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Critique de Nadine13


Alabama
Alexis Arend
296 pages
Sorti le 15/08/2020

J'ai déjà dévoré 5 romans d'Alexis, si je ne me trompe pas ! Donc, quand l'auteur me contacte pour savoir si je veux découvrir Alabama, je réponds, oui instantanément et le soir même, je commence la lecture simplement pour me faire une idée et là..... Mon coeur s'est rempli d'émotions et à gonfler de bonheur. Et ça fait un bien fou...

Octobre 2013

Will et Lindsay sont invités à l'enterrement de l'écrivain Trent P. Chestwood, qui ne connaissent pas.
Après la cérémonie, ce jeune couple est reçu par les enfants de l'auteur décédé, qui remet à Will, une enveloppe contenant une lettre et un manuscrit.
Et là......

Plus d'une heure à rester devant une page blanche, impossible d'écrire un seul mot et surtout, je ne sais pas par où commencer et je sais pertinent que mon ressenti, ne pourra pas être à la hauteur de ce roman. Je suis tellement bouleversée par cette douce et incroyable lecture.

À peine finis de lire et de faire la connaissance d'Alabama que de chaudes larmes sont montées au coin de mes yeux et qui se sont transformées en un torrent de larmes, je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer de bonheur, de joie...

Pourtant, le thème de ces histoires est le racisme dans toute son horreur. Mais ce n'est pas un roman noir, triste, déprimant, bien au contraire.

C'est dû surtout à la manière originale que l'auteur utilise pour nous emporter dans le passé de l'Alabama , le passé de Will, notre passé à nous tous.

Tous mes ressentis continus à se bousculer dans ma tête. Et pour un long moment, tellement que ce livre est tatoué en moi.
Laquelle des émotions, dois-je mettent en avant pour vous convaincre de lire Alabama ? Il y en a tellement qui me tiennent à coeur dans ce livre, ce qu'apporte la lecture, l'amitié, la découverte de ce qui nous entoure, de l'autre, l'ouverture de l'esprit, le racisme, soutenir et appliquer ces convictions....

Vous voyez, il y a énormément de thèmes traités qui se croisent, s'entrecroisent, sont liés les uns aux autres...
C'est tout simplement exceptionnel, extraordinaire.....

Vous savez, je me suis reconnue dans Tobias à un point que je suis devenu ce jeune ado noir, mais j'étais aussi Abe, Trent, enfin tous les personnages, même l'oncle de Trent et ce n'est pas peu dire que d'être rongé par la haine, la peur, la jalousie....

L'écriture d'Alexis à atteinte les plus hauts sommets, elle est fluide, sensible, je dirais même poétique et tellement prenante, elle ne laissera personne indifférent.
En ce qui concerne les personnages, descriptions, ambiance, c'est tout simplement phénoménale, ça vous prend à la gorge, aux tripes, des frissons nous parcourent de la tête aux pieds. On a envie d'intervenir de les aider et on est au plus près d'eux, on est Eux !

J'espère vraiment que vous lirez Alabama et ferez sa connaissance comme moi.
Car, c'est plus qu'un coup de coeur, c'est une bombe littéraire qui va vous exploser en plein coeur.

Je rajouterais que ce roman mériterait d'être publié par une grande maison d'édition et d'être mis dans toutes les librairies, bibliothèques du monde entier. Il doit être lu par tous les lecteurs, que vous connaissiez ou pas Alexis Arend.

À lire impérativement dès sa sortie.

4ème de couverture +bio de l'auteur

« Que Dieu me pardonne, je détestais l'Alabama. Je le haïssais !
L'Alabama était le pays où toute la misère du monde avait choisi d'élire domicile. C'était le pays où se donnaient rendez-vous toutes les haines, toutes les iniquités, toutes les bassesses humaines. Aucune région du globe ne mettait un tel point d'honneur à annihiler la vie d'un homme, à le rabaisser, à lui faire courber l'échine jusqu'à le contraindre à ramper à terre, éreinté, vaincu.
Et, pour tous ceux dont le malheur était de ne pas avoir la peau claire, l'Alabama était tout cela aussi, en pire. Pour eux, il déployait tout son ignoble talent, il déchaînait toute sa noirceur contenue, toute sa dureté réfrénée. Oh oui ! Pour eux, l'Alabama se surpassait.
« Il n'y a rien de pire au monde, ni de plus éprouvant pour un homme, que d'être pauvre. Excepté le fait d'être un nègre, naturellement » , disait mon père.
Ô combien il avait raison ! »

Trent P. Chestwood

Alexis AREND est né en 1974.
Ancien ingénieur, il s'est aujourd'hui tourné vers sa vraie passion : l'écriture. Une passion qui l'habite depuis ses douze ans. Ses romans sont de véritables récits de voyage aux portes de l'étrange, dans lesquels transparaît toujours une très grande humanité, et où l'on y découvre en permanence ce fragile équilibre entre Bien et Mal.
Féru d'auteurs comme John Steinbeck ou Stephen King, mais également Bernard Clavel ou encore Émile Zola, c'est un fou de mots et d'images, un passionné d'Histoire et d'histoires, qui aime tout particulièrement voyager au travers de beaux récits.
N'hésitez pas à le contacter à cette adresse :
alexisarendpro@outlook.fr
ou sur son blog :

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