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sur 834 notes
Le ' turquetto' c'est le petit turc en espagnol . C'est aussi elie, dont on suit la vie de Constantinople à Venise pendant la Renaissance (16e siecle);
J'ai eu un peu de mal avec la première partie, le style n'est pas très fluide, les petits chapitres et l'histoire ne prenaient pas ...
Puis peu à peu j'ai suivi avec plus d'intéret les aventures du turquetto, sontgout pour les pigments , les couleurs, la peinture et la vie vénitienne ,les confréries , l'inquisition...
Un bon roman historique avec quelques faiblesses de style.
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D'un détail sur un tableau, il a fait une magnifique histoire, si bien construite qu'elle pourrait appartenir à L Histoire. le Turquetto est un juif élevé au milieu des musulmans qui représentera mieux que personne l'humanité du Christ. Un plaidoyer pour la tolérance.
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Un sacrément bon livre, nom de dieu, qui joue sur les pouvoirs religieux au seizième siècle et comment ils pouvaient pourrir la vie des artistes, même réfugiés dans la République de Venise. Merci au librairie de Tom Pouce ( à Perros-Guirec ) qui me l'a conseillé.
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Bon, je commence directement ce livre a été un méga coup de coeur. J'ai « dévoré » le Turquetto… le récit est fait de courts chapitres, l'histoire est sans temps mort ce qui est facilitant et très agréable pour la lecture.
De chaque mot choisi se dégage sensualité et émotion, on s'attache à l'artiste, à sa lutte pour laisser respirer son désir créateur. le récit est bien situé dans une société contrainte pleine de religions, de fausse pudeur et de pouvoir. La fin est touchante et juste.
Si vous voulez être emporté par un tourbillon de sensualité orientale vénitienne, de génie artistique, foncez ce roman est une pépite.
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Le Turquetto est un roman très bien écrit, passionnant et palpitant. Il raconte la vie d'un peintre juif, au talent incontestable, qui le mènera loin et le rendra très célèbre.

Si le commencement de l'histoire est assez commun, j'avoue m'être laissée complètement embarquée dans cette aventure artistique,historique et religieuse. Les rebondissements tiennent en haleine, l'écriture nous laisse aisément imaginer les oeuvres d'art, les personnages sont intéressants et les anecdotes décrites avec profondeur.
Le tout forme comme un conte moral, où le pouvoir bataille avec la religion, où la frontière entre art et hérésie est mince, où les destins se croisent avec une humanité touchante.

Au final, cet ouvrage mérite toute votre attention ! À lire absolument.
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J'ai beaucoup aimé cette histoire totalement imaginée mais tellement vraisemblable. Ca se lit comme un roman d'aventures plein de rebondissements. L'auteur nous fait découvrir le monde de la peinture à Venise au 16°siècle et l'antisémitisme qui y règne. Il nous emmène également dans Constantinople, à la même époque. Ce turquetto est un bon moment de lecture.
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J'ai tout simplement adoré ce roman, j'ai aimé découvrir la renaissance italienne, par le biais de ce personnage du turquetto. J'ai adoré découvrir Constantinople et Venise. Ainsi que la position et les valeurs des 3 religions monothéistes dans la société de l'époque. J'ai tout simplement été conquise par le fait que le turquetto va jusqu'à tout quitté pour pouvoir exercer son art. Oeuvre sublime
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J'ai été emportée par la plume et le récit de l'auteur. Metin Arditi nous présente « Elie Soriano, né à Constantinople en 1519, et qui a émigré très jeune à Venise, masqué son identité, troqué son nom contre celui d'Elias Troyanos, fréquenté les ateliers de Titien, et fait une carrière exceptionnelle sous le nom de Turquetto : le "Petit Turc", comme l'a surnommé Titien lui-même.
Metin Arditi retrace le destin mouvementé de cet artiste, né juif en terre musulmane, nourri de foi chrétienne, qui fut traîné en justice pour hérésie. Se pourrait-il qu'un tableau célèbre - dont la signature présente une discrète anomalie - soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne ? Un égal du Titien ou du Véronèse ? »

Par une plume fluide et un sens du rythme incroyable, l'auteur a su complètement m'embarquer avec lui. Je me suis prise d'affection pour Elie qui lutte pour exercer son métier et faire la seul chose pour laquelle il est fait : peindre. Qui lutte contre ses démons quitte à se perdre et qui finit par revenir à l'essentiel.

