pas bien compris où voulait en venir l'auteur et quels enjeux psychologiques, sociologiques ou autres il cherchait à explorer.
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Ne connaissant pas du tout cet auteur italien, ce qui m'a en premier donné envie de lire son dernier roman, c'est cette superbe couverture que je trouve magnifique et originale ! Bien entendu, le résumé m'a tout de même attiré, mais malheureusement, j'ai été assez déçu du résultat, et je reste mitigé…

L'intrigue se déroule en Italie, où, le personnage principal que nous suivons, est Maria Cristina Palma, ex mannequin et épouse du président du conseil. Elle vient d'être élue « la plus belle femme du monde ». Cela peut être un atout pour les prochaines élections de son mari, bien qu'elle préfère rester en dehors de la vie publique.

Au détour d'une soirée, elle va retrouver un amour de jeunesse, Nicola Sarti, qu'elle n'avait pas vu depuis des lustres ! Ils vont se revoir, se remémorer leur jeunesse et leurs anciens camarades. Nicola va même jusqu'à lui envoyer des photos de leur passé, mais surtout une vidéo intime, les mettant en scène tout les deux, dans une assez mauvaise posture. Cette « sex-tape » pourrait bouleverser à jamais la vie de Maria Christina, mais surtout la carrière politique de son mari.

En sept jours, durée à laquelle se passe toute l'histoire, Maria Christina va tout faire pour récupérer cette vidéo compromettante afin d'éviter le scandale du siècle, jusqu'à aller contre l'avis de son mari et de ses conseillers, et donner sa première interview en direct à la télévision.

Le début était prometteur, mais au fil des pages (il y en a quand même près de 370), ça traîne en longueur, et l'on s'ennuie à subir le quotidien de cette femme d'homme politique qui flâne dans les boutiques, chez le coiffeur, au sport ou en soirée mondaine !

Sa vie avec son mari s'étiole et sent la fin. La complicité avec sa fille ne semble pas très au beau fixe non plus. Quant à sa vie professionnelle (si on peut appeler ça une vie professionnelle puisqu'elle ne fout rien), sa relation avec ses assistantes est assez tendue !

Alors oui, certains passages font sourire, voir même rire (je pense entre autre à la scène dans le salon de massage avec la journaliste qui doit interviewer Maria Christina) qui est à mourir de rire, mais malheureusement, cela ne suffit pas à tenir le lecteur que je suis en haleine et à vouloir aller au bout de ce livre, sans souffrance, en se disant : « C'est quand la fin en fait ?! »

Quel dommage d'intégrer un rebondissement de taille à quelques pages de la fin, pour finalement se dire : « Tout ça pour ça !!! »

Bref, comme vous pouvez le constater, je n'ai pas été emballé par ce roman, malgré une écriture plutôt fluide et agréable de l'auteur… tant pis pour moi, ça m'apprendra à être séduit par une belle couverture de livre !





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A première vue : un titre accrocheur, et une quatrième de couverture qui a attiré mon âme de lectrice. Et pourtant, énorme déception. Un personnage principal tellement vidé de toute substance que le livre en devient fade. Rien n'accroche : une intrigue bancale, des descriptions peu intéressantes, un univers confus, et des personnages secondaires qui n'apportent rien. J'ai terminé ce livre dans une grande peine...
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La vie intime, Niccolò Ammaniti
J'ai été énormément déçue par ce roman dont la couverture et la quatrième de couverture m'avaient interpellée ! Car si l'extérieur a de l'intérêt, c'est bien du contenu que l'on attend le meilleur… comme dans la vraie vie en somme 😉
Maria Christina a un mariage économiquement stable, un mari dont les envies politiques rythment le couple, une chambre pour elle et un portefeuille sans limite… ah j'oubliais… une assistante personnelle lesbienne et aux petits soins. En gros : une pauvre petite femme riche et délaissée.
Tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu'au jour où un ex petit ami revient sur le devant de la scène avec une vidéo intime, souvenir de leur bon temps passé.
Tout est trop long, trop lent et sans saveur… pauvre, oh pauvre petite fille riche.
Désolée, je n'ai pu entrer dans ce livre, qui manque de pas mal de choses à mon goût.
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Maria Cristina, ex top modèle femme potiche, mariée au Président du conseil italien se blesse, un matin, en faisant du sport ....de là nous assisterons aux événements des jours qui suivent où Maria Cristina va complètement se révéler à elle, aux autres.
J ai vraiment aimé ce personnage qui au départ peut tellement sembler éloigné de nous, mais qui a ses failles, ses regrets etc. C est parfois loufoque, drôle, tragi comique, un peu amer. Un beau livre que je n ai pas vu beaucoup passer sur les réseaux 😉
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