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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Les filles c'est comme les joueurs de foot,il y en a plusieurs catégories.Tout le monde ne peut pas jouer en Champion League, n'est-ce pas?"
Cette fille de vingt ans, ce "numéro 10" qui "chante très fort et insulte pareil", Georges, un "môme" de sixième, myope, petit en taille et passionné de foot, la détecte grâce aux jumelles offertes par ses parents. Il la surnomme Arsène, en hommage à Arsène Wenger dont il est fan.
Juliette Arnaud, comédienne, scénariste et artiste, signe ici son premier roman et fait passer tour à tour le lecteur dans la tête de Georges, qui pour rentrer en contact avec Arsène s'instaure dog-sitter de sa chienne Nadja; dans celle du libraire Ali, ex-boxeur à l'oeil aiguisé pour détecter le vrai du faux; celle du prof d'EPS de Georges, un peu sadique sur les bords qui multiplie les tours de piste en cas de désobéissance; celle de la prof de français amateur de polars,de disques de rock.
L'auteur dépeint, avec les mots de Georges, l'univers d'un enfant solitaire qui parle tout seul ou se confie à Lita une petite portugaise hypocondriaque, d'un enfant naïf qui s'embarque avec la recette des gâteaux de sa grand-mère dans une histoire d'amour à sens unique, d'un enfant sensible livré à lui même qui comprend que l'individu louche qui tourne autour d'Arsène est une "méduse" tentaculaire à éviter, d'un enfant optimiste qui sauvera Arsène malgré elle car elle n'est qu'une "petite fille aux allumettes" paumée dans une nuit sans lune.
Le seul point à reprocher c'est que le lecteur se dit mince je suis tombé dans un livre pour ados et ne s'accroche vraiment qu'à la page 127 (sur 188) en comprenant la version adulte d'un monde pas vraiment rose.
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Un jeune garçon intrépide tombe amoureux de sa voisine. Un monde les sépare. Il entre au collège. Elle travaille. Il adore le football, elle aime la musique. Pourtant, par de nombreuses ruses, Georges va réussir à partager certains moments avec son idole, sous le regard conciliant de sa petite voisine, passionnée de médecine, d'Ali le libraire ou encore de M.Guédon son professeur de sport.

Un roman qui avec humour évoque des destins en décalage avec leur monde, avec leur temps. Les personnages sont hauts en couleurs et le récit vivant.

Lien : http://0z.fr/95L_P
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Ce livre, c'est l'histoire d'un petit bonhomme qui s'appelle Georges. Il est en sixième, c'est le plus petit de la classe, il est myope et, pour ne rien arranger, c'est aussi le premier de cette même classe. Autant dire qu'il est plutôt isolé du groupe, solitaire, la tête dans les nuages. Mais surtout, Georges est très intelligent et comprend tout très vite, ce qui fait l'admiration de sa prof de français. Sa passion, le football, découvert avec son papy de Pornic. Son maître à penser n'est autre qu'Arsène Wenger (l'entraîneur d'Arsenal ... je précise pour ceux qui vivent sur une autre planète). Là-dessus, l'histoire partait bien. On s'attache de suite à Georges, la façon dont son caractère est décrit et mis en lumière par l'auteur fait tout pour en tout cas. Ce que j'ai beaucoup aimé chez Georges, c'est sa façon de parler, de réfléchir, j'ai trouvé cela très bien rendu par l'auteur, c'est à la fois drôle, touchant et pétillant. J'ai apprécié le côté maladroit mais déterminé du petit garçon, il est plein de vie, dans ce qu'il dit, dans ce qu'il fait, surtout, il est loyal et attentionné. On ne sent pas une once de méchanceté en lui, il symbolise l'enfance, l'innocence, à l'état pur. Je l'ai trouvé très lisse en fait, un vrai contraste avec l'autre personnage phare du roman, plus meurtri, cassé. Une sorte de métaphore du jour et de la nuit se met en place avec eux, c'est mon sentiment. Georges, c'est le soleil après la pluie, la bonne humeur, le sourire, l'enthousiasme, il est le positif qui va renverser les murs entourant le négatif représenté par Arsène, dont je vous parlerai un peu plus loin. le lecteur apprécie son courage, son côté chevalier en armure, ce petit est mignon comme tout, y a pas photo. On prend plaisir à le découvrir, même si tout n'est pas parfait ... il y a des moments où je me suis ennuyée à ses côtés, heureusement, ils étaient rares. C'est intéressant aussi de le voir évoluer en parallèle d'autres personnages, de le voir interagir avec eux, cela révèle une autre facette de lui que l'on a pas avec la narration à la première personne. Ses seuls amis sont Lita, la fille asthmatique de la concierge de son immeuble, fan inconditionnelle du Dr House et phobique des microbes, et Mr Ali, le libraire de la rue d'à côté qui n'hésite pas à envoyer bouler les clients qui ont de piètres goûts littéraires (que j'aimerais pouvoir en faire autant !). Entourage limité donc, mais foisonnant, qui apporte également beaucoup au texte : humour, tendresse, comique et surtout, profondeur. Peu de portraits sont réellement mis en avant ici mais ils le sont avec douceur et couleurs, j'ai bien aimé faire la connaissance de ces gens pour le moins ... excentriques, ils mettent beaucoup de vie dans le roman.