Si j'ai découvert une époque marquée par l'obscurantisme et l'intolérance religieuse, j'ai aussi suivi Metin Arditi qui nous entraîne à la découverte de la peinture Vénitienne du XVIe siècle et de ce monde incroyablement cruel fait de passions, d'exigences et de luttes religieuses et politiques.
C'est un livre fascinant et incroyablement bien écrit qui m'a marquée car j'ai beaucoup appris en le lisant mais également parce que l'auteur sait merveilleusement nous transmettre les émotions et les luttes intérieures des personnages.

Un vrai coup de coeur donc et un petit bijou dont je vous conseille fortement la lecture.
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le Turquetto est l'histoire d'un enfant puis d'un homme qui n'a qu'une passion: dessiner et peindre mais c'est interdit par sa religion. Il s'enfuit de Constantinople et s'installe à Venise où il va réaliser son rêve: vivre de sa peinture mais une nouvelle fois, pour des questions de religions, il doit le faire sous une nouvelle identité. le Turquetto est né. Il devient rapidement un des plus grands peintre de la ville. le succès est au rendez vous jusqu'à ce qu'il soit découvert. Il perd tout, son oeuvre est brulée et parvient à garder la vie uniquement en étant forcé de s'enfuir. Ses pas le ramènent à Constantinople et il réapprend à vivre à l'aide d'un mendiant. Il apprend à se connaître et se pardonner.

De nombreux thèmes difficiles sont abordés dans ce roman: l'intolérance des religions, la peinture, la filiation, la quête de soi, de son identité. Lorsque l'on commence on est pas sûr de le terminer mais ceux qui s'accroche on bien raison. Une grande humanité fini par s'en dégager. On découvre au fur et à mesure différente facette des personnages. On apprend à les apprécier. On prend plaisir à découvrir les couleurs de Venise et de Constantinople à sentir les épices et entendre des langues aux accents musicaux.


J'avoue comme de nombreux autres lecteurs je me suis laissée prendre au piège et je me suis prise à chercher "le turquetto" sur Google mais malheureusement il s'agit d'une invention de l'auteur. le mystère du tableau de Titien demeure.
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Au-delà de l'histoire romancée du détail d'un tableau, c'est celle de la peinture du XVI ème siècle et celle des religions juive et musulmane à Constantinople, puis juive et chrétienne à Venise dans lesquelles nous entraîne Metin Arditi, avec beaucoup de brio. Elie est un jeune juif de Constantinople, auprès de Djelal Baba, un musulman , il apprend la fabrication des encres pour calligraphier et dessiner, qui est sa passion. Les religions juive et musulmane interdisant la représentation des humains, après la mort de son père, il émigre à Venise et devient le Turquetto (petit turc) un peintre reconnu de la cité des doges. Converti, il obtient des commandes d'oeuvres sacrées, mais il a pour maîtresse et modèle Rachel une juive. Il reçoit une commande pour la représentation de " La Cène ", mais lorsque le tableau est présenté, il soulève la polémique, car il l'a peint montrant les origines juives de Jésus, cela déclenche à son égard des représailles et des rivalités entre les différentes confréries qui se partagent la suprématie dans la cité. Il est agressé, puis arrêté par l'inquisiteur, qui le fait condamner à être pendu, mais le nonce apostolique, fasciné par sa peinture, le fait évader avant de se donner la mort. Elie retourne à Constantinople et consacre sa vie à un infirme qui était son ami avant son exil. Ce roman est beau par les descriptions des tableaux, des méthodes, et de matériaux utilisés par les peintres de cette époque. Intéressant par les enseignements qu'il apporte sur la vie à Venise avec les confréries, les rivalités entre les notables, sur le rôle implacable de l'inquisition. Il est passionnant par les informations qu'il donne sur la condition des juifs à cette époque ainsi que sur la haine qui opposait les communautés religieuses. Il est captivant de suivre les aventures romanesques de ce peintre qui pourrait, selon Metin Arditi, avoir peint le tableau " l''homme au gant " signé par le Titien dont il était élève.
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