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4,3

sur 5715 notes
Un roman magnifique qui m'a transportée, fait voyager hors du temps. Une parenthèse bienvenue, enchantée et salvatrice à chaque fois que je me plongeais dans le livre avec beaucoup de difficultés pour le fermer. Que c'est beau. Les personnages ne sont pas parfaits et c'est aussi ce qui contribue à la beauté et à la force de ce roman. Je connais bien l'Italie sans aucune connaissance de la Ligurie et ce roman fait honneur à cette région tout en nous permettant de voyager également à Florence et à Rome. Un Goncourt accessible et magnifique. Je ne suis pas prête d'oublier Mimo, Viola et la Ligurie.
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Ce n'est pas l'histoire de Mimo et de Viola que l'on découvre, mais plutôt l'histoire de Mimo, avec des interruptions dans sa vie de Viola. Il n'y a pas de réelle relation entre eux, du moins pas dans le sens où les échanges sont courants. Ils vont pourtant avoir un impact dans la vie l'un de l'autre.
Bien que de deux mondes différents, ils sont tous les deux malheureux, et ont envie de briser l'image que l'on attend d'eux.
Les descriptions de l'Italie donne envie d'y voyager.
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Roman épique, généreux, avec des personnages très marqués et qu'on suit avec amour. une rencontre improbable et romanesque, une période trouble (fascisme italien), de la pauvreté à la richesse, de la tragédie... j'ai adoré ! facile à lire mais très bien écrit
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Soufflez tramontane, sirocco, libeccio, ponant et mistral. Allez porter loin, par-dessus Rome, Milan, Florence et Pietra d'Alba, la parole de Mimo Vitaliani, ses mots qui nous racontent sa vie de sculpteur renommé et audacieux. Très, trop.
Et pourtant, Mimo n'a pas eu des débuts faciles. Né en 1904, fils d'un tailleur de pierre miséreux, son père a placé tellement d'espoir en lui qu'il l'a prénommé Michelangelo. Un nom lourd à porter, surtout quand on est un nain. Mais pas quand on a une sacrée personnalité, indispensable pour survivre avec ce handicap. Et un don inné... car Mimo est un génie de la sculpture. Son art culminent à sa dernière oeuvre, une Pieta qui va soulever bien des controverses (évidemment j'ai adoré cette dernière audace, ce chant du cygne), bien différente de celle de son homonyme.
Si vous aimez les oeuvres dodécaphoniques de la poétesse croato-basque Svetlana Axoa, passez votre chemin. Car Jean-Baptiste Andrea a le don de nous embarquer dans la vie picaresque de Mimo dans une langue simple, fluide, qui permet au lecteur de plonger intensément dans les destins de ses personnages. Ce qui est particulièrement passionnant, cest que la vie de Mimo se calque sur l'histoire de l'Italie, tout particulièrement celle des années 1914-1960. Ses années d'apprentissage correspondent à celles de l'après-guerre. Les Années folles l'envoient dans des soirées de bacchanale, voire même dans un cirque. Mais à l'approche d'une sombre époque, il va aussi céder à l'appel du gain en augmentant le prix de ses oeuvres au fur et à mesure des commandes, qui affluent. Céder au fascisme ? A vedere.
La seule personne à exercer une influence sur lui, c'est Viola. Enfant, puis ado, puis femme fantasque qui détone avec sa famille, les Orsini, nobles du coin. Elle sera le lien entre Mimo et la culture, l'audace, l'indépendance et les idées nouvelles. L'évolution de Viola est elle aussi parallèle à l'histoire italienne, avec notamment son engagement politique et son féminisme.
Mimo ne vivra jamais selon sa taille, selon ce que l'on attend donc de lui. Ses oeuvres vont transcender leurs spectateurs, et vont choquer la morale des bons bourgeois et surtout l'Eglise.
