Emma regardait toujours plutôt deux fois qu'une tout bateau battant pavillon canadien, puis lisait le nom inscrit sur la coque, avant que son coeur reprenne son rythme normal.
Et la presse a accordé plus de place à ce préservatif qu’à toute la campagne en faveur des rapports sexuels protégés que vous avez lancée l’année dernière, comme vous vous en souvenez sans doute, madame la ministre. — Oui. J’avais tout de même réussi à faire quelques manchettes en disant que la campagne serait « pénétrante », dit Emma en souriant. Autre chose, Pauline ?
Emma regardait toujours plus tôt deux fois qu'une tout bateau battant pavillon canadien , puis lisait le nom inscrit sur la coque , avant que son cœur reprenne son rythme normal .
Ce jour - là , son cœur battit presque deux fois vite et ses jambes failir ployer sous elle . Elle fixa à nouveau le bateau ; voilà un nom qu'elle ne risquait pas d'oublier ...
Lorsque qu’une personne est nommée ministre de la Couronne, nous préparons un dossier sur elle, afin de n’être pas pris au dépourvu, si la presse nous demande des renseignements sur son passé.
Je ne pense pas qu’on ait besoin de faire appel à Freud pour élucider ce mystère. J’ai seulement besoin de savoir s’il veut être interne ou externe.
Leur premier baiser fut un peu maladroit, mais, après le deuxième, elle n’avait qu’une envie : rentrer avec lui, même si elle s’était résignée à l’idée qu’elle risquait de ne plus figurer au menu du lendemain soir.
Les hommes ont souvent le coup de foudre... C’est rarement le cas des femmes.
— Mais nous savons tous les deux qu’il a un gros point faible.
— C’est vrai. Mais il ne boit jamais pendant une campagne. En fait, il ne boit pas une seule goutte d’alcool tant que le dernier bulletin de vote n’a pas été mis dans l’urne du dernier bureau de vote de la dernière circonscription. Et alors, quel que soit le résultat, il prend une cuite.
Nous n’essayons pas de gagner un concours de cuisine à la fête du village, mais des élections législatives. L’enjeu ne pourrait pas être plus gros. Nous devons considérer tout socialiste comme un ennemi parce qu’il s’agit d’une guerre totale.
Le marché peut supporter presque tout : sécheresse, famine, résultats inattendus d’une élection, voire un coup d’État… Mais pas l’indécision.