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Citations sur Les Aventures de Sindbad le Marin (28)

S'il n'y avait pas de douceur dans l'attachement que l'on porte à sa patrie, les pays funestes seraient depuis longtemps des ruines inhabitées.
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Un coussin en peau de serpent, de ce fameux serpent capable d'avaler un éléphant et dont la peau tachetée est faite d'écailles ayant chacune le diamètre d'une pièce d'or. On sait que cette sorte de coussin a la propriété de conserver en bonne santé celui qui l'utilise ; quant à celui qui souffre d'hémorroïdes, il lui suffit de s'asseoir dessus pour s'en trouver guéri.
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Garde-toi d'envoyer un messager régler à ta place une affaire grave. Nul mieux que toi-même ne saura jamais servir ton intérêt.
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Sache que j'ai subi tant d'infortunes, que j'ai eu à supporter tant de souffrances que me voilà réduit à n'avoir plus de confiance en mon jugement... que je me sens même incapable de me fier à ma propre opinion !
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À la faveur de mes pérégrinations à travers les mers de cette contrée, j'eus un jour l'occasion d'apercevoir un poisson de quelque deux cents coudées de long (N. B. : soit 89 mètres environ). Les navigateurs le redoutent plus que tout lorsqu'il leur arrive de le rencontrer sur leur chemin, et ils s'empressent alors de frapper à coups redoublés sur des pièces de bois, sur des tambours et sur des ustensiles de cuivre dont le bruit suffit à mettre le monstre en fuite : viendrait-il à s'approcher un peu près du navire qu'il ne manquerait pas en effet de l'attaquer et d'y ouvrir des voies d'eau.
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Si quelque souci vient t'assombrir, jeune homme, transporte-toi ailleurs et laisse donc la maison pleurer au souvenir de ceux qui l'ont bâtie.
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Chaque fois que je faisais mine de revenir en arrière, il redoublait de violence à mon endroit et finit de la sorte par me réduire à l'état de monture, d'une jambe orientant ma course, de l'autre me serrant impitoyablement à la gorge. Il me fallut donc bien continuer de marcher, m'arrêtant simplement à de rares instants pour souffler un peu. Ainsi se laissa-t-il porter d'un endroit à l'autre, cueillant les meilleurs fruits et les croquant, urinant et déféquant sur mes épaules à l'occasion.
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Tous les étrangers qui d'aventure se hasardaient dans ce pays et qui avaient la malchance d'être aperçus dans telle vallée ou sur tel chemin étaient aussitôt conduits devant ce roi, qui les faisait gaver de nourriture et les abreuvait de cette huile dont on les frottait aussi en guise d'onguent. À force de dévorer, leurs entrailles s'élargissaient, leur esprit sombrait dans l'hébétude, leurs pensées s'évanouissaient et ils devenaient comme frappés d'idiotie. On n'avait alors de cesse d'augmenter leur ration de pitance afin de les rendre aussi gros et aussi gras que possible, après quoi on les tuait les uns après les autres avant de les mettre à rôtir sur le feu pour les donner à manger au roi.
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Ô toi, qui mendies ta subsistance quotidienne en la cherchant par tous les horizons, ménage tes forces car cette nourriture est bien étrangement partagée entre les êtres ! Elle s'offre à celui qui ne la cherche pas, et celui qui la cherche en est privé, qui s'en va partout le réclamant !
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Lorsque les habitants de la région veulent recueillir le camphre, ils s'emparent d'une lance bien effilée et en piquent les hautes branches de cet arbre, d'où s'écoule un liquide qui ressemble à du lait mais qui coagule en descendant le long des branches. Cette gomme n'est donc que la résine de l'arbre : on en remplit de nombreuses jarres dont le contenu distillé donne ensuite l'huile de camphre, qui a elle-même l'aspect de gomme. Un fois que l'arbre a épuisé tout son suc, il se dessèche et on le transforme en bois à brûler.
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