Et il est un personnage qui va bouleverser tout l'univers de Georges, juste en tombant d'un tabouret et lâchant un chapelet d'injures. Jamais le prénom de cette personne n'est donné au lecteur, elle devient Arsène pour Georges, la Grande Gigue pour Mr Ali. Une jeune femme qui habite dans l'appartement face à celui de Georges. A peine l'a-t-il vu que c'est le coup de foudre et il fera tout pour l'approcher et surtout, pour lui rendre la vie plus belle. S'ensuit une rencontre hors du commun. Ce petit bout d'homme qui tente de rendre le sourire à une femme qui sombre dans les méandres les plus ténébreux de la vie, qui essaie, jour après jour, de se rapprocher d'elle, en écoutant les mêmes chansons qu'elle, en promenant son chien. C'est une sorte d'amitié embryonnaire qui se créée entre les deux personnages, à la fois tendre et très dure, elle balade le lecteur entre des états émotionnels forts et surprenants. Amour, haine, dépression, espoir, réconfort, c'est un tourbillon qui nous cueille au travers des mots d'un enfant qui comprend sans en avoir l'air la détresse de son amie. Arsène est tout un symbole, elle est indépendante, rebelle, a un look à part et croque la vie à pleine dents, pourtant, tout n'est que façade, et c'est l'arrivée de Georges dans sa vie qui va la mettre face à ses propres démons. On entrevoit le soleil par éclaircies dans ce personnage pourtant ce sont ses ombres qui prennent le plus souvent le dessus. On pourrait penser qu'Arsène est un personnage lunatique, passant de la gaieté à la déprime en moins d'une minute, et ça ne serait pas faux, mais elle est beaucoup plus complexe que cela. Au travers d'elle, Georges affronte beaucoup de situations auxquelles un enfant ne devraient pas être confronté et apprend beaucoup, sur lui-même et sur les autres. Arsène lui permet de grandir, de s'ouvrir un peu aux autres aussi, mais c'est surtout lui qui lui apporte quelque chose, un abri dans la tempête. La relation Arsène/Georges sous-tend tout le texte et c'est ce qui l'assombrit et l'embellit à la fois, c'est le coeur de l'histoire, ce qui nous amène à vouloir savoir comment elle va finir, comment ces deux personnages vont évoluer. J'ai trouvé intéressant ce noyau dur du récit, même si je n'ai pas été convaincue à 100 % ... Il m'a manqué un petit quelque chose pour vraiment être touchée par l'histoire, j'ai trouvé qu'on allait pas assez dans l'émotion, elle est esquissée, présente sous la surface, on l'affleure mais on ne la partage pas réellement, comme si, nous aussi, on suivait son cours derrière une paire de jumelles, en retrait ... dommage !

