Trolls de Troy, tome 13 : La guerre des gloutons

Cela faisait un bail que je n'avais plus lu les folles aventures des Trolls de Troy. Comprenez par là que je relisais les 10 premiers albums et m'abstenais de rouvrir les suivants.

Pourquoi ? Parce que je trouvais qu'après le tome 10, la série perdait en qualité, en humour et que les scénarios n'avaient plus rien d'intéressants, hormis une fois de temps en temps. Et puis, la plupart du temps, je lisais leurs nouvelles aventures dans le "Lanfeust Mag" et n'allais pas acheter les albums ensuite.

Là, j'ai eu l'occasion de relire une partie de la saga en album (merci aux prêteurs) et de revenir aux affaires.

Pas de chance, j'avais commencé par le tome 13 avant de me rendre compte qu'il était la suite du tome 12… Un rétropédalage plus tard et je me mettais à jour en lisant le tome 12 (mais après le 13 quand même).

Dans cette suite, les jeux de mots sont bien présent, ils sont drôles, amusants et j'ai pris plaisir à relire cet album dont j'avais tout oublié.

Dans ce récit, sont visé l'exploitation des enfants, les orphelinats déguisés en pourvoyeurs de main-d'oeuvre ultra bon marché qu'il ne faut pas trop nourrir (parce que ça coûte cher, selon le patron) et ces gosses peuvent aller bosser dans les ateliers de fabrication de vêtements afin que la populace ait des vêtements qui rapportent plein de fric à ses fabricants.

La critique sociétale est minime parce que Arleston est là pour faire de l'humour, du gore (la brochette de nains) et donner du rythme à son récit.

Pour l'humour, avec les deux jeunes Trolls Gnondpom et Tyneth, c'est mission réussie, car ils sont drôles d'office. Leurs réflexions jamais dénuées de bon sens, leur amitié réciproque et leurs sales tours sont toujours plein d'amusement. Attention, ce sont des Trolls, ne leur caressez pas la tête ! Leur tête a des dents (oui, dans la bouche).

Clairement, la bédé n'est pas pour les petits enfants, on a des poitrines à l'air, des fesses et des jolies dames dévêtues… Dans des positions parfois plus que suggestives…

Anybref, j'avais oublié combien cet album était bon et combien il renouait avec la qualité scénaristique des tous premiers.

Mais que ça fait du bien au moral, pareille lecture !

Sans doute un des meilleurs albums de la série. Au delà de faire des deux plus petits trolls le centre du récit (ce sont quasi toujours eux les plus drôles), la multiplication des histoires dans l'histoire (ceux qui recherchent les deux petits, ceux qui surveillent et protègent à distance ceux qui recherchent) permet de varier les plaisirs et d'éviter la monotonie du récit.

Les références culturelles sont réussies (Conan le barbare et Blanche Neige notamment) et on voit même poindre une petite critique sociétale... J'ai dit poindre et petite hein... Ca reste du Arleston, le but est quand même avant tout le fun dans le gore ! Et comme je commence à mettre de côté le fait que ça se présente presque comme une BD enfants tout en étant à réserver aux adultes... de la violence gratuite et des jolies filles à moitié nues (voire toutes nues...), ça reste quand même pas désagréable !

Un album très drôle et terriblement crue. La scène du barbare qui se fait arracher l'oeil est particulièrement gore… âmes sensibles s'abstenir !
L'humour est particulièrement réussit également avec de nombreux jeux de mots et de clins d'oeil. Cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu un très bon album de Trolls de Troy, ici, on retrouve le style de la série : humour, gore et provocant.

Suite du tome précédent que j'avais déjà adoré ! Je continue dans cette lancée !

Nos chers petits trolls poursuivent leur éducation, ou pas, avec Lady Romande. le retour du père de Tyneth inquiète le village qui part alors à leur recherche.

Lady Romande n'a qu'à bien se tenir !

Ce tome est la fin du diptyque.
Tyneth et Gnompom sont toujours soumis à une forme d'esclavage.
Mais bientôt, Tétram sera au courant et va se lancer à la recherche des deux petits Trolls, avec. sa fille Waha et le fidèle Profy....
Ils vont devoir faire face à bien des dangers, mais toujours avec le sourire aiguisė.

Les deux petits Trolls sont toujours prisonniers dans l'orphelinat-bagne de Lady Romande qui ne recueille les enfants que pour mieux les revendre à d'affreux esclavagistes qui ne craignent pas de les tuer au travail. Comment s'échapper quand on sait que le père de Tyneth, Haïgwépa, le chef du village, rescapé d'un incendie volontaire, est devenu amnésique et qu'il s'est fait un allié improbable d'un certain Könan le barbare, un roi errant qui a accepté, contre récompense, de partir rechercher les petits prisonniers avec l'aide de Waha, la fille adoptive de Teträm ?
Ce tome permet de savoir la fin de cette histoire rocambolesque dans laquelle fantaisie, magie (Lady Romande est capable de faire pleuvoir à volonté avant d'être elle-même victime d'un sort assez cruel mais bien mérité) et humour léger ou grinçant forment un cocktail à déguster sans modération. Pour les jeux de mots, on notera « Sang famille » et « La guerre des gloutons », deux classiques de la littérature enfantine revue et corrigés à grand coup d'hémoglobine, les Trolls étant particulièrement carnivores. Un ensemble amusant, distrayant et particulièrement réussi. du niveau des Lanfeust et même un peu supérieur... si cela est possible.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

cool !

ce livre est bien