Putain de sa mère de Dieu en short, jura Daemon.
Je ne suis pas sûre qu'on dise vraiment ça, rétorquai-je
- Je m'appelle Dee Black. Je suis la soeur de ce crétin, plus connu sous le nom de Daemon. (Elle afficha un grand sourire.) Mais tu le sais sûrement.
- Que c'est un crétin ou qu'il est ton frère ? demanda Archer d'une voix innocente. Dans tous les cas, la réponse est oui.
Vous avez vraiment cru que vous pourriez m'arrêter ? [...] Je mettrais le monde à feu et à sang pour elle !
— Tu es fou, murmura-t-elle contre mon cou. Tu es complètement fou mais je t’aime. Je t’aime tellement. J’aurais préféré que tu restes loin d’ici mais je t’aime.
Je fis courir mes doigts le long de sa colonne vertébrale, jusqu’au bas de son dos.
— Je ne me lasserai jamais de l’entendre.
Elle se pressa un peu plus contre moi, les doigts enfouis dans mes cheveux.
— Tu m’as tellement manqué, Daemon.
— Tu ne sais pas à quel point…
Les mots me firent défaut. Me retrouver en sa présence après une aussi longue séparation était la plus agréable des tortures. Chaque fois qu’elle inspirait, je le sentais dans tout mon corps, certaines parties plus que d’autres. Ce n’était pas du tout le moment, mais elle m’avait toujours fait un effet incroyable. Et ça, c’était plus fort que le bon sens.
Elle recula légèrement pour me regarder dans les yeux, puis franchit de nouveau la distance qui nous séparait. Son baiser fut à moitié innocent et à moitié passionné. Parfait, en somme. Lorsqu’elle pencha la tête sur le côté, je raffermis ma prise sur sa nuque et la tendresse se mua en quelque chose de beaucoup plus fort. J’approfondis le baiser et le nourris de toutes mes peurs, de tous ces instants que nous avions passés loin de l’autre et de tout ce que je ressentais pour elle. Le gémissement qui lui échappa m’ébranla, et quand elle se mit à onduler contre moi, je crus devenir fou.
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Kat se trouvait entre les mains du Dédale depuis trente et une heures et quarante et une minutes.
Chaque seconde minute et heure qui passait me rapprochait un peu plus de la folie.
Je souris, puis me mis à rire comme un idiot et ça m'était bien égal. Je la pris dans mes bras et posai sa tête contre mon torse. Nos cœurs battaient la chamade, en tandem. En cet instant, tout ce que nous avions traversé, tout c que nous avions perdu ou abandonné n'avait plus d'importance. Car ce qui importait, ce qui importerait toujours, c'était ce lien qui nous unissait.
Je fis un pas vers elle, puis mis un genou à terre, dans ma serviette. J'aurais peut-être dû enfiler un caleçon.
Quand l'avenir est incertain, on réfléchit à ce que l'on désire réellement, on a envie de concrétiser nos souhaits, coûte que coûte.
En tout cas, cette femme en tailleur diabolique n'a rien mentionné de la sorte.
Toutes les femmes en tailleur-pantalon sont diaboliques.
Kat pencha la tête sur le côté.
Tu n'as pas tort, mais est-ce qu'on peut se concentrer cinq minutes?
Maintenant que tu t'es ralliée à mon opinion, on peut, dis-je en lui pinçant le nez.
_La ferme, rétorquais-je sans quitter Luc des yeux.
Hunter gronda.
_Si tu me dis encore une fois de la fermer, notre cessez-le-feu va être de courte durée.
Je lui adressai un bref coup d'oeil.
_La.Ferme