Ce roman a l'avantage (ou le désavantage ?) d'être écrit à plusieurs voix. En effet, on ne suit pas que Georges dans ce livre, le découpage des paragraphes nous amène à découvrir les pensées de Mr Ali, de Mr Guédon, son prof de sport et de Mme Cognet, sa prof de français puisqu'on passe de l'un à l'autre sans cesse tout au long du roman, l'histoire principale étant entrecoupée de tranches de la vie de ses autres personnages. le fait d'avoir différents points de vue permet de ne pas lasser le lecteur, maintenant, était-ce vraiment nécessaire ? Je ne sais pas, je ne pense pas en tout cas. Bien sûr, ça apporte un éclairage différent sur Georges mais je crois sincèrement que j'aurais pu faire sans. J'ai beaucoup aimé cela dit les échanges entre Mr Guédon et Georges concernant leur vision personnelle des cours de sport à l'école quand il s'agit de foot. Et je dois reconnaître que l'auteur a réussi à bien différencier leurs propres langages, de fait, on aurait pu les reconnaître facilement les uns des autres sans les en-têtes. Mais, l'utilité de ces voix multiples m'échappe encore ... j'ai du passer totalement à côté. En tout cas, le style général du roman est bon même s'il n'est pas fabuleux. Je m'attendais à un coup de coeur il faut dire, de fait, j'en suis loin. Malgré tout, ce roman est un joli conte pour les plus jeunes qui leur apprendra beaucoup sur la vie des adultes, sur les notions d'amitié et d'entraide notamment. On pénètre dans une sorte de cocon qui éclate dès les premières pages et c'est comme si un papillon sortait de sa chrysalide pour étendre ses ailes. J'ai aimé le côté symbolique du texte, la morale qui en découle, les personnages à la fois simples et farfelus, les thèmes abordés, pas toujours faciles mais nécessaires à évoquer, l'humour et la foi portés par ce texte. Je pense sincèrement que j'aurais pu succomber sans réserve au charme de ce roman dans d'autres circonstances sans doute. A l'heure actuelle, il m'a bien plu, certes, mais je ne crois pas en garder un souvenir impérissable. C'est une histoire tout en contrastes, en excès, qui vous permet le temps d'une lecture de voir le monde au travers des yeux d'un enfant pas vraiment comme les autres qui a beaucoup à vous apprendre, à vous, l'adulte. Parfois, espionner ses voisins à du bon ... En bref, ce que je retiendrai de ce roman, c'est sa tendresse, son côté éphémère, son originalité (que j'aurais voulu plus marquée) et surtout, ses références musicales (Rock'n'Roll !!!). J'ai passé un bon moment entre ces pages et je me dis que, parfois, l'enfance me semble bien loin ...
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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Drôle de livre quand même.

Des personnages loufoques et singuliers. On ressent bien le point de vue enfantin de Georges, une vision candide et tellement naïve. Et de l'autre, le personnage d'Arsène, qui est à l'opposé, plus abîmé par la vie. Un drôle de contraste entre ces deux là.

Une écriture spontanée et pétillante, qui rende le récit addictif, léger et amusant. Quelque chose qui fait que les pages défilent, et qu'on passe un moment pas trop désagréable.

Mais alors niveau histoire, je suis passée complètement à côté.

Trop de points de vue qui n'apportent pas grand chose. Et une histoire qui est assez bizarre : au fond, c'est l'histoire d'un gosse qui fait une obsession presque malsaine sur sa voisine, jusqu'à devenir hyper intrusif. Alors c'est dépeint de façon mignonne avec des yeux d'enfants mais ça reste assez particulier quand même. Surtout que tout tourne autour d'elle, en permanence (en même temps, c'est le titre du bouquin, vous me direz). Sauf que tout l'aspect dramatique de la vie d'Arsène est raconté de façon très soft, vu que Georges est trop jeune pour comprendre réellement ce qui se passe.
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Georges est passionné de foot mais il est surtout fan d'Arsène Wenger. Il rêve de devenir entraîneur et commentateur comme lui. Or, à son anniversaire, au lieu de recevoir le micro professionnel qu'il a demandé, le voilà avec des jumelles! Il va alors s'en servir pour espionner sa voisine qu'il surnomme Arsène (on ne saura d'ailleurs jamais comment cette fille fantasque et provocante s'appelle).
Le jeune collégien (il est en 6ème) en tombe éperdument amoureux et va tout faire pour se rapprocher de la jeune femme. le roman se déroule de façon chronologique en suivant les différentes périodes d'une année scolaire.

