AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Note moyenne 4.11 /5 (sur 3746 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Germain-en-Laye , le 04/04/1971
Biographie :

Jean-Baptiste Andrea est un réalisateur, scénariste et écrivain français.

Il grandit à Cannes, où il est élève de l'Institut Stanislas et fait ses premières expériences de scène, d'écriture et de réalisation. Il est diplômé de l'Institut d’Études Politiques de Paris et de l'ESCP-Europe.

Il écrit ses premiers films en anglais. Il a écrit et réalisé "Dead End" (2003), coréalisé avec Fabrice Canepa, qui a obtenu plusieurs prix, "Big Nothing" (2006) avec David Schwimmer et Simon Pegg, et "La Confrérie des larmes" (2013), avec Jérémie Renier et Audrey Fleurot.

Son premier roman publié en 2017, intitulé "Ma Reine", remporte plusieurs prix dont le Prix Femina des lycéens 2017, le Prix du premier roman de la La Forêt des livres 2017, le Prix "Envoyé par La Poste" 2017 ou encore le Prix Alain-Fournier 2018.

Après "Cent millions d'années et un jour" (2019), il publie son troisième roman, en 2021, "Des diables et des saints", pour lequel il obtient le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2021 et le prix Ouest-France Étonnants voyageurs.

page Facebook : https://www.facebook.com/RomanMaReine/
+ Voir plus
Source : Iconoclaste
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-Baptiste Andrea   (4)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (40) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Jean-Baptiste Andréa est sans aucun doute la sensation de cette rentrée littéraire 2023. Déjà lauréat du prix Fnac avec son livre Veiller sur elle, aux éditions L'iconoclaste. Il raconte l'histoire de deux personnes que tout oppose dans l'idée, Mimo, un sculpteur de pierre sans grande ambition mais très talentueux. Viola, elle, est issue d'une famille prestigieuse et a grandi entre les murs d'un magnifique palais. Alors que rien ne semblait pouvoir les rassembler, en un regard, ils ne vont plus jamais vouloir se quitter. Ils doivent donc composer avec le fait de ne pas pouvoir vivre ensemble, tout en ayant un besoin incommensurable d'être à deux. Ils vont ainsi traverser les années, jusqu'à ce que l'Italie bascule dans le fascisme. Une histoire d'amour impossible, et pourtant…
+ Lire la suite

Citations et extraits (735) Voir plus Ajouter une citation
J'ai pensé à leur rencontre. J'ai frotté mes parents comme du cuivre ancien pour en effacer le noir. Redressé leur têtes, aminci leurs corps, rallumé leurs yeux. Ils avaient dû s'aimer l'espace d'un instant, quand ils avaient tournoyé sous les lampions du 14 juillet, à moins qu'ils ne soient restés fixes pendant que le reste se mettait à tourner. Ton père était beau, avait dit ma mère, et il était doux, et il dansait comme un dieu. J'ai pensé à leur rencontre mille fois, le plus souvent la nuit, quand j'avais l'impression d'étouffer. Il fallait qu'ils se soient aimés, sinon quelle raison j'avais d'exister, moi, de respirer, de prendre la place d'un autre ? Mais alors, il était parti où, cet amour ? Je l'ai cherché sous mon lit, dans les murs froids, dans la forêt, dans les yeux de ma mère puis dans ceux d'autres femmes, et j'ai fini par comprendre qu'il s'était changé en pierre. Elle avait dû rouler quelque part, passer par le trou d'une poche, et peut-être même qu'ils l'avaient un peu cherchée, mais va-t'en retrouver une pierre dans la caillasse du monde.
Commenter  J’apprécie          582
On a fait un jeu, c'est elle qui a eu l'idée, il fallait trouver la coccinelle avec le plus de points. Au début, j'ai eu du mal, je trouvais beaucoup de points mais il n'y avait pas de coccinelle autour, et Viviane m'a appris comment chercher : d'abord la coccinelle, bien rouge et bien brillante, et seulement après les points.
Commenter  J’apprécie          580
Il n'y a rien à faire, rien d'autre que d'attendre. La combe, autour de nous, est un bloc d'obsidienne. Le silence est absolu, il nous emplit la bouche et nous colle aux dents. Nous sommes la seule trace de vie dans un monde de prière. Même notre feu brûle en silence pour ne pas déranger.
Commenter  J’apprécie          540
Ma grand-mère disait aussi: il y a deux choses que j'aime dans la vie. Mentir et jardiner. J'aime tellement mentir que je viens de le faire: je déteste jardiner. Mentir, c'est beaucoup plus utile. Rappelle-t'en, Joseph.
(pages 92-93)
Commenter  J’apprécie          540
Le Dr Bardet m'avait demandé d'attendre dans la salle d'attente pendant qu'il parlait à mes parents. J'avais fait semblant d'accepter, j'avais pris un magazine et je m'étais assis avec mes pieds bien posés à plat par terre. Dès qu'il avait refermé la porte, j'étais allé écouter, j'avais appris à la maison que c'était comme ça qu'on entendait les choses les plus intéressantes, les gens parlaient mieux derrière les portes.

