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Citations sur Avril enchanté (68)

A son grand étonnement, elle avait été prise d’un soudain désir de réflexion. Jamais cela ne lui était arrivé auparavant…Elle avait eu des désirs, des élans, mais jamais ceux-ci ne l’avaient portée à réfléchir….Il y avait eu de merveilleuses étoiles dans le ciel, le soir précédent, et elle était allée se promener au jardin après dîner. Il lui avait soudain semblé que sa vie n’avait été qu’agitation et vacarme inutile. Beaucoup de bruit pour rien… A cette pensée, elle s’était sentie esseulée. Elle désirait passionnément être seule, mais redoutait l’esseulement plus que tout.

A aucun prix elle ne voulut plus sentir en elle cette douleur, cette brûlure de la solitude qui l’avait toujours poussée à courir les réceptions, les soirées…

Etait-il possible que la solitude ne fût pas le fruit des circonstances, mais d’une disposition intérieure ?
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N’étaient-elles pas en Italie où les nuages semblent des anges potelés ?
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- en attendant, si j'étais vous, je ne mettrais pas l'esprit à la torture, dit Mrs Fisher en se levant car le siège de pierre devenait vraiment trop froid. Les cervelles des femmes ne sont pas faites pour penser. Croyez-moi.
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Soleil et glycine… la petite annonce n’avait pas menti. On trouvait l’un et l’autre à profusion. La glycine était si foisonnante qu’elle retombait plusieurs fois sur elle-même, et au bout de la pergola le soleil donnait à plein sur de véritables buissons de géraniums pourpres, de capucines, de soucis tellement fauves qu’ils en flamboyaient, et de mufliers rouges et roses, tous plus éclatants les uns que les autres. Derrière ces splendeurs, des terrasses descendaient en pente douce vers la mer, chacune d’elle abritant un petit verger où, au milieu des oliviers, poussaient des vignes sur treillis, des figuiers, des pêchers et des cerisiers. Les cerisiers et les pêchers étaient en pleine floraison, colorant en de larges taches blanches et roses la frémissante délicatesse des oliviers.
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Quelle erreur de croire qu'une femme vraiment élégante faisait parade de ses beaux habits, c'étaient eux qui la promenaient et l'exhibaient à toute heure du jour et de la nuit !
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Et comme il risquait de s'exposer à des commérages déplaisants s'il n'emmenait pas sa femme avec lui il s'était résolu à cette idée - n'avait-on pas souvent l'usage d'une deuxième personne lors d'un voyage à l'étranger, ne fût-ce que pour surveiller les bagages.
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Elle était de ces gens que nul ne remarque dans un vernissage. Ses vêtements mités de ladrerie, la rendaient presque invisible.
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Les observations de Mrs Wilkins avaient été très mal reçues par Mrs Fisher. Chaque fois que cette femme ouvrait la bouche c'était pour dire quelque chose qu'il eût bien mieux valu garder sous silence. Dans le cercle que fréquentait Mrs Fisher on n'évoquait pas son mari à tout propos. Autour de 1880, sa grande époque, le maris étaient pris très au sérieux – il n'existait pas d'autre remède contre le péché. Des lits non plus on ne parlait quand vraiment on ne pouvait l'éviter, qu'avec un luxe de précautions oratoires. En tout cas jamais on ne se serait permis de faire apparaître dans une même phrase un lit et un mari.
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Elle lui faisait penser à sa mère, à sa gouvernante, à toutes sortes de créatures faites pour la douceur et la tendresse, tout en présentant l'inestimable avantage de n'être ni sa mère ni sa gouvernante.
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Et vraiment elle ne l’avait jamais été, pas même dans les débuts de son amour pour Frederick, car le sentiment de la douleur, alors, n’avait jamais cessé de la poursuivre.

Doutes, remords, excès d’amour, tout semblait prétexte à tortures intérieures. A San Salvatore, au contraire, elle ne ressentait que le bonheur simple qui naît d’un parfait accord avec le monde, le bonheur qui ne demande rien, le bonheur qui est consentement, respiration, pur sentiment d’existence.
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