C'est mignon, plein d'humour. le récit est narré à travers les yeux de Georges et l'auteur a tenté avec plus ou moins de réussite de restituer le langage et la façon de voir le monde de cet enfant très intelligent et très curieux. Parfois, le point de vue de la narration change et devient adulte : le professeur d'EPS, le professeur de français, le libraire. J'avoue que ces passages-là ont affadi mon intérêt pour le roman, même si cela permet au lecteur de voir l'intrigue sous un point de vue plus réaliste et mature. Pour moi, cela n'a pas apporté grand chose car Georges comprend très bien les choses.
J'ai beaucoup aimé son personnage tellement vulnérable (petit, myope, premier de la classe, intelllo) mais finalement plus fort et plus lucide que ceux qui l'entourent.
Avec sa meilleure amie obnubilée par les maladies et la médecine en général et le librairie misanthrope, ils forment une galerie de personnages bien savoureux.

En résumé, un roman rafraîchissant et sympathique.

A partir de 10 ans
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Arsène est le livre coup de coeur que Nathan m'a envoyé dans le swap du Nouvel An. Court, il se lit vite, mais c'est un moment de plaisir !

Quelle histoire se cache sous cette couverture flashy ? George vient d'entrer en sixième, c'est le plus petit de sa classe. Autant dire que son intégration n'est pas facile. Ajoutez à cela sa passion : le foot, et plus particulièrement pour l'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger. Arsène Wenger est son maître, son idole absolue.
Mais George n'est pas sportif et n'a pas d'ami, à part Lita, la fille de la concierge, qui rêve de devenir médecin.
Un jour, George va apercevoir sa nouvelle voisine à la fenêtre. Elle tentait d'accrocher des rideaux avant de tomber et d'hurler un torrent d'injures qui impressionne beaucoup le petit garçon. Il décide alors de l'appeler Arsène, comme son maître. Il va se passionner pour elle, va tenter de se rapprocher d'elle, de l'aider du mieux qu'il peut. Il est amoureux, mais Arsène a d'autres préoccupations. Elle cache quelque chose...

Ce livre est touchant, émouvant et drôle. On se prend d'affection pour George qui cherche à rendre absolument Arsène heureuse. C'est lui qui raconte l'histoire, le style d'écriture est oral, on suit le fil de ses pensées, et bon nombre de ses réflexions font sourire !
Mais certains passages ne sont pas centrés sur George. Les chapitres sont souvent entrecoupés par les points de vue des adultes qui l'entourent. Sa prof de français, celui de sport, monsieur Ali...
D'ailleurs, monsieur Ali est un personnage que j'ai beaucoup aimé. C'est un libraire, mais pas un libraire comme les autres... Il ne vend que les livres qu'il a aimé, et si quelqu'un a le malheur de demander un livre qu'il ne juge pas intéressant, il le jette hors de sa librairie ! Et comme tout les personnages de ce livre, il va connaître une évolution. Lui qui ne se souciait que peu des autres va changer.

J'ai bien aimé ma lecture, l'histoire est vraiment intéressante. Comment un enfant réagit aux problèmes de grandes personnes, comment il se prend d'affection pour une adulte, tout est dans le livre. L'écriture vous emporte dans la tête de George avec facilité. Je vous le conseille pour passer un bon petit moment !
Lien : http://ronde-des-livres.blog..
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Avec un sujet ni masculin ni féminin, Arsène est un roman qui ne s'adresse pas à un public spécifique, simplement jeunesse. Son sujet est ordinaire et son protagoniste banal mais le tout forme un roman bien sympa.
Il est bien attachant ce petit gars. Plein de complexe, simple, gentil (sans être idiot), protecteur, tourné vers les autres, Georges est l'ami idéal. Cette jeune femme a bien de la chance d'être sa voisine. Les personnages qui gravitent autour de lui sont tous sympathiques. Ils m'ont rappelé ceux d'un dessin animé. Un peu poussés dans leur trait de caractère et stéréotypés. Comme la petite Lita, asthmatique non scolarisée, fan du Magazine de la Santé et qui voue une passion professionnelle à Docteur House. Touchante et un brin rigolote ! On retrouve aussi trois personnages adultes : le libraire Ali, Madame Cognet (prof renfermée adepte de polar) et M. Guedon, solitaire professeur d'EPS qui vit avec son chat Patrick.......

Lien : http://stef93330plaisirdelir..
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