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Citations sur Bunker parano (12)

Deux, trois ans… Le Journal n’aurait jamais dû parler d’expulsion mais d’expropriation. Un jeune journaliste maladroit. Il y a dans cette ville des gens menacés depuis dix ans et qui en auront encore pour autant. Tout le monde ne se suicide pas… Heureusement. Mais cette Maison est malade… Malade. On a affaire à des gens psychiquement fragiles… De braves gens pourtant…
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— Vous disposerez de l’appartement des Sanchez.
D’abord pas de réaction puis, malgré les trois cognacs préventifs, elle avait pigé :
— Les suicidés ?
— Les scellés sont levés… Il y a un très joli appartement, vous verrez… Confortable malgré le coin. Ils avaient mis de l’argent dedans… Les idiots… On aurait pu s’arranger, prendre en compte. Ils se sont vraiment affolés. En fait, l’expropriation n’est pas pour demain.
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Le propre des clandestins, c'est de s'évanouir dans l'incognito.
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Ce qui le navre c'est de détruire pour recommencer. Il préférerait accumuler ses œuvres. Ce sont des chefs-d’œuvre, vous savez, une nouvelle architecture.
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On oublie toujours quelque chose.
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Par gorgées mesurées elle pouvait réduire sa consommation de moitié. Le pire c'étaient les bistrots.
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Monique Larovitz sursauta en apercevant le grand couteau à découper que la nouvelle locataire tenait d’une main tremblante au-dessus de sa tête.
- Vous n’avez rien à craindre… Voyons… Pourquoi êtes-vous si effrayée ?
Alice la regarda comme si c’était un rêve puis se traita de tous les noms. Conditionnée par Bossi, elle en faisait trop et ils allaient se douter de quelque chose.
- ‘Scusez-moi mais je suis un peu partie… D’accord j’ai bu un peu mais vous comprenez… Trouvez un boulot et un appart le même jour.
- Je comprends, dit la jeune femme.
Pas belle, ça non, mais l’air gentil. Mièvre avec sa peau trop blanche et sa bouche en cœur trop rouge. Maladive comme une fleur de serre mal chauffée.
- Venez prendre un peu de potage avec moi ? J’en ai trop fait pour les enfants.
- Je vais déranger.
- Non, mon mari est en voyage pour son métier… Je suis seule et obligée de rester à la maison.
- Je ne suis pas présentable.
- Nous sommes entre femmes, vous savez.
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Le sordide, c’était pour la façade, la rue, l’opinion publique du quartier mais une fois la minuterie allumée c’était le crépi façon HLM de luxe, l’escalier correct avec revêtement plastique, plantes vertes à mi- palier. Rien de suintant ni de suffocant, même pas l’humidité habituelle du coin, même pas le salpêtre que l’air marin favorisait un maximum dans les immeubles les plus chics. Rien que du banal, du rassurant et presque déçue, encombrée de ses appréhensions et de ses fantasmes, Alice grimpait au premier, glissait la clé dans la serrure.
« Si ça sent encore le gaz moi je repars, merde ! » se dit-elle entre les dents.
Non, ça puait autre chose mais pas le gaz et le chat qui vint se coller à ses mollets sa douceur soyeuse ne la fit même pas hurler. Elle s’accroupit pour le caresser et il ronronna.
- Mais dis donc tu t’es laissé enfermer, depuis quand ?
Il n’était pas maigre mais il la suivait en miaulant.
- Tu sais, pour le Ronron, n’y compte pas trop mais on va voir ce qu’on peut faire.
Surprise malgré tout par l’ordre et sinon la beauté mais du moins la gentillesse des lieux. Cuisine moderne, intégrée bien entendu pour faire comme tout un chacun, living moelleux avec banquette en angle, table basse verre métal, fleurs artificielles, deux chambres, l’une d’elles maudite depuis que les Sanchez avaient ouvert le gaz du radiateur. Il y en avait dans chaque pièce de ces radiateurs à gaz. Elle aurait préféré des électriques.
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Il y eut une certaine agitation due peut-être à ce mot Champagne et elle comprit qu'ils avaient commis une erreur, Manuel et elle. Passe pour le porto, le whisky et le pastis mais le Champagne c'était trop, ça changeait tout.
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Raisonnablement, on ne pouvait se révolter contre une odeur de mouton vivant, contre la musique arabe, contre quelques taches dans la montée d'escalier, mais un cri de femme menacée de viol allait, au-delà du raisonnable, fouiller dans le vif de la haine assoupie.
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