J'ai reçu ce livre d'une amie. Bien écrit, il m'a accompagné pendant un souci de vol (retardé, puis on a dû changer d'avion, heureusement je l'avais pour me concentrer sur quelque chose d'autre que des passagers irrités !). J'ai apprécié surtout le cynisme et l'humour des premières pages qui décrivent les commérages de ce petit village de Sicile. Je m'attendais que cela continue, et, sans me rendre compte, à la fin du vol j'étais arrivée au milieu du livre, quand on enlève par la force que qu'Oliva pourrait avoir de plus cher dans cette société méridionale : son honneur. Son péché : être une fille. Son bourreau : l'agresseur, la société, les coutumes, la Loi qui donne à un violeur le droit d'être absout du crime s'il épouse son victime ! le thème du livre :
le choix de dire non, même quand cela paraît impossible. C'est
le choix que son père lui donne, qu'elle fait, même si cela lui a coûté si cher, peut-être trop cher à la fin. le non d'une femme isolée qui ne fera qu'amplifier les autre non isolés qui feront résonner le message afin de changer ces habitudes arriérés. Il a fallu de décennies, mais cet abominable article 544 a été abrogé. Et la fin, très touchante, quand on fait parler les personnages, leur laissant dire tous ce qui est sous-entendu tout au long du livre, la cerise sur le gâteau!