AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le pain rouge, tome 1 (8)

C’est effrayant, quand on voit comment agissent ceux qui se disent révolutionnaires.
Commenter  J’apprécie          10
Ces Jacobins sont odieux. Il paraît qu’ils prennent leur part sur les provisions prévues pour l’armée. Après ça, on s’étonnera que nos soldats souffrent de la faim ! Tout est de plus en plus cher, le pain surtout. Et ces ennemis, prêts à nous assiéger… Ils ont envahi Valenciennes, et le bruit court qu’ils se sont rendus coupables de cruautés horribles. Nous avons peur, nous ne dormons plus.
Commenter  J’apprécie          00
La nation a besoin de bons citoyens comme vous. Nous traquons sans pitié les traîtres, les aristocrates et les renégats. Vous pouvez nous remercier, nous vous débarrassons de votre maître, qui si longtemps vous a écrasés de taxes et de travail. C’est fini, maintenant, vous allez être libres.
Commenter  J’apprécie          00
Quand la moisson était terminée, dès que le messier en avait donné l’autorisation, elles ramassaient les grains pour se nourrir, ainsi que le chaume qui leur servirait à se chauffer. Seuls les pauvres étaient autorisés à glaner.
Commenter  J’apprécie          00
Malgré tout, il fallut obéir. C’était le système de la corvée : dans le cas où la brigade de paroissiens habituellement désignés pour la réfection des chemins ne suffisait pas, les hommes du village devaient fournir gratuitement leurs bras, leurs outils, voire parfois leurs chevaux et leurs voitures. Bien souvent, ils obéissaient en grommelant ; car pendant ce temps ils ne travaillaient pas pour eux.
Commenter  J’apprécie          00
Ma mère avait peur de l’orage. Elle disait qu’au cas où la foudre tomberait sur la maison, seule la cheminée serait épargnée, et elle nous invitait à nous tenir à cet endroit tant que le tonnerre grondait.
Commenter  J’apprécie          00
Nous étions pauvres, c’est vrai. Mais nous ne manquions pas du nécessaire. Je ne me trouvais pas malheureuse, mes parents non plus. Nous étions habitués à vivre dans un régime fondé sur des lois bien plus anciennes que nous, qui établissaient un ordre social immuable et auxquelles nous nous pliions sans penser un seul instant qu’elles pourraient changer.
Commenter  J’apprécie          00
Maintenant, mon père est propriétaire de la ferme qu’il habite, des champs qu’il cultive. Avant, rien ne lui appartenait. Il a la sécurité, davantage de liberté et de richesse. On ne lui enlève plus, au moment de la moisson, la part du seigneur et de l’Église. Il n’est plus là, le décimateur qui prélevait une gerbe sur dix dans tous les champs. Ils ne sont plus là non plus, les officiers du seigneur, bailli ou lieutenant, qui obligeaient tout le monde à se servir du moulin banal en échange d’une taxe, prélevaient des redevances sur les céréales destinées au marché, défendaient les biens du seigneur et punissaient la moindre incartade.
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (27) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3182 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}