En lisant Veiller sur elle, j'ai vraiment eu l'impression d'écouter, assise devant une belle flambée, Mimo raconter sa vie agitée. J'aime quand l'écrivain a la modestie de s'effacer au profit de ses personnages, donnant ainsi au lecteur une prise directe avec le récit. C'était mon premier roman de Jean-Baptiste Andréa, ce ne sera pas le dernier.
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Un excellent moment de lecture, une plongée dans l'Italie du siècle passé. Dans ce récit, s'entremêlent l'histoire de l'Italie, une formidable amitié et de l'art (beaucoup d'art). On se croirait en Italie, on a envie de voir les oeuvres de Mimo, on aimerait avoir une discussion passionnée avec Viola. Choisir comme personnage principal un nain sculpteur, c'est peu commun et le pari est réussi.
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Tout a été dit sur ce roman, un véritable page-turner que l'on dévore avec gourmandise. La poésie de la prose, les senteurs acidulées des vergers d'orangers, les vibrations de l'histoire qui font trembler les plus vieilles demeures aristocrates, le talent d'un sculpteur passionné atypique, pour qui l'argent n'a pas d'odeur tellement il a été pauvre.
Les personnages sont bien construits. La condition de la femme de l'époque nous étonne toujours tellement elle est cantonnée à un rôle secondaire dans la société italienne (comme ailleurs en Europe). Cependant, Viola incarne une personne extraordinaire d'énergie qui se bat contre les préjugés de son époque étriquée tandis que Mimo, le sculpteur talentueux se bat contre les préjugés par rapport à sa taille et à son origine.
Tout cela sur fond de fascisme et de chemises noires.
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Ce récit va au-delà de l'amitié improbable entre deux individus opposés, explorant la dimension temporelle. L'instant crucial, suspendu comme une clef en plein air, est présent tout au long du récit . le temps s'écoule inexorablement, puisque l'on suit le narrateur depuis sa jeunesse jusqu'à son dernier souffle. L'évolution sociale se dessine également à travers les pages, des débuts simples aux bouleversements tels que l'avènement de l'électricité et des avions. 📚&#xNaN
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Ce livre retrace de 1916 a1986 en Italie l'histoire de l'amitié entre Mimo né pauvre puis sculpteur réputé et Viola héritière d'une grande famille. Tout devrait les séparer mais leur attachement et leur affection mutuels seront indéfectibles, malgré les disputes et les aléas de la vie.
Jean-Baptiste Andrea nous emmène dans un récit romanesque à souhait. Nous fait traverser l'histoire dont la montée du fascisme en Italie, nous fait visiter Rome et Florence, nous décrit la passion de l'art, le métier de sculpteur, tout cela avec finesse.
Je ne me suis jamais ennuyée et me suis laissée entraîner dans cette Italie de tous les excès.
Décidément, une fois encore, Jean-Baptiste Andrea s'avère un excellent conteur.
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"Veiller sur elle" nous fait traverser des périodes difficiles de notre histoire, des personnages que la vie n'a pas épargnée et pourtant je referme ce livre avec une impression de douceur. Une brise légère, la chaleur d'un soleil printanier, un sentiment plus fort que la vie...
Une merveilleuse histoire !!!
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Un roman bien écrit mais qui ne m'a pas emballée.
J'ai même été plutôt agacée en découvrant ces héros affublés de compétences exceptionnelles : Mimmo est à la fois nain et virtuose de la sculpture, et son talent dépasse forcément celui de ses maîtres ; Viola est une surdouée à la mémoire absolue, ce qui ne se fait pas dans son milieu.
Je comprends bien que les personnages à Hauts Potentiels offrent une mine de possibilités scénaristiques, mais j'aurais été autrement touchée par un Mimmo au génie moins écrasant, ou une Viola simplement intelligente face aux conventions de l'époque.
Reste un conte original, avec une belle amitié indestructible, mais où rien ne m'a vraiment captivée, pas même une sculpture maudite.
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