Commenter  J’apprécie          471
Jean-Baptiste Andrea
Un glacier de près.
C'est un spectacle qu'il faut avoir vu une fois dans sa vie : la Terre bâille une langue énorme, crevassée, se lèche avec curiosité et attrape au passage, si elle y parvient, les alpinistes qui osent s'y risquer. Plus d'une histoire s'est effondrée là, dans un grand craquement bleu, dans le silence dur de cette mer sans poissons.
Commenter  J’apprécie          462
La nuit est tombée, l'air s'est allégé. Umberto fredonne une mélodie traditionnelle sans s'en rendre compte. Des points de feu scintillent derrière nous sur les pentes - ce sont les bergers que nous avons vu à distance durant la journée. Silhouettes longues et massives, ils ont répondu à nos saluts d'un geste qui ressemblait à une bénédiction.
Commenter  J’apprécie          460
Je suis parfois maladroit. Blessant, bourru, bête même. Empoté et désespérant. Mais je ne suis pas un mauvais bougre. J’ai la gentillesse ébouriffée des abeilles, je pique parfois sans m’en rendre compte la main qui approche, parce que je crois par habitude qu’elle va m’écraser. J’aimerais que vous le sachiez.
- On le sait Stanè. On le sait.
Foutue prune qui fait parler à voix haute les hommes pudiques.
Commenter  J’apprécie          446
C'est un pays où les querelles durent mille ans. La vallée s'y enfonce, s'égare comme un sourire de vieillard. Tout au fond, pas loin de l'Italie, un cyprès immense cloue le hameau à la montagne. Les maisons font cercle, se bousculent et tendent leurs tuiles brûlantes pour le toucher. Les ruelles sont si étroites qu'on s'écorche les épaules à les parcourir. Ici, la place est rare et la pierre la convoite. A l'homme, elle ne laisse que des miettes.
Le village ressemblent à la photo que j'ai vue, floue, bue par du mauvais papier. L'épingle verte du cyprès et tout autour, un grand battement ocre de papillon agonisant. Derrière une vingtaine de cigarillos, des faciès de calcaire me dévisagent avec curiosité. Au milieu d'eux, membre à part entière de la communauté, un âne allonge sa tête curieuse. Le maire s'est avancé, main tendue et sourire de chicots.
Commenter  J’apprécie          420
Un homme a droit à ses secrets.
Commenter  J’apprécie          270

CONVERSATIONS et QUESTIONS sur Jean-Baptiste Andrea Voir plus
Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Baptiste Andrea Voir plus

Quiz Voir plus

La douceur dans les titres

Prends garde à la douceur des choses

Anna Gavalda
Raphaële Billetdoux

5 questions